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Études littéraires

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La conjonction

La conjonction

Une contribution de Michel.

La conjonction est un mot invariable qui joint deux termes d’une proposition ou deux propositions. La locution conjonctive est un groupe de mots jouant le même rôle.

La locution conjonctive de coordination unit souvent deux termes, ou deux propositions, de même fonction et de même nature (deux noms, deux adjectifs, deux propositions indépendantes…). Cela peut aussi n’être pas le cas : ainsi dans « Nous montions des murs en pierres appareillées, c’est-à-dire qui s’emboîtaient exactement » (chapitre 1), la locution « c’est-à-dire » unit « appareillées »et « qui s’emboîtaient exactement ». Dans « C’était un mercredi, le plus beau jour de la semaine, car nos jours ne sont beaux que par leur lendemain » (chapitre 10), « car » unit « beau » et « nos jours ne sont beaux que par leur lendemain ».
Les principales conjonctions de coordination sont car, et, mais, ni, or, ou, voire, c’est-à-dire [= donc, et], soit, à savoir, donc et sinon : « Ma grand-mère, qui ne fut sa femme que pendant quatre années, n’a pas pu nous dire grand-chose, sinon qu’il était très grand et qu’il riait d’un rien comme les enfants » (chapitre 4), « Cette réclusion lui était imposée par la diminution qu’elle pouvait constater chaque jour dans ses forces, et qui, en faisant de chaque action, de chaque mouvement, une fatigue, sinon une souffrance, donnait pour elle à l’inaction, à l’isolement, au silence, la douceur réparatrice et bénie du repos » (11).

La conjonction de subordination unit une proposition subordonnée conjonctive à une autre proposition. Les conjonctions de subordination sont que et ce que – qui introduisent souvent des propositions subordonnées complétives – et comme [= ainsi que, pendant que], lorsque, puisque, quand, quoique, si [= quand] – qui introduisent souvent des propositions subordonnées circonstancielles. S’y ajoutent presque toutes les locutions conjonctives formées avec « que » : afin que, à condition que, à moins que, avant que, bien que, de crainte que, de peur que, de sorte que, dès que, en attendant que, jusqu’à ce que, parce que, pour que, pourvu que, si bien que, tandis que…
Par exemple, dans « Il disait que si les prélats avaient brûlé tant de juifs et de savants, ils l’avaient fait les larmes aux yeux » (chapitre 2), le mot « si » est une conjonction de subordination. De même pour « quoique » dans « Quoiqu’elle fût encore moins âgée que moi, elle reçut mes politesses sans paraître embarrassée » (1, page 39), « Il fallait tromper la vigilance du conducteur, qui était un homme à ménager, quoiqu’il ne fût qu’un domestique » (1, page 42). Dans « Comme un soir mon père lui disait : Tu n’as donc jamais eu d’ambition ? Oh mais si, dit-il, j’en ai eu ! » (chapitre 2), le mot « comme » est une conjonction de subordination, et le mot « si » est un adverbe exclamatif. De même, dans « Comme mon père se taisait, je gardai modestement le silence », « comme » a le sens de « parce que ».

Le mot « comme », utilisé dans les comparaisons, apparaît bien comme une conjonction de subordination. « Ses yeux noirs brillaient comme des olives mûres » signifie « Ses yeux noirs brillaient ainsi qu’auraient brillé des olives mûres » (chapitre 1). « Il riait d’un rien, comme les enfants » (chapitre 4). « Je frappai la bête, non pas méchamment, mais comme pour lui donner le signal de l’effort » (chapitre 13).
On remarquera que, dans la phrase « C’est-à-dire que les cours d’histoire étaient élégamment truqués » (chapitre 2), la locution « c’est-à-dire que » apporte une idée de rectification, et que c’est une locution de coordination. De même dans « L’oncle Jules, en bras de chemise, les manches retroussées, finissait le déchargement de ses meubles, c’est-à-dire qu’il les faisait basculer du bord de la voiture sur le vaste dos d’un déménageur » (chapitre 15) ou dans « Paul, accroupi dans un coin sombre, jouait tout seul aux dominos, c’est-à-dire qu’il les plaçait bout à bout, au hasard, après des réflexions et des soliloques » (chapitre 19).
La proposition subordonnée peut-être sous-entendue, notamment après un adverbe de comparaison. « La tour est un peu plus large que haute » (chapitre 1) signifie « La tour est un peu plus large qu’elle n’est haute ». De même pour « Leur morale était aussi inflexible que celle des premiers puritains » (chapitre 2).

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Conseils de lecture

La grammaire française Le français de A à Z
La grammaire française
Pratique du français de A à Z

Voir aussi
  • Les conjonctions
  • Les propositions
  • Les propositions subordonnées
  • Dans le forum : Les conjonctions
Études littéraires / Langue française / Grammaire et orthographe

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