Hugo, Les Travailleurs de la mer, II, 1, 13 - Une des merveilles de cette caverne, c’était le roc...
escusez moi encore une fois :S
J'ai un extrait de texte de Victor Hugo des travailleurs de la mer où je dois faire un explication de texte, je sais qu'il faut que je prenne chaque phrase pour les expliqué mais je ne comprend pas trop le texte.
Voici le texte:
Une des merveilles de cette caverne, c’était le roc. Ce roc, tantôt muraille, tantôt cintre, tantôt étrave ou pilastre, était par places brut et nu, puis, tout à côté, travaillé des plus délicates ciselures naturelles. On ne sait quoi, qui avait beaucoup d’esprit, se mêlait à la stupidité massive du granit. Quel artiste que l’abîme ! Tel pan de mur, coupé carrément et couvert de rondes bosses ayant des attitudes, figurait un vague bas-relief ; on pouvait, devant cette sculpture où il y avait du nuage, rêver de Prométhée ébauchant pour Michel-Ange. Il semblait qu’avec quelques coups de marteau le génie eût pu achever ce qu’avait commencé le géant. En d’autres endroits la roche était damasquinée comme un bouclier sarrasin ou niellée comme une vasque florentine. Elle avait des panneaux qui paraissaient de bronze de Corinthe, puis des arabesques comme une porte de mosquée, puis, comme une pierre runique, des empreintes d’ongle obscures et improbables. Des plantes à ramuscules torses et à vrilles, s’entrecroisant sur les dorures du lichen, la
couvraient de filigranes. Cet antre se compliquait d’un alhambra. C’était la rencontre de la sauvagerie et de l’orfèvrerie dans l’auguste et difforme architecture du hasard.
Merci de votre réponse.