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Études littéraires

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Accord du participe passé employé avec un complément de mesure

Le participe passé employé avec un complément de mesure

Une contribution de Michel.

Des verbes comme durer, régner, vivre, valoir, etc. peuvent être pourvus de compléments circonstanciels de mesure (durée, distance, valeur…), qu’il ne faut pas confondre avec des compléments d’objet direct quand il s’agit d’accorder les participes passés. Les verbes durer et régner étant intransitifs, on lit ainsi :

« On croira que ces jours me durèrent huit siècles : tout au contraire, j’aurais voulu qu’ils les eussent duré en effet » (Rousseau, Les Confessions, partie 1, livre 5), « Je ne doute pas que chaque année n’ait vu périr 100.000 Français de toutes classes et professions, ce qui pour les six années qu’a duré l’invasion, forme une perte totale de 600.000 hommes » (Dominique Dufour de Pradt, Mémoires historiques sur la Révolution d’Espagne, 1816), « Pendant les cinq premières années qu’a duré cette intrigue, elle ne fut jamais soupçonnée » (Stendhal, Mémoires d’un touriste), « Habitué du Café de Paris, du boulevard de Gand et du bois de Boulogne, le faux Cavalcanti, pendant qu’il était resté à Paris, et pendant les deux ou trois mois qu’avait duré sa splendeur, avait fait une foule de connaissances » (A. Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, chapitre 107), « Je crois qu’on ne peut mieux faire dans ce silence de la chronologie, que de recourir à la règle de Newton qui, ayant composé une année commune des années qu’ont régné les rois des différens pays, réduit chaque règne à vingt-deux ans ou environ » (Voltaire, Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, chapitre 1).

Certains verbes, comme vivre, valoir, coûter, courir, peser, mesurer, etc. peuvent être pourvus d’un complément circonstanciel de mesure quand ils ont une certaine signification, et d’un complément d’objet direct quand ils ont une autre signification. Leur participe passé ne s’accorde qu’avec un complément d’objet direct, suivant la règle générale. On écrira donc :

« La jeune reine avait vingt ans passés, sans compter les cent ans qu’elle avait dormi » (Charles Perrault, La Belle au bois dormant), « Les deux heures que j’ai attendu », « Les dix minutes qu’il a couru », « Les deux mille euros que ce meuble m’a coûté », « Les cinquante kilos qu’il a pesé », « Les années qu’il a souffert », « La somme que cette robe a valu », « Les soixante ans qu’il a vécu ».
Par contre, on écrira : « Les dangers que j’ai courus », « Les conséquences qu’elle a pesées », « Les belles aventures que j’ai vécues », et (avec les règles actuelles !) « Les efforts que ce travail a coûtés », « les cent mille hommes que la guerre a coûtés », « Les compliments que cette robe m’a valus » ; ici, en effet, courir a le sens de « s’exposer à », coûter a le sens de « causer, occasionner, demander », peser a le sens « examiner », valoir a le sens de « procurer », et, avec ces significations, ces verbes sont transitifs.

Le verbe vivre est le plus difficile à manier. Grevisse (Le Bon Usage, 1980) dit que « vivre, construit avec un nom de temps ou de durée, a, dans beaucoup de cas, un sens intransitif, et le mot qui semble être un objet direct est un complément circonstanciel » : “Les années qu’il a vécu” [c’est-à-dire pendant lesquelles il a vécu]. « Mais il a, continue-t-il, dans de nombreux cas aussi, un sens transitif, celui de passer ou de mener ; son participe passé est alors variable » : “Tant d’années qu’ils ont vécues sous le même toit.” Et, il ajoute : « Le sens est transitif également, et le participe passé variable, quand vivre signifie “traduire en actes dans sa vie” » : “Ses convictions, il les a vraiment vécues”, “Ses rêves, il les a vécus”.

