Musset, Lorenzaccio, acte II, scène 1
Bonjour, bonjour.
Voilà, je suis en seconde, et le professeur nous a demandé de réaliser des commentaires de textes sur trois passages qu'elle nous a choisi. Parmi les trois j'en ai fais 2 (Acte 1 scène 1 & Acte 4 scène 2). Maintenant je dois attaquer l'acte 2, scène 1 !
Voici le passage à étudier :
"PHILIPPE, dans son cabinet — Dix citoyens bannis dans ce quartier-ci seulement ! le vieux Galeazzo et le petit Maffio bannis, sa sœur corrompue, devenue une fille publique en une nuit ! Pauvre petite ! Quand l'éducation des basses classes sera-t-elle assez forte pour empêcher les petites filles de rire lorsque leurs parents pleurent ! La corruption est-elle donc une loi de nature ? Ce qu'on appelle la vertu, est-ce donc l'habit du dimanche qu'on met pour aller à la messe ? le reste de la semaine, on est à la croisée, et, tout en tricotant, on regarde les jeunes gens passer. Pauvre humanité ! quel nom portes-tu donc ? celui de ta race, ou celui de ton baptême ? Et nous autres, vieux rêveurs, quelle tache originelle avons-nous lavée sur la face humaine depuis quatre ou cinq mille ans que nous jaunissons avec nos livres ? Qu'il t'est facile à toi, dans le silence du cabinet, de tracer d'une main légère une ligne mince et pure comme un cheveu sur ce papier blanc ! qu'il t'est facile de bâtir des palais et des villes avec le petit compas et un peu d'encre ! Mais l'architecte, qui a dans son pupitre des milliers de plans admirables ne peut soulever de terre le premier pavé de son édifice, quand il vient se mettre à l'ouvrage avec son dos voûté et ses idées obstinées. Que le bonheur des hommes ne soit qu'un rêve, cela est pourtant dur ; que le mal soit irrévocable, éternel, impossible à changer... non ! Pourquoi le philosophe qui travaille pour tous regarde-t-il autour de lui ? voilà le tort. Le moindre insecte qui passe devant ses yeux lui cache le soleil. Allons-y donc plus hardiment ! la république, il nous faut ce mot-là. Et quand ce ne serait qu'un mot, c'est quelque chose, puisque les peuples se lèvent quand il traverse l'air... Ah ! bonjour, Léon. (Entre le prieur de Capoue.)"
Est-ce que vous pouvez m'aider à dégager mes axes de lectures s'il vous plait.
Je pensais mettre ceci comme dans mon intro, elle est pas terminée, bien entendue, j'ai bien entendu développé sur l'oeuvre de Musset... :
"La scène 1 de l’acte II de Lorenzaccio s’ouvre sur un monologue de Philippe Strozzi au cours duquel celui-ci s’indigne quant à la déchéance du peuple."
Merci d'avance et bonne journée !