Prépa littéraire Licence lettres modernes
Capes lettres modernes
Bonsoir,
J'ai bientôt 23 ans et je viens d'être acceptée en master MEEF lettres. Mon parcours est un peu atypique. En effet, j'ai fait des études de droit et j'ai validé ma L1 mais je me suis réorientée en lettres parce que je savais que je voulais devenir professeur de français. Seulement voilà, je doute de plus en plus de ma "vocation" en ce moment. Je suis prête à faire beaucoup de sacrifices pour devenir prof, mais mon père a des problèmes de santé plutôt conséquent et j'ai peur d'être mutée à l'autre bout de la France, même dans deux ans.
J'ai aussi peur de ne pas être assez forte pour être capable de gérer des élèves, de ne pas être assez "douée" pour préparer des cours.
Je me laisse sans doute un peu trop envahir par mes inquiétudes, mais j'aimerais beaucoup avoir les avis de professeurs qui officient dans le second degré.
Merci d'avance pour vos réponses.
J'ai bientôt 23 ans et je viens d'être acceptée en master MEEF lettres. Mon parcours est un peu atypique. En effet, j'ai fait des études de droit et j'ai validé ma L1 mais je me suis réorientée en lettres parce que je savais que je voulais devenir professeur de français. Seulement voilà, je doute de plus en plus de ma "vocation" en ce moment. Je suis prête à faire beaucoup de sacrifices pour devenir prof, mais mon père a des problèmes de santé plutôt conséquent et j'ai peur d'être mutée à l'autre bout de la France, même dans deux ans.
J'ai aussi peur de ne pas être assez forte pour être capable de gérer des élèves, de ne pas être assez "douée" pour préparer des cours.
Je me laisse sans doute un peu trop envahir par mes inquiétudes, mais j'aimerais beaucoup avoir les avis de professeurs qui officient dans le second degré.
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Réponses
À moins de bénéficier d'une situation plus avantageuse (rapprochement de conjoint par exemple), la norme pour les jeunes enseignants du public reste de se retrouver nommé, après le concours, dans une académie lointaine. Il faut le prendre en compte. Malheureusement, les ascendants ne sont pas pris en compte (c'est le rapprochement de conjoint et les enfants qui sont considérés) lors des questions de mutation.
@Ammy : "On ne part pas bien longtemps" ? J'ai un doute, là. Cela dépend, certes, de l'endroit où l'on veut retourner.
Laura, puisque tu vas découvrir le master MEEF, tu vas pouvoir te faire une idée plus concrète de ce qu'est le métier, ce qui ne peut que t'aider par rapport à ton questionnement actuel. Il y a beaucoup d'aspects auxquels on ne pense pas forcément (le suivi des élèves, le rapport aux collègues et aux parents d'élèves, la discipline, le fait qu'on se retrouve devant un public d'adolescents parfois terribles, etc.). Si tu aimes vraiment bien la pédagogie et la didactique, tu pars avec des avantages, bien entendu.
Les académies où il est le plus facile d'être titularisé dès le début de la carrière sont celles où la barre de mouvement est la plus basse (par exemple, étant agrégé avec quelques années d'ancienneté due à la scolarité à l'ENS, je disposais cette année de 28 points, ce qui m'a permis d'obtenir une affectation en lettres classiques dans l'académie de Nancy-Metz). Divers facteurs, dont notamment le lieu de résidence du conjoint éventuel, permettent d'obtenir plus de points pour tel ou tel vœu.
Cette année, un jeune professeur de lettres modernes avec le minimum de points pouvait obtenir son affectation sans aucun problème dans les académies d'Amiens, Créteil, Dijon, Nancy-Metz, Reims et Versailles, ainsi qu'en Guyane ou à Mayotte.
Pour connaître la liste des barres par discipline, voyez ici : https://www.snes.edu/Barres-des-mouvements-Inter-academiques-2013-2018.html (regardez sur plusieurs années pour vous faire une idée des tendances).
Cordialement,
Bref en connaissant le nombre de points qu'il faut pour ton académie, le nombre de points dont tu disposeras dans ta situation, tu peux te faire une idée.
Un des meilleurs moyens de tâter le terrain est de faire un remplacement d'autant que les conditions ne sont pas toujours faciles, c'est un bon galop d'essai.
C'est sûr que si on y résiste, on est taillé pour être enseignant.
Dans mon cas ça m'a donné la certitude que j'étais faite pour ça et que je pouvais passer le concours sans risquer de me retrouver dans une impasse.
Manque de souplesse sans doute.