Je crois que cela t'a déjà été précisé sur l'autre fil : infinitif + imparfait latin.
Non, non, on n'avait abordé que le futur.
Tu remarques bien que les fins de terminaison du conditionnel sont toutes identiques à celles de l'imparfait de l'indicatif, pour tous les verbes.
Tout à fait, ce qui en fait, il me semble, l'un des temps les plus faciles à conjuguer/orthographier.
Comment cela, "à ce point" ? Il n'y a que ai as a.... Donc seulement les trois premières personnes et seulement pour les verbes du 1er groupe. Si le passé simple était lui aussi issu d'une combinaison infinitif + présent du verbe avoir, on ne voit pas pourquoi ça se limiterait au 1er groupe et aux personnes du singulier, ni comment cette combinaison aurait pu donner à la fois le passé simple et le futur simple...
Je trouvais que c'était beaucoup déjà les trois premières personnes du singulier — c'est quand même la moitié des personnes —, même s'il est vrai que cela ne concerne que le premier groupe.
Pour le reste, je suis comme toi, je ne vois pas non plus pourquoi ça aurait pu se produire comme tu le décris, mais comme je vais de surprise en surprise depuis que je suis ici, je m'attends à tout avec cette langue maintenant.
Après, je n'ai pas parlé de l'infinitif. C'est-à-dire qu'on pourrait peut-être expliquer cette présence du verbe "avoir" au passé-simple autrement que par une combinaison "infinitif + habeo", avec je-ne-sais-quoi à la place de l'infinitif.
Donc en fait, en latin, si je comprends bien, les temps futur et conditionnel n'existent pas vraiment, ce sont plutôt des périphrases verbales, non ?