Master recherche : littérature française ou littérature comparée ?
Cher tous,
Actuellement en dernière année de Licence de Lettres Modernes à Paris-Sorbonne, je commence à réfléchir à un sujet de recherches pour l'année prochaine. Et je dois vous avouer que la tâche est ardue quand on a des goûts littéraires aussi vastes et divers que les miens.
L'hésitation vient d'abord du domaine de recherches, comme vous aurez pu le lire dans le titre.
Je suis en général plus attiré par les thématiques de recherches de la littérature comparée, notamment pour la mythopoétique qui me passionne beaucoup. De plus, j'ai eu au cours de mes études souvent une certaine complicité intellectuelle avec des enseignants-chercheurs en littérature comparée qui je le sais, accepteraient tout à fait de prendre en charge mon mémoire. Seulement, j'ai une crainte pour la recherche dans cette discipline : je suis très mauvais en langues vivantes... En fait, je ne maîtrise que l'anglais (et encore, si on peut parler de maîtrise...), et la plupart des textes qui m'intéressent pour mon mémoire sont de langue allemande, langue que je n'ai jamais apprise, ou en grec ancien (or, je suis latiniste). Mais dans la mesure où en littérature comparée nous travaillons toujours sur des traductions, est-ce absolument nécessaire de maîtriser ses textes en langue originale ?
Ainsi, le master de littérature française me paraît être un gage de sécurité dans la mesure où nous ne travaillons que sur des oeuvres françaises... Mais là où j'ai des thématiques précises en tête et que je connais des professeurs avec lesquels j'ai envie de travailler pour la littérature comparée, en littérature française je n'ai aucune idée de sur quoi je pourrais travailler exactement (mes goûts allant de Racine à Baudelaire en passant par Robbe-Grillet et Madame de La Fayette...) et je n'ai jamais connu encore malheureusement un professeur de littérature française à Paris IV qui m'ait transcendé au point de vouloir travailler avec lui.
Merci à tous pour votre lecture.