Comment comprendre ceci ? Pour le verbe vivre, si vous parlez du temps pendant lequel une personne a vécu quelque chose, c’est le sens propre (et son participe passé est invariable). Mais si vous voulez mettre de l’emphase sur la durée comme du temps éprouvé (qui le rapproche au sens des mots anglais lived through), c’est plutôt du côté du sens figuré (et son participe passé est variable).

Ceci dit, des verbes comme dépenser étant transitifs, on écrira : « Les cent euros que j’ai dépensés (respectivement, eus, déposés, distribués, donnés, gagnés, pariés, perdus, collectés, reçus, recueillis…) ». Ainsi lit-on : « Saccard dut vendre, sans tenir compte des cent et quelques mille francs qu’il avait déjà dépensés » (Zola, La Curée, chapitre 4) et « Un peu confuse, rougissante, elle finit par lâcher le total de la somme qu’elle avait dépensée, plus de trois cents francs » (Zola, La Bête humaine, chapitre 1).

Revenons maintenant aux verbes tantôt intransitifs et tantôt transitifs. La position des grammairiens a évolué, en ce qui concerne l’accord ou le non-accord des participes passés « coûté » et « valu ».

1. Examinons d’abord comment s’accorde le participe passé du verbe « vivre »

Exemples avec non-accord

« Évidemment il veut faire coïncider l’âge des premiers hommes avec l’âge reconnu nécessaire pour la génération, toutefois sans préjudice du nombre total des années qu’ils ont vécu » (Saint Augustin, La Cité de Dieu, traduction de René de Ceriziers, 1655), « Oui, c’est moi qui voudrais effacer de ma vie / Les jours que j’ai vécu sans vous avoir servie » (Corneille, Le Menteur, acte III, scène 5), « Ah ! c’est alors que le pécheur accablé, effrayé de son aveuglement et de sa méprise, ne trouvant plus qu’un grand vide dans une vie que le monde seul a toute occupée ; voyant qu’il n’a pas encore commencé à vivre après une longue suite d’années qu’il a vécu ; laissant peut-être les histoires remplies de ses actions, les monuments publics chargés des événements de sa vie, le monde plein du bruit de son nom, et ne laissant rien qui mérite d’être écrit dans le livre de l’éternité, et qui puisse le suivre devant Dieu : c’est alors qu’il commence, mais trop tard, à se tenir à lui-même un langage que nous avons souvent entendu : Je n’ai donc vécu que pour la vanité ? » (Massillon, Sermon sur la mort du pécheur, et la mort du juste), « Puisse le ciel, qui lit dans mon cœur éperdu, / Ajouter à vos jours ceux que j’aurais vécu ! (Nivelle de La Chaussée, La Gouvernante, acte V, scène 4, 1747), « Enfin, après trois mois de résistance, la grâce de Dieu opéra en elle [la Sœur Le Vavasseur] une conversion pleine et entière : telle qu’elle a été sans aucun retour pendant vingt-cinq ans qu’elle a vécu parmi nous » (lettre citée dans les Mémoires historiques sur l’abbaye de Port-Royal des Champs, ouvrage de l’abbé Pierre Guilbert, 1756), « Mais, au mois d’août passé, cette oppression ayant augmenté, les médecins décidèrent qu’il était attaqué d’une hydropisie de poitrine. Les six dernières semaines qu’il a vécu, il [Charles-Louis de La Fontaine, frère de la personne qui écrit] a souffert des douleurs affreuses, avec une patience dont la connaissance de son caractère ne permettait pas de croire qu’il fut capable » (lettre d’une petite-fille du fabuliste La Fontaine, rapportée dans le Voyage à Rennes-les-Bains d’Auguste de Labouisse-Rochefort, 1832), « Si de l’année de sa mort on ôte l’année de sa naissance, on aura le nombre des années qu’il a vécu » (Didier Grégoire Trincano, Traité complet d’arithmétique à l’usage de l’École militaire, 1781), « Je regrette les nombreuses années que j’ai vécu sans pouvoir m’instruire » (Jean-Baptiste Denabre De Marignan, Éclaircissements sur la musique du Devin du village), « Tout ce que je puis assurer, c’est que pendant six mois que j’ai vécu au Kaire, j’ai interrogé avec soin ceux de nos Négocians et des Marchands Chrétiens à qui une longue résidence et un esprit sage m’ont paru donner un témoignage plus authentique » (Volney, Voyage en Syrie et en Égypte, chapitre 8), « J’ai donc retrouvé, grâce à vous, cette sainte chose perdue, qu’on appelle un anniversaire ! Pendant dix ans que j’ai vécu loin de vous, j’avais oublié ce que c’était » (A. Dumas, Le Marbrier, acte II, scène 1), « Un autre étalera son sale capuchon, si usé et si gras, qu’un matelot dédaignerait de s’en couvrir ; un autre, les onze lustres qu’il a vécu cloué au même lieu » (Désiré Nisard, Érasme, dans la Revue des Deux Mondes, 1835), « Durant les dix années qu’elle avait vécu dans ce pensionnat, Madge n’était venue qu’une fois passer ses vacances à la ferme » (Pierre Benoît, La Dame de l’Ouest), « Et la richesse de cette histoire exprime celle de notre vie intérieure plutôt que le nombre des années que nous avons vécu » (Olivier Messiaen, Traité de rythme, de couleur et d’ornithologie, 1996).

