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Stéphane Mallarmé (1842-1898)

Stéphane Mallarmé Mallarmé est né le 18 mars 1842 à Paris. À l’âge de dix ans, après la mort de sa mère, il est mis en pension dans un établissement religieux.
Avant d’être professeur d’anglais (à Tournon, Besançon, Avignon puis Paris), Mallarmé a été employé de bureau.
Mallarmé devient célèbre quand Paul Verlaine parle de lui dans Les Poètes maudits (1884). Huysmans fera de même dans À Rebours (1884).
Passionné par la poésie et par Edgar Poe (dont il traduira les Poèmes, publication en 1888), Mallarmé fréquente les milieux parnassiens et symbolistes et côtoie, au 89 rue de Rome, Valéry, Gide, Claudel (qui a dit de lui, d’ailleurs, qu’il était un discret « homme d’intérieur »), etc. On dit qu’il a exercé sur eux une influence non négligeable et qu’il a été l’inspirateur du mouvement symboliste (ce mouvement s’opposait au naturalisme (volonté de « peindre le réel ») et voulait, au moyen des symboles, atteindre une réalité supérieure au « monde réel », c’est-à-dire accéder à une vérité supérieure et abstraite cachée derrière la réalité concrète).
L’œuvre de Mallarmé compte :

  • des poèmes parus dans des revues, dont L’Après-Midi d’un faune (1876), Hommages et Tombeaux (1877) et le fameux Un coup de dés (1897) ;
  • un recueil de poèmes dont le titre est Poésies (1887) ;
  • et une traduction des poèmes de Poe (1888).
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