Grammaire française Participe passé

dans Langue française
Question aux enseignants Vous devez être assez nombreux sur le forum et j'ai une question qui concerne deux fautes verbales, malheureusement, courantes de nos jours.
1/ La liaison où il n'en faut pas.
2/ La liaison omise.
Exemple 1/ : "handicapés".
De plus en plus souvent, il est fait une liaison avec 'les' ou 'des', alors qu'il s'agit d'un H aspiré (mot d'origine anglo-saxonne).
Exemple 2/ : "Euro(s)".
Là, c'est le contraire, et, à commencer par votre Ministre de tutelle, nombreux sont ceux qui "laissent un blanc" entre le chiffre ou le nombre et 'Euro(s)'.
Ces "un / euro" ; deux / euros ; "vingt / euros" ; "quatre-vingts / euros" ; "cent / euros", etc. m'arrachent les oreilles.
Quand je le peux, je pose la question suivante à ceux qui pratiquent ces fautes :
"Quel âge a un centenaire ?" Généralement, on me répond "cent T'ans", avec liaison.
La seconde question qui suit leur réponse, est la suivante :
"Pourquoi ne dites-vous pas 'cent / ans' ?"
Ce qui me dérange, c'est que très souvent, les sommités se retranchent sur la fréquence de l'emploi, pour admettre, ce qui n'a pas lieu de l'être.
Ma question à vous, enseignants :
Quand un de vos élèves fait ces liaisons mal à propos ou, au contraire, les élide, le reprenez-vous et en profitez-vous pour faire un mini-cours sