Merci.
Mais , pourtant, ne dira - t - on pas :
"Il travaillait aujourd'hui, mais il avait été malade la semaine précédente et n'avait donc pas travaillé cette semaine-là "
?
Selon vous, est-ce donc la simple conjonction "car" qui impose le changement de temps de manière a priori peu logique ? Ci-dessus, la conjonction "et" ne nuit pas au maintien du plus-que-parfait.
La phrase "Il travaillait aujourd'hui, mais il n'avait pas travaillé la semaine précédente car il était malade" parait naturelle, mais l'emploi de l'imparfait ne constitue-t-il pas là un abus, même si cet abus est consacré par l'usage ?Si vous voulez, vous pouvez remplacer "être malade" par "se promener" :
"Il travaillait aujourd'hui, mais il s'était promené la semaine précédente et n'avait donc pas travaillé cette semaine-là "
"Il travaillait aujourd'hui, mais il n'avait pas travaillé la semaine précédente car il se promenait"
"Il travaillait aujourd'hui, mais il n'avait pas travaillé la semaine précédente car il s'était promené"
Je crois en effet que le verbe d'état fausse la perception du sens.
Le plus-que-parfait est censé décrire une action située dans le passé en référence à une autre action passée moins éloignée (décrite ici par l'imparfait initial "il travaillait aujourd'hui"). Si l'on utilise d'abord le plus-que-parfait, puis l'imparfait lors de la description la plus éloignée dans le temps, n'y a- t -il pas une légère incohérence logique ?Si le deuxième imparfait est valide, c'est donc qu'il est licite de changer de référent temporel en cours de phrase. Est-ce le cas?