Exemples avec accord

« Donc, mes Frères, en faisant même tous vos efforts pour satisfaire à la justice de Dieu, les grâces que l’Église vous accorde encore en ce temps, vous seront infiniment utiles ; vous y trouverez cette égalité de réparation à laquelle vous n’auriez jamais su vous-même atteindre ; vous y verrez remplie, par l’abondance des mérites qu’elle vous applique, cette distance infinie que vos crimes avaient mise entre le Seigneur et vous, et que des siècles de pénitence, quand vous les auriez vécus, n’auraient pu remplir eux-mêmes. » (Massillon, Instruction sur le jubilé), « Mais alors je n’allais pas plus loin : je ne sentais pas ma profonde parenté avec mon grand-père. Il faut du temps pour que nous discernions le fond de notre être. À cette heure, la reconnaissance est complète ; je ne me distingue pas de ceux qui me précédèrent dans ma famille, et certainement leurs meilleurs moments me sont plus proches qu’un grand nombre des jours et des années que j’ai vécus et qui ne m’inspirent que l’indifférence la plus dégoûtée » (Maurice Barrès, Préface aux Souvenirs d’un officier de la Grande-Armée de Jean-Baptiste Barrès), « La philosophie de l’acceptation, au contraire, M. Barrès l’a vécue, si l’on peut dire, longtemps avant de la formuler » (Revue des deux Mondes, 1909), « Cette journée du 9 juin, je l’ai vécue dans la détresse » (Henry Bordeaux, Tuilette), « Mes amours je les ai vécus, je les ai sentis » (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, deuxième partie), « Comme on ramène tout à soi, je me remémore ce que j’ai écrit durant ces vingt années que j’ai vécues de plus que Barrès. Ce sont les meilleures, sinon pour la création romanesque, du moins pour le témoignage » (François Mauriac, Bloc-notes, 1965), « Il est médecin, il ne s’est jamais marié. Et certes, tant d’années qu’ils ont vécues sous le même toit ont fait grandir entre Clémence et lui une affection paisible et forte. Mais pour elle il reste le maître, un homme qui aime les longs silences, et qui souvent demeure très loin au moment même où il semble écouter » (Genevoix, Rroû), « Rappelle-toi les temps que nous avons vécus jusqu’à maintenant ; que nous vivons encore aujourd’hui 3 septembre 1939 par la force acquise et aussi parce que tout commence, mais que rien n’est encore commencé, ni la guerre ni les suites de la guerre » (Giono, L’Oiseau bagué), « Je t’ai appelé mon frère de lait en souvenir de cette vie commune, très douce et agréable, que nous avons vécue ensemble à l’Académie de Chartres sous notre vénérable Socrate ; tu n’étais alors qu’un adolescent et j’étais ton aîné. » (Pierre Riché, Écoles et enseignement dans le haut moyen-âge, 1999), « Vingt ans que nous avons vécus : 1939-1961 » (titre d’un livre d’André Rossel), « Dans un entretien datant de la fin des années 1980, Vaclav Havel fait un compte-rendu du Printemps de Prague dans lequel il évoque en particulier la semaine de résistance civile qu’il a vécue en août 1968 dans la ville de Liberec » (article dans Cultures et pratiques participatives, 2007).

