Attention, je ne veux pas dire que cela soit contradictoire, j'ai bien dit inusuel. Sur Chrétien de Troyes je comprends, cela a son sens : c'est un auteur clef de la littérature française (ainsi que Marie de France ou Christine de Pisan), mais Aspremont me semble assez méconnu pour ne pas tomber. La question est : un dix-neuviémiste qui corrige la dissertation, est en mesure de juger le candidat sur Aspremont? Il se peut que non.
Pour répondre à Laoshi: une personne avec un cursus en LC pourrait ne jamais avoir fait de littérature médiévale de sa vie avant l'agrégation (prépa + L3 + Master LC on pourrait ne jamais voir quoi que ce soit en médiévale, a fortiori si l'on khûbe et passe directement en master après : je connais plusieurs agrégatif et agrégés qui sont ou ont été dans ce cas).
Le fait qu'on ait une épreuve dédiée en LC à l'oral est bien vrai (c'est d'ailleurs la seule œuvre de littérature française sur laquelle on est sûr qu'on sera interrogé) mais il s'agit de traduction et commentaire et c'est à l'oral, il y a plus de temps pour la préparer (et le coefficient n'est sans doute pas le même qu'en dissertation). Je ne dis pas que cette période ne doit pas tomber en dissertation, je dis seulement que si elle ne tombe pas en dissertation en LM depuis au moins 20 ans, on doit constater un fait établi et se préparer de conséquence. Chrétien de Troyes en LC est tout à fait justifiable et compréhensible, mais je doute qu'on le fera avec Aspremont. Par ailleurs j'apprécie, par exemple, cette période beaucoup plus que le XIXème et je trouve sacrosaint qu'on l'ait à l'agrégation, mais il faut également constater qu'en dissertation il est rare de l'avoir et avec Aspremont je pense que la donne ne changera pas : si Marie de France n'est pas tombée l'an dernier...