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Ironie

L’ironie est un procédé de style qui consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre dans le but de railler. Il y a donc dans un énoncé ironique un décalage entre ce qui est dit et ce qu’il faut comprendre.
Les principaux procédés de l’ironie sont l’antiphrase, l’hyperbole, l’emphase, la litote, la prétérition, la parodie ou encore l’utilisation d’un lexique inadapté au sujet abordé.
L’ironie permet de ridiculiser, de tourner en dérision quelqu’un ou quelque chose, et peut aussi avoir une fonction didactique (par exemple en incitant le lecteur à réfléchir et à modifier sa manière de penser).

Fonctionnement de l’ironie

Pour qu’il y ait ironie, il faut :

  • un énonciateur qui fait de l’ironie ;
  • une cible qui est visée par l’ironie ;
  • des témoins (des spectateurs ou des lecteurs) qui comprennent la dérision → complicité avec l’énonciateur qui fait de l’ironie.

Exemple

  • « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. » (Voltaire, Candide, chapitre 3)

→ Comme cela est indiqué sur cette page, l’ironie court toujours le risque de ne pas être comprise. Ici, l’ironie est perceptible par le lecteur qui connaît un peu Voltaire, le texte / le contexte.

Un diasyrme est une ironie agressive, une attaque mordante, un faux éloge.

L’astéisme repose, quant à lui, sur un discours dépréciatif qui doit s’interpréter comme un éloge.

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