Merci infiniment pour vos conseils, Jean-Luc, et désolée d'être aussi impatiente...
C'est vrai que mon plan me paraît plus logique et cohérent avec ces modifications que vous m'avez proposées. La problématique aussi: il vaut mieux dire "intérêt", vous avez raison.
Le seul petit problème est que je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire par "mécanisation de l'humain". (Mécanisation?)
Mais je développerai tout de même la caricature et le déterminisme.
Pensez-vous que je doive développer les autres sentiments ou réactions du lecteur face aux personnages de roman?
c'est une des premières idées que j'ai eues en lisant le sujet pour la première fois, mais je commence à penser que c'est pas la peine d'en parler, ou alors très peu (une ou deux phrases + peut-être un exemple), dans le II, car en réfléchissant bien, c'est vrai que admiration et pitié sont les deux principaux sentiments qu'on éprouve pour un personnage de roman: il peut y en avoir d'autres, mais ils sont "secondaires", leur importance est souvent réduite par rapport à ces deux-là.
Merci encore une fois!
Avez-vous des idées pour le début d'une bonne introduction?
Je ne sais pas quoi mettre...
Que pensez-vous de cette intro?
Les fonctions et intérêts du roman, genre littéraire aux contours relativement flous, font depuis les origines de ce dernier l'objet de débats véhéments et analyses approfondies qui aboutissent parfois à la définition de différentes conceptions du genre romanesque. Ainsi, Georges Duhamel, grand écrivain humaniste contemporain, affirme, dans son Essai sur le roman, que "but suprême du romancier est de nous rendre sensible l'âme humaine, de nous la faire connaître et aimer dans sa grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires comme dans ses défaites", et il conclut: "admiration et pitié, telle est la devise du roman". Que peut-on penser de la conception du roman que revèlent ces affirmations? Autrement dit, le but du romancier se limite-t-il vraiment à un intérêt psychologique qui se traduit par l'importance accordée aux personnages?
Nous verrons dans une première partie que le romancier nous fait, en effet, à travers ses personnages, connaître et aimer l'âme humaine, mais surtout dans ses extrêmes, comme le soulignent les antithèses grandeur/misère, victoires/défaites (est-ce un parallélisme oppositionnel?). Dans un deuxième temps, nous montrerons que les personnages de roman ne nous permettent pas toujours de mieux connaître et aimer l'âme humaine dans toute sa complexité, pour enfin analyser, dans une troisième partie, les autres fonctions du roman, dont la seule existence prouve que cette conception du roman est bien trop restrictive.
merci!