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Le bac de français 🏷️ Conseils pour l’écrit

Améliorer son expression écrite

Améliorer son expression écrite

Quelques fautes courantes

Orthographe Loin d’être exhaustive, cette page est un relevé des fautes fréquentes. Les fautes d’orthographe et le non respect des règles de la grammaire française nuisent à la qualité de vos copies au baccalauréat et votre note peut vite décroître en proportion du nombre de fautes que présente votre copie, même si les examinateurs ont généralement pour principe de « valoriser les éléments de réussite plutôt que de pénaliser des carences ». Bien sûr, certaines fautes sont moins « graves » que d’autres. Avec une copie sans fautes (ou presque), vous ferez la différence, notamment si le fond de votre devoir est de qualité.

Orthographe des termes littéraires fréquemment employés

On écrit :
  • une allégorie ;
  • une allitération ;
  • une anagramme ;
  • une antithèse ;
  • un apologue ;
  • une assonance ;
  • un chiasme ;
  • une didascalie ;
  • une élégie ;
  • un enjambement ;
  • un euphémisme ;
  • un hémistiche ;
  • un hexasyllabe ;
  • une hypallage ;
  • une hyperbole ;
  • un incipit ;
  • une litote ;
  • une métonymie ;
  • une mise en abyme ;
  • une occurrence ;
  • un oxymore ;
  • une personnification ;
  • un polyptote ;
  • une récurrence ;
  • une synecdoque.

Orthographe, grammaire et expression écrite

Le trait d’union

On écrit :
  • au-delà, au-dessus ;
  • ce livre-là est neuf ;
  • celui-ci, celui-là, celle-ci, celle-là ;
  • c’est-à-dire ;
  • la Comédie-Française (le Théâtre-Français) ;
  • de-ci de-là ;
  • en dessous, en deçà ;
  • jusque-là ;
  • lui-même, elle-même ;
  • par-ci par-là.

Locutions latines

On écrit :
  • a priori ou à priori ;
  • a posteriori ou à posteriori ;
  • vice versa ou vice-versa.

Pronoms indéfinis

On écrit :
  • quelqu’un, quelqu’une, quelques-uns, quelques-unes.

Conjonction de subordination / pronom indéfini

Ne pas confondre quoique et quoi que :

quoique (+ subjonctif ou participe) = bien que
quoi que (+ subjonctif) = quelle que soit la chose que

Conjonction de subordination, adverbe interrogatif et locution prépositive

Ne pas confondre quand et quant :

Nous partirons en vacances quand le bac sera terminé. Quand est ici synonyme de lorsque.
Quand les épreuves se terminent-elles ? Quand est ici synonyme de à quel moment.
Quant à moi, je pars en vacances dès maintenant. Quant à moi signifie en ce qui me concerne.

Quelque(s) (déterminant indéfini), quelque que (adverbe invariable), quel(s) que

J’ai reçu quelques livres. Il reste quelque espoir.
Quelque difficiles que soient vos problèmes, … Lorsque quelque peut être remplacé par si, tellement, environ, il est invariable.
Quelle que soit votre note, je vous féliciterai.

Les accents

Sauf quelques exceptions (enchâsser, croître au subjonctif imparfait, etc.), il n’y a pas d’accent sur une voyelle qui précède une double consonne : on écrit donc intéresser, efficace, coefficient, etc.

Ou et

On peut réussir ou échouer au bac. Ou est une conjonction de coordination (= ou bien).
avez-vous appris cela ? est un adverbe interrogatif.
Je ne sais pas vous allez chercher tout ça. est pronom relatif.

Accord de l’adjectif

L’adjectif qualificatif s’accorde en genre (masculin / féminin) et en nombre (singulier / pluriel) avec le nom (ou le pronom) auquel il se rapporte.

Attention !
  • Si l’adjectif est accompagné de plusieurs substantifs du même genre et au singulier et liés par la conjonction de coordination et, il est accordé au pluriel : J’ai produit un commentaire et un exposé exceptionnels.
  • Si les noms sont de genres différents, l’adjectif est accordé au masculin pluriel : J’ai rédigé une dissertation et un commentaire excellents.

Accord du participe passé

Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec le complément d’objet direct placé avant le verbe. Il est invariable lorsque le C.O.D. est placé après le verbe d’une part, et quand il n’y a pas de complément d’objet direct d’autre part. Le participe passé conjugué avec avoir ne s’accorde jamais avec le sujet du verbe.

On écrit :
  • Il a corrigé les copies du bac blanc.
  • Les copies qu’il a lues sont excellentes.

Quel mode utiliser dans les propositions subordonnées ?

Dans les complétives

Le mode dépend du sens de verbe de la proposition principale. D’une manière générale, c’est l’indicatif qui est utilisé dans une subordonnée complétive lorsque le verbe de la principale exprime une idée de certitude (affirmation, constatation, conviction, croyance, etc.) et le subjonctif quand il exprime l’incertain (volonté, doute, crainte, possibilité, souhait, regret, etc.).

Dans les subordonnées relatives

Pour exprimer un fait réel, une certitude, on emploie l’indicatif : Le bac blanc qui arrive m’angoisse.
Pour exprimer une possibilité, un souhait, un but, on emploie le subjonctif : J’aimerais avoir une note qui me permette d’obtenir une mention.
Pour exprimer une éventualité, on emploie le conditionnel.

Et dans les circonstancielles ?

Tableau de quelques locutions conjonctives et du mode qui les suit généralement :

Sens
Locution
Mode
butafin quesubjonctif
oppositionbien que1subjonctif
comparaisoncomme siindicatif
causeétant donné queindicatif
conséquencepour quesubjonctif
concessionquand bien mêmeconditionnel
1 L’emploi de malgré que est critiqué (sauf dans la tournure malgré que j’en aie, « malgré mes réticences »).

Règles typographiques et ponctuation : généralités

La majuscule :

On met une majuscule au début d’une phrase, d’une citation, d’un vers (il y a des exceptions dans la poésie moderne), aux noms propres, à Monsieur, Madame, dans certains cas aux termes marquant la qualité d’une personne (Monsieur le Maire), à certains termes historiques et géographiques et après un point.

La virgule :

La virgule est une pause de courte durée.

  • Elle sépare des mots juxtaposés de même nature ;
  • Elle se place après un complément circonstanciel situé au début d’une phrase ;
  • Elle se met après une proposition circonstancielle qui commence une phrase ;
  • Elle entoure une proposition incise.

Le point-virgule :

Il marque une pause plus importante que la virgule et sépare des membres de phrase ou des phrases au sens complet, mais qui font partie d’un tout.

Les deux points :

Ils annoncent une explication, une énumération ou une citation.

Les parenthèses et le tiret :

Les parenthèses isolent une réflexion, une précision. Le tiret, en plus d’indiquer un changement d’interlocuteur dans un dialogue, peut équivaloir aux parenthèses.

Pléonasmes

Quelques tournures réputées pléonastiques
  • ainsi c’est pourquoi
  • ajouter en plus
  • au jour d’aujourd’hui
  • but final
  • car en effet
  • choisir entre deux alternatives
  • comme par exemple
  • commencer d’abord
  • comparer ensemble
  • continuer encore
  • donc par conséquent
  • enfin pour conclure
  • joindre ensemble
  • mais cependant
  • nous pourrions peut-être
  • pour terminer enfin
  • première initiative
  • préparer d’avance
  • puis ensuite, puis après
  • répéter de nouveau
  • réunir ensemble
  • s’avérer vrai
  • suivre derrière
  • voire même
Voir aussi