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Études littéraires

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Le complément d’objet indirect

Le complément indirect d’objet

Une contribution de Michel.

La technique consistant à poser, pour trouver un COI, la question « à qui », « à quoi », « de qui », « de quoi », « pour qui », « pour quoi », etc., après le verbe, est à utiliser avec circonspection. Elle ne permet souvent pas de distinguer les COI et les compléments circonstanciels, ainsi qu’il est expliqué sur cette page. M. Grevisse écrit « La frontière entre le complément d’objet indirect et le complément adverbial n’est pas toujours très nette. Il n’est d’ailleurs pas indispensable de trancher les cas douteux ».

La possibilité de remplacer certains COI par des pronoms personnels, n’est nullement spécifique aux COI. Ainsi, dans « Cet être intelligent est donc sujet à des imperfections. Mais toute idée d’imperfection suppose l’idée d’un être plus parfait ; de l’idée du parfait naît l’idée de l’infini. D’où lui naît cette idée ? » (Antoine Léonard Thomas, Éloge de Descartes), le pronom « lui » remplace « à l’homme », mais les grammaires précisent que « lui » n’est pas ici un COI du verbe « naître ».

La pronominalisation par « en » ou « y » est souvent possible pour un COI comme pour un CC (complément circonstanciel). Ainsi, « Je range mes livres dans les cartons » devient « Je les y range », où « y » remplace le CC « dans les cartons » ; mais « Je pense à Marie » devient aussi « J’y pense », où « y » remplace cette fois le COI « à Marie ». De même, « Il arrive de Paris » devient « Il en arrive », où « en » remplace le CC « de Paris », tandis que « Les agriculteurs profitent de la hausse des prix alimentaires » devient « Ils en profitent », où « en » remplace le COI « de la hausse ».

De même, la possibilité de remplacer le complément du verbe par un adverbe ne signale pas les compléments circonstanciels. Ainsi « Je vais à Paris » peut être remplacé par « Je vais loin », où « loin » remplace le CC « à Paris » ; mais « Je reviens sur ma décision » peut être remplacé par « Je reviens dessus », où « dessus »remplace le COI « sur ma décision ».

Dans « je parle à quelqu’un de quelque chose », il y a deux COI, qui sont « à quelqu’un » et « de quelque chose ». Mais le même verbe « parler » est couramment employé sans aucun complément (« je parle »), ou bien suivi de toutes sortes de compléments qui ne sont pas des compléments d’objet : je parle avec quelqu’un, devant quelqu’un, pour quelqu’un, au nom de quelqu’un, en faveur de quelqu’un, à propos de quelque chose, je parle lentement, vite, je parle français, je parle le français, je parle en français, je parle à voix haute…

Dans ce poème de Victor Hugo (Les Contemplations, livre 1, poème 11), les COI ont été mis en gras :

« J’avais douze ans ; elle en avait bien seize.
Elle était grande, et, moi, j’étais petit.
Pour lui parler le soir plus à mon aise,
Moi, j’attendais que sa mère sortît ;
Puis je venais m’asseoir près de sa chaise
Pour lui parler le soir plus à mon aise.

Elle disait de moi : C’est un enfant !
Je l’appelais mademoiselle Lise ;
Pour lui traduire un psaume, bien souvent,
Je me penchais sur son livre, à l’église ;
Si bien qu’un jour, vous le vîtes, mon Dieu !
Sa joue en fleur toucha ma lèvre en feu.

Jeunes amours, si vite épanouies,
Vous êtes l’aube et le matin du cœur.
Charmez l’enfant, extases inouïes !
Et, quand le soir vient avec la douleur,
Charmez encore nos âmes éblouies,
Jeunes amours, si vite évanouies ! ».

Le COI peut être un groupe nominal, un pronom, une proposition infinitive (comme dans « Cela a suffi à le tromper dans ses calculs »), une proposition subordonnée (comme dans « Il parla à qui voulait bien venir », ou dans « Je tiens à ce qu’il soit là »).

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Conseils de lecture

La grammaire française Le français de A à Z
La grammaire française
Pratique du français de A à Z

Voir aussi
  • Le complément d’objet direct
  • Dans le forum : Le complément d’objet indirect
Études littéraires / Langue française / Grammaire et orthographe

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