Gaudé, Eldorado - Sujet d'invention : un ami tente de dissuader Soleiman...
Je dois faire un sujet d'invention: Quelques jours avant son départ, Soleiman rencontre un ami parti en Europe et qui en est revenu. Ce dernier devinant ses projets tente de le dissuader. Vous raconterez la scène en conservant les modalités narratives du roman et en introduisant un dialogue argumentatif relatant leur échange.
Voici mon récit,je ne sais pas si j'ai fait du hors sujet ou non:
Lors de mes préparatifs pour mon long voyage. Je me rend au puit de mon village J'aperçois Mamadou,mon vieil ami, on habitait tout les 2 dans le même village. Il est assis au coin,sa tête baissé et regarde par terre comme si rien ne le préoccuper.Il me paraît à voir beaucoup souffert,ses vêtements sont en mauvaise état. Il est sec et maigre. Je l'interpelle,aucune réponse. Je vais près de lui,pose ma main sur son épaule. Il lève la tête,son visage est pâle et livide. Ses yeux paraient couvert d'une taie transparent. Je m'assoit à côté de lui et prononce c'est mots:" N'espère jamais qu'il existe une société parfaite créée par des humains.
-Pourquoi,lui répondit.
-Tu sais que j'étais partie en Europe.
- Oui,moi aussi je vais y aller dans quelques jours
- C'est en ce monde s'imposture que j'ai perdu tout espoir".
C'est alors qu'il me raconte son périple.Par cinq mois de marche dans le désert avec trois copains de son village. Arrivés à Zuwara sur la côte libyenne, ils découvrent des conditions de vie plus dangereuses encore qu'au Soudan. C'est là que Mamadou et ses amis rencontrent ceux qui leur promettent une traversée vers l'Europe."On marchait dans la ville quand ils sont venus vers nous. J'étais content quand ils m'ont parlé d'une possibilité de fuir, de rejoindre l'Italie. Ils nous ont emmenés en voiture jusqu'à un hangar, où on a retrouvé plein d'autres Africains de différents pays. Dans ce hangar, nous sommes restés quinze jours. Il faisait chaud, nous n'avions pas de lumière. Juste un petit pain par personne par jour. Quand j'ai protesté pour avoir plus de nourriture, je me suis fait tabasser .Quand on est entrés dans l'eau, on a distingué le bateau dans l'obscurité",se souvient Mamadou.Pendant 3 jours ils étaient sur le bateau sans nourriture et ni eau. Il vit les personnes du bateaux mourir un par un.Mamadou les yeux embués, raconte : "C'était tellement l'horreur... je n'ai pas vu tout de suite que mes trois amis étaient parmi ceux qui avaient coulé... C'est quand on a été secourus que je les ai cherchés et que j'ai compris que je ne les reverrais jamais. Si tu savait a quel point sa fait de perde quelqu'un de cher à tes yeux. Après être arrivé en Europe,les gens te regardaient d'une manière méprisable,d'autre craché sur nous comme si qu'on était pas la bienvenue dans leur territoire. Quand j'allais dans les ruelles les passant se moquait de moi,les policier m'abbataient. Je devais chercher un emploi mais personne ne m'embauché dans le cas contraire on me discriminé et enlever la moitié de mon salaire,je ne pouvais même pas me payer à manger alors une maison sa serait encore pire.Je me suis débrouillé seul personne.L'Europe est une société de personnes aisé,j'y n'était pas à ma place. Tu veux allait en Europe...un monde où tu ne sera pas accepté.
- Je crois fermement: les personnes qui ont la capacité de changer ce monde
- Tu es bien optimiste,tu veux changer le monde? Je comprend tout le monde veut faire ça.Mais le monde est bien cruelle après tout personne n'est vraiment responsable. Nous n'y pouvons rien, c'est le monde qui est ainsi fait Et qui nous a imposé son incapable cruauté.Les fort continuent d'avancer et les faibles reste au point de départ.
-Dans ce monde où on est forcé de tout perdre,tout ce qu'on souhaite ce sont des liens. Pouvoir se dire que nos actions,que notre vie n'a pas été vaine. Voilà ce qu'est l'espoir.
- Tu rêve beaucoup,mais c'est toujours mieux de rêver que de vivre dans la réalité". Sur le coup il se lève et parti sans un mot,nos regards se sont croisés. Ses yeux me disaient de ne pas y aller, que le danger m'attend là-bas.Je ne savais plus quoi faire.