Quelle sauvagerie de bête sauvage, quelle Scylla, quelle Charybde absorbant la mer d'Ausonie et de Sicile ou quel Etna pressante du Titan respirant difficilement bouillonnera sous de si grandes menaces?
(3) Formellement juste, mais peux-tu me dire quel est le sens général de ce passage ? Que veut montrer Médée ? Et d’ailleurs, à qui s’adresse-t-elle ?
--->Dans ce passage, nous voyons les conséquences éventuelles que pourraient occasioner la colère de Médée.
Ici, Médée dialogue avec sa nourisse.
Non rapidus amnis, non procellosum mare
pontusve coro saevus aut vis ignium
adjuta flatu possit inhibere impetum
irasque nostras: sternam et evertam omnia.
Le fleuve rapide, la mer orageuse, la haute mer rendue sauvage par le Corus où la force du feu aidé par la zéphyr ne pourraient guère stopper cet élan et nos colères: Je renverserai et détruirai tout.
--->j'aimerais savoir, le petit -ve derriere pontus, à quoi sert-il?
Très bien, merci pour cette précision, ainsi je change la virgule en que dans la seconde partie:
Non rapidus amnis, non procellosum mare
pontusve coro saevus aut vis ignium
adjuta flatu possit inhibere impetum
irasque nostras: sternam et evertam omnia.
Le fleuve rapide, la mer orageuse que la haute mer rendue sauvage par le Corus où la force du feu aidé par la zéphyr ne pourraient guère stopper cet élan et nos colères: Je renverserai et détruirai tout.
Tu as mal compris ce que disait Jehan, et -ve signifie "ou" ; c'est bien ainsi que tu l'as traduit dans cette phrase :
Quelle sauvagerie de bête (sauvage), quelle Scylla, quelle Charybde absorbant la mer d'Ausonie et de Sicile ou quel Etna pressante(1) du Titan(2) respirant difficilement bouillonnera sous(3) de si grandes menaces?
(1) Le participe présent est invariable en français !
(2) Pourquoi "du Titan" ? Je t'ai dit que c'était le COD de premens.
(3) Je préférerais "de", comme dans l'expression "bouillir de colère".
Le fleuve rapide, la mer orageuse, (1)la haute mer rendue sauvage par le Corus où(2) la force du feu aidé par la zéphyr(3) ne pourraient guère(4) stopper cet(5) élan et nos colères: Je renverserai et détruirai tout.
(1) Là, il faut placer "ou".
(2) Sans accent !
(3) ??? flatus = le souffle du vent.
(4) Léger faux-sens. Pour traduire non en tête de phrase , je te conseille la tournure suivante : "Ce n'est pas le fleuve rapide, ce n'est pas... ou... ou... qui pourraient stopper..."
(5) Le démonstratif n'est pas dans le texte. En fait, nostras (de noster) s'accorde avec iras, mais porte à la fois sur impetum et sur iras. C'est ce qu'on appelle l'accord de proximité.
C'est dur, mais on y est presque. Il faut dire que les textes poétiques sont particulièrement difficile à bien traduire.
Quelle sauvagerie de bête , quelle Scylla, quelle Charybde absorbant la mer d'Ausonie et de Sicile ou quel Etna accablant le Titan respirant difficilement bouillonnera de si grandes menaces?
Ce n'est pas le fleuve rapide, ce n'est pas la mer orageuse ou encore la haute mer rendue sauvage par le Corus ou bien la force du feu aidé par le souffle du vent qui pourraient stopper nos élans et nos colères: Je renverserai et détruirai tout.
N.b.: Dans cette trad, je me suis permis d'ajouter le bien et encore au ou pour enlever ce ton un peu redondant, en ai-je le droit ou vaut-il mieux les retirer
Oui, cela va pour une traduction littérale oralisée.
Tu peux en effet rajouter "bien".
Ma question était mal posée, oui, elle s'adresse à sa nourrice, mais elle vise Jason.
En fait, Médée montre que le déchaînement des éléments géographiques et mythiques qu'elle évoque n'est rien par comparaison avec ce qu'elle promet à Jason qui l'a trahie.
Afin de nous aider à traduire le texte, notre prof nous donne un lexique de la majorité des mots du texte que nous n'avons pas vu en cours durant cette année et nous avons le droit à des petits explications oral du contexte
Subjonctif parce que c'est une interrogative indirecte.
Antériorité par rapport au moment où on s'exprime.
Le futur antérieur exprimerait l'antériorité par rapport au moment où on le dira.
Je suis bien d'accord pour l'utilisation du subjonctif... mais à quel(s) temps ?
Comment distinguer entre :
Je te dirai ce que j'ai fait
et
Je te dirai ce que j'aurai fait
Dans le 1er cas, j'aurais bien mis un parfait, et dans le second... un plus-que-parfait... mais on pourrait alors comprendre "Je te dirai ce que j'avais fait".
