Diderot, Jacques le fataliste

Jacques et son maître cheminent... Jacques parvient difficilement à raconter ses amours, tant son maître - et l'auteur - prennent plaisir à l'interrompre. Blessé à la bataille de Fontenoy, il est recueilli dans une chaumière et soigné par un chirurgien qui l'héberge. Enlevé par des brigands, il se retrouve au château de M. Desglands où il fait la rencontre de Denise, fille d'une servante.
Le maître, à son tour, conte ses amours avec Agathe; à la fin du livre, il tuera son rival le chevalier de Saint-Ouen, qui lui avait fait endosser la paternité de l'enfant d'Agathe. Le but de son voyage était de payer la pension alimentaire  de cet enfant. Jacques, emprisonné à la place de son maître en fuite, est délivré par la bande de Mandrin, puis retrouve son maître et Denise, qu'il finira par épouser.
Ce récit est constamment coupé par des digressions philosophiques et des interventions directes de l'auteur, qui "démythifie" l'illusion du réel. Il y a aussi une certain nombres de "récits dans le récit", recueillis ici ou là, suivant les rencontres du duo; ainsi le récit de Mme de la Pommeraye qui, pour se venger des infidélités du marquis des Arcis, lui fait épouser une gourgandine qu'il prend pour une dévote. Le marquis ne découvre la supercherie que le lendemain du mariage!

Comme tu le vois, le livre n'est pas facile à résumer!