Bonjour.
Jeunes gens, il faut vous mettre à la place du correcteur! C'est d'ailleurs une excellente habitude...
Le correcteur a non pas une copie (la vôtre) à corriger, mais cinquante, cent, voire bien davantage. Et je peux vous dire que rien n'est plus fastidieux que corriger beaucoup de copies en temps très limité.
Au bout de quelques heures, cela devient un travail à la chaîne particulièrement ingrat, et le correcteur n'aspire plus qu'à une chose: en finir!
Dans ces conditions, soyez sûrs que s'il y a une chose qu'il déteste, c'est devoir s'arrêter, revenir en arrière, ou tourner des pages en se grattant la tête et en se demandant "Mais! Où donc cette andouille a-t-elle fourré son annonce de plan?"
L'annonce de plan doit être aussi claire que possible; elle ne saurait jamais être trop limpide. Et pour la même raison que précédemment: après des heures de correction, l'attention s'émousse, la bonne volonté se relâche, l'irritabilité augmente. Si par malheur on ne voit pas très bien quelles sont les limites entre les parties ou combien vous en annoncez, le correcteur vous rendra responsable de ce flou (fût-il "artistique" à vos yeux).
Règle absolue: une annonce de plan formulée dans les termes les plus clairs, et avec une proposition indépendante par partie annoncée.
Oui, c'est bourrin. Ignorez ce conseil à vos risques et périls.