Un subjonctif plus que parfait est peu probable après un verbe principal au futur.
Quant au participe futur, il exprime ce qu’on est sur le point de faire.
Réponses
(3) Formellement juste, mais peux-tu me dire quel est le sens général de ce passage ? Que veut montrer Médée ? Et d’ailleurs, à qui s’adresse-t-elle ?
--->Dans ce passage, nous voyons les conséquences éventuelles que pourraient occasioner la colère de Médée.
Ici, Médée dialogue avec sa nourisse.
Non rapidus amnis, non procellosum mare
pontusve coro saevus aut vis ignium
adjuta flatu possit inhibere impetum
irasque nostras: sternam et evertam omnia.
Le fleuve rapide, la mer orageuse, la haute mer rendue sauvage par le Corus où la force du feu aidé par la zéphyr ne pourraient guère stopper cet élan et nos colères: Je renverserai et détruirai tout.
--->j'aimerais savoir, le petit -ve derriere pontus, à quoi sert-il?
Non rapidus amnis, non procellosum mare
pontusve coro saevus aut vis ignium
adjuta flatu possit inhibere impetum
irasque nostras: sternam et evertam omnia.
Le fleuve rapide, la mer orageuse que la haute mer rendue sauvage par le Corus où la force du feu aidé par la zéphyr ne pourraient guère stopper cet élan et nos colères: Je renverserai et détruirai tout.
Quelle sauvagerie de bête (sauvage), quelle Scylla, quelle Charybde absorbant la mer d'Ausonie et de Sicile ou quel Etna pressante(1) du Titan(2) respirant difficilement bouillonnera sous(3) de si grandes menaces?
(1) Le participe présent est invariable en français !
(2) Pourquoi "du Titan" ? Je t'ai dit que c'était le COD de premens.
(3) Je préférerais "de", comme dans l'expression "bouillir de colère".
Le fleuve rapide, la mer orageuse, (1)la haute mer rendue sauvage par le Corus où(2) la force du feu aidé par la zéphyr(3) ne pourraient guère(4) stopper cet(5) élan et nos colères: Je renverserai et détruirai tout.
(1) Là, il faut placer "ou".
(2) Sans accent !
(3) ??? flatus = le souffle du vent.
(4) Léger faux-sens. Pour traduire non en tête de phrase , je te conseille la tournure suivante : "Ce n'est pas le fleuve rapide, ce n'est pas... ou... ou... qui pourraient stopper..."
(5) Le démonstratif n'est pas dans le texte. En fait, nostras (de noster) s'accorde avec iras, mais porte à la fois sur impetum et sur iras. C'est ce qu'on appelle l'accord de proximité.
C'est dur, mais on y est presque. Il faut dire que les textes poétiques sont particulièrement difficile à bien traduire.
Ce n'est pas le fleuve rapide, ce n'est pas la mer orageuse ou encore la haute mer rendue sauvage par le Corus ou bien la force du feu aidé par le souffle du vent qui pourraient stopper nos élans et nos colères: Je renverserai et détruirai tout.
N.b.: Dans cette trad, je me suis permis d'ajouter le bien et encore au ou pour enlever ce ton un peu redondant, en ai-je le droit ou vaut-il mieux les retirer
Tu peux en effet rajouter "bien".
Ma question était mal posée, oui, elle s'adresse à sa nourrice, mais elle vise Jason.
En fait, Médée montre que le déchaînement des éléments géographiques et mythiques qu'elle évoque n'est rien par comparaison avec ce qu'elle promet à Jason qui l'a trahie.
Et merci aussi à toi Jehan
Bonsoir Jehan,
C'est quand même de haute volée pour un texte de Première, non ?
La pièce a fait partie du programme du bac dans les années 2000.
"Mox tibi dicam quid fecerim."
Je te dirai bientôt ce que j'ai fait / ce que j'aurai fait?
Merci.
Je te dirai bientôt ce que j'ai fait.
Antériorité par rapport au moment où on s'exprime.
Le futur antérieur exprimerait l'antériorité par rapport au moment où on le dira.
Comment distinguer entre :
Je te dirai ce que j'ai fait
et
Je te dirai ce que j'aurai fait
Dans le 1er cas, j'aurais bien mis un parfait, et dans le second... un plus-que-parfait... mais on pourrait alors comprendre "Je te dirai ce que j'avais fait".
Ha... si !!!! Le participe futur !!!
Quant au participe futur, il exprime ce qu’on est sur le point de faire.
On fait comment alors ?
Mais ma question portait sur la distinction à faire, en thème, entre :
"Je te dirai ce que nous avons fait"
"Je te dirai ce que nous aurons fait"