Bonjour 
Je suis aussi à la recherche d'un plan pour ce poème, pour mon oral du bac, et j'ai du mal également; pour l'instant, j'en suis là :
I. Une présence nocturne oppressante sous un toit :
a) Description vraisemblable d'une maison sous l'emprise de la nuit :
- Une maison qui dort ("dans le silence en noir de nos demeures" v1)
- Mélange d'obscurité et de silence (allitérations [n] nuit/noir/nos = renforcement obscurité profonde + assonnances [an] "dans le silence en" v1 = renforcement silence profond + "sons morts", "plomb" v9 )
- "Nos" v1 > familier au lecteur, connu de tous.
- Architecture de la maison : lieu de passage ("escaliers", v3)
b) Une nuit pénétrante :
- Maison fermée, éteinte (inquiétude dans le noir : "cercueils scellés ... le mur froid" v14)
- Lueur pâle > lune, intrus ? (renforce inquiétude, peur : "lunes ... blêmes" v8)
- Obscurité et silence grandissants ("bornes d'ombre" v13)
II. Sous ce toit, des habitants...
a) Un éveil nocturne :
- Focalisation interne, ils ne dorment pas (découverte de la nuit qui s'introduit dans un cadre familier + allitérations et assonnances citées au dessus = impressions personnelles + "vieilles servantes" v21)
- Début du réveil > silence de plomb > vraisemblable ("sons morts", "plomb" v9)
b) Une obscure sensation :
- Impressions d'une obscurité grandissante, mais pas si silencieuse que ça (allitérations + omniprésence "horloge" (v4,8,12,16,17) la nuit venue = seules à rompre silence, mais à le rendre aussi plus épais : c'est le centre, le coeur de la maison, dont on n'entend les battements qu'à ce moment : "horloges ... voix" v12, "babil des secondes minimes" v11 etc)
- Nuit qui s'introduit peu à peu dans un cadre familier > peur (on ne prend conscience que la nuit de moindres choses présentes également le jour, ce qui renforce l'inquiétude)
III. ... Réveillés par cette maudite horloge !
a) Une horloge simple à première vue :
- Accessoires techniques ("plomb, marteaux, limes" v9, "béquilles et bâtons" (aiguilles?) v9 qu'on ne voit que la nuit, mécanisme complexe et savant, car présence sonore)
- Esthétique vraisemblable ("émaux naïfs ... emblèmes" v5, "fleurs d'antan" v6 > décorée de motifs surannés, démodés + "chiffres maigres et vieux" v6 > chiffres romains, "lunes ... blêmes" > éclairage pâle, cadran circulaire ? > a une présence dans la maison)
b) Le tambour de la nuit :
- Un rythme omniprésent ("marteaux, sons, notes" v9, "babil" v11, "mots sournois" v10, "voix" v12 > rythme la vie, mais on ne s'en aperçoit que la nuit, quand l'horloge devient le coeur de la maison + "béquilles et bâtons qui se cognent, là-bas" : allitérations [ b ] et [c] + composition du poème : quatrains, puis à la fin, sixtain : dérèglement de la versification du temps )
- Mécanisme savant qui effraie (on s'aperçoit finalement que le "narrateur" hallucine à cause de l'horloge qui l'effraie : "serrent ma peur en leur compas" v24, donc les aiguilles ou le balancier.
Voilà, j'espère t'avoir fourni un bon plan (du moins j'espère que c'est le bon, puisque je vais m'en servir pour mon oral blanc !) 