Le passage du texte de Camus concerne les toutes dernières lignes :
"Su port obscur montèrent les premières fusées de réjouissances officielles. La ville les salua par une longue et sourde exclamation. Cottard, Tarrou, ceux et celles que Rieux avait aimés et perdus, tous, morts ou coupables, étaient oubliés. […] le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse."
Je ne peux situé celui de Tournier, mais en voilà le début de l'extrait :
"Ils venaient de Reval et de Pernau en Estonie, de Riga et de Libau en Lettonie, de Memel et de Kwono en Lituanie, et il attiraient moins l'attention que les autres réfugiés parce qu'ils voyageaient principalement la nuit, sous une escorte de SS, qui le faisait le vide autour d'eux. […] Il reprit au pas le chemin de Kaltenborn. La citadelle était encore à une bonne vingtaine de kilomètres ; il y arriverait, comme il le souhaitait, avant le levé du jour."
Je ne peux pas situé non plus le l'extrait du texte de Modiano :
"A cause du trop plein du camp et en prévision des convois qui viendraient de zone libre, les autorités décidèrent d'envoyer de Drancy au camp de Pithiviers les juifs de nationalité française, le 2 et le 5 septembre. […] Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorité dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l'Histoire, le temps -tout ce qui vous souille et vous détruit- n'auront pas pu lui voler."