2. Examinons comment s’accorde le participe passé du verbe « coûter »

Exemples avec non-accord

« Ou ils dédaignent de vivre [les esclaves capturés en Corse par les romains] ; ou, restant dans une apathie et une insensibilité absolues, ils fatiguent leurs maîtres, et font bientôt regretter la somme, quelque petite qu’elle soit, qu’ils ont coûté » (Strabon, Géographie, traduction de Joseph de La Porte du Theil), « C’était un homme aussi bon, aussi prudent que valeureux. Il allait faire une juste guerre ; et, en amassant dans les coffres vingt-deux millions de son temps, en ayant encore à recevoir plus de vingt autres qu’il laissait circuler, il épargnait à son peuple plus de cent millions qu’il en aurait coûté, s’il n’avait pas pris ces utiles mesures » (Voltaire, L’Homme aux quarante écus), « On portera l’héritage dans la masse des biens de la communauté, pour la somme qu’il a coûté à la communauté » (Robert Joseph Pothier, Traité des retraits, 1762), « Gylippe lui fit savoir d’abord que Démosthène s’était rendu, et lui conseilla d’en faire de-même, ce qu’il refusa ; cependant il offrit des otages pour le payement des frais que cette guerre avait couté aux Syracusains » (L’abbé Raynal, Histoire universelle, livre 1, chapitre 18), « La justice elle-même ne saurait faire pendre un galérien criminel sans payer préalablement au maître la somme qu’il lui a coûté » (Giacomo Casanova, Mémoires, chapitre 16), « J’ai soupé souvent avec la belle Esther, elle valait les deux millions qu’elle lui a coûté » (Balzac, La Cousine Bette), « Que de millions elle nous a coûté » (Zola, Rome), « De toute évidence, la statuette dépassait largement ce que j’étais en droit d’espérer, vu la modicité du prix qui m’avait été demandé. Ma tante n’en revenait pas, car elle savait la somme que le Narcisse m’avait coûté » (Julien Green, Terre lointaine).

Exemples avec accord

« Ils ont prodigué libéralement leur temps et leurs peines pour la venir critiquer, sans compter les chagrins que leur ont peut-être coûtés les applaudissements que leur présence n’a pas empêché le public de me donner » (Racine, préface d’Alexandre-le-Grand), « Après tous les ennuis que ce jour m’a coûtés, / Ai-je pu rassurer mes esprits agités ? » (Racine, Britannicus, acte V, scène 3), « Que de soins m’eût coûtés cette tête charmante ! » (Racine, Phèdre, acte II, scène 5), « Vous n’avez pas oublié les soins que vous m’avez coûtés depuis votre enfance » (Fénelon, Les Aventures de Télémaque, livre 6), « Il paraît en effet digne de vos bontés, / Il mérite surtout les pleurs qu’il m’a coûtés » (Voltaire, Charlot, acte II, scène 2), « Ne serait-il pas doux de retrouver dans l’effet de nos soins les plaisirs qu’ils nous ont coûtés ? » (Rousseau, La Nouvelle Héloïse, partie 1, lettre 46), « Que de pleurs son départ m’aurait coûtés ! » (Rousseau, La Nouvelle Héloïse, partie 2, lettre 16), « Ne goûtons-nous pas mille fois le jour le prix des combats que notre situation nous a coûtés ? » (Rousseau, La Nouvelle Héloïse, partie 6, lettre 6), « Un enfant devient plus précieux en avançant en âge ; au prix de sa personne se joint celui des soins qu’il a coûtés » (Rousseau, Émile, livre 1), « Mes manuscrits raturés, barbouillés, mêlés, indéchiffrables, attestent la peine qu’ils m’ont coûtée » (2, page 159).

Exemples non conformes à l’usage actuel

« Les choses aussi simples et aussi aisées à trouver que l’est celle-ci n’ont ordinairement, aux yeux des physiciens, qu’un mérite bien léger : mais leur utilité suffit pour les rendre dignes d’être présentées ; et peut-être que l’exactitude et les soins que j’ai joints à mes recherches leur feront trouver grâce devant ceux qui ont le mauvais goût de n’estimer d’une découverte que la peine et le temps qu’elle a coûté » (Buffon, Expériences sur les végétaux), « Sur ce que je venais de dire, que les droits de douanes, ainsi forcés, rendaient peu de choses au fisc, le ministre de l’Intérieur observa qu’ils avaient donné, dans l’année, 35 millions. Je me rejetai sur les frais que cette recette avait coûtés » (L’abbé André Morellet, Mémoires inédits, chapitre 32).

3. Pour finir, examinons le cas des verbes « valoir » et « courir »

Les citations suivantes sont conformes aux règles actuelles :

« On prétendrait donc avec plus de vraisemblance que l’emportement de ce Ministre contre ses confrères lui aurait valu les éloges du Père Labbé, qu’on ne prétendrait que sa modestie envers l’Église Romaine les lui a valus » (Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique), « Ils [Les ministres Loménie et Lamoignon] affectent de publier la visite de d’Esprémenil ; ils font répandre qu’accessible à l’ambition, il a renoncé à la gloire stérile que lui avaient value ses succès dans le parlement ; que s’il y reste encore un moment, c’est dans la vue de servir le ministère » (Guy-Marie Sallier, Annales françaises, page 113), « Sa simplicité et son bon cœur lui avaient fait perdre partout la considération que lui avaient value sa science d’archiviste, sa grosse fortune, et la famille distinguée dont il sortait » (11), « C’était énorme pour ton père qui n’avait pas encore la situation que son travail lui a value plus tard, et il a refusé » (J. Green, Les Clefs de la mort), « Voyez, s’il vous plaît, Mademoiselle, combien de périls j’ai courus dans un jour » (Voiture, lettre à Mlle de Rambouillet), « Elle n’oublia pas [Calypso] ce qui lui était arrivé dans l’île de Circé, fille du Soleil, ni les dangers qu’il avait courus entre Scylla et Charybde » (Fénelon, Les Aventures de Télémaque, livre 1), « Les fréquentes arrestations que j’ai éprouvées et les dangers que j’ai courus ne m’ayant pas permis de conserver les notes que j’avais faites, je ne puis plus écrire que les faits qui se rappellent le plus à mon souvenir, dans les événements si frappants dont j’ai eu le malheur d’être témoin » (Mme de Tourzel, Mémoires, chapitre 1), « Quels dangers n’a pas courus l’Autriche pendant la tempête de vingt ans qu’elle a essuyée » (Dominique Dufour de Pradt, L’Europe après le congrès d’Aix-la-Chapelle, 1819).

La citation suivante n’est pas conforme à l’usage actuel : « Vous voyez, Suzanne, la jolie scène que votre étourdi m’a valu avec son billet » (Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, acte II, scène 24, édition de 1785).

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Conseils de lecture

La grammaire française Le français de A à Z
La grammaire française
Pratique du français de A à Z

Voir aussi
  • L’accord des participes passés avec l’auxiliaire avoir
  • L’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire avoir
  • L’accord du participe passé des verbes persuader et assurer
  • Dans le forum : Accord du participe passé
Études littéraires / Langue française / Grammaire et orthographe

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