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Emploi pléonastique de dont et qui

Études littéraires / Langue française / Grammaire et orthographe

Emploi pléonastique de « dont » et « qui »

Une contribution de Michel.

Les considérations suivantes sont tirées de la page « dont et l’emploi des pronoms relatifs ».

« Dont » est employé abusivement dans des expressions telles que « C’est de ce problème dont nous allons parler ». Rien ne justifie ce pléonasme syntaxique puisque le relatif « dont » exprime à lui seul le complément indirect. On doit donc écrire : « C’est de ce problème que nous allons parler », ou « C’est le problème dont nous allons parler », « dont » signifiant « au sujet duquel ». Cependant, de tels tours étaient fréquents chez les classiques, et se retrouvent même dans la littérature contemporaine : « C’est toujours des yeux de Nicolas dont je me souviens » (Marguerite Duras, La Vie tranquille).
Examinons ainsi la phrase « Je savais que le cas dans lequel je me mettais était de tous celui qui pouvait avoir pour moi, de la part de mes parents, les conséquences les plus graves, bien plus graves en vérité qu’un étranger n’aurait pu le supposer, de celles qu’il aurait cru que pouvaient produire seules des fautes vraiment honteuses » (11). On ne peut remplacer la fin par « de celles dont il aurait cru que pouvaient les produire seules des fautes vraiment honteuses ».
On omet parfois « de » devant un infinitif ; la proposition « La solution dont il se souvient avoir eu une idée » est donc parfaitement correcte.

Ne sont pas rares, dans la littérature, des tournures, assez lourdes, telles que : « Je ne voyais pas un château à droite ou à gauche sans aller chercher l’aventure que j’étais sûr qui m’y attendait » (2, page 82), « […] il commença d’habiter un livre que je projetais d’écrire, et qu’il n’est pas dit que je n’écrirai pas […] » (Gide, Si le grain ne meurt, partie 1, chapitre 6), « Par une chance que je n’ose dire que je mérite, mes enquêtes sur les nations prennent d’elles-mêmes cette forme […] » (Alain, Échec de la force), « Pour vous le dire d’un mot que je suppose que vous allez comprendre, […], nous avons dû faire taire notre passion de l’amitié » (Camus, Lettres à un ami allemand). Usuellement, on écrirait plutôt : « Un livre dont il n’est pas dit que je ne l’écrirai pas », « Par une chance dont je n’ose dire que je la mérite », « D’un mot dont je suppose que vous allez le comprendre ».

De même, on considérerait aujourd’hui qu’il y a un pléonasme dans « C’est à vous, mon Esprit, à qui je veux parler » (Boileau, Satires, satire 9), et l’on y remplacerait « à qui » par « que ».

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