Je me suis souvent expliqué là-dessus. Je n'ai pratiquement rien retiré de l'enseignement en université ni, d'une façon générale, de l'enseignement scolaire. Bien sûr, j'y ai découvert des domaines que je ne connaissais pas, ce qui m'a donné l'envie de me cultiver, mais j'ai fait la suite du chemin moi-même. Je me suis inscrit à l'université pour avoir beaucoup de temps libre afin de me cultiver et me distraire. Je n'aurais pas tenu une journée en prépa, et je constate que cela ne m'aurait pas conduit plus loin.
Ah ! si, j'aurais peut-être acquis des techniques qui m'auraient évité d'avoir une note infamante à une épreuve décisive de l'agrég quand je l'ai passée la première fois.
Mais je l'ai préparée sans aide (si ce n'est celle du CNED, presque inutile). Et vous savez, il ne faut pas avoir une trop haute idée de ce concours. Il est assez accessible certaines années.
Si je sais lire le latin, et surtout le grec et l'ancien français, je ne le dois qu'à moi-même, personne ne m'a appris, ce sont les textes qui sont mes seuls maîtres. Du reste, en fac, jamais on a exigé que les étudiants sussent lire fluidement dans les langues pré-citées, ce qui est un comble.
Dans d'autres domaines encore, je me suis toujours cultivé seul.
Si vous voulez la suite, apportez-moi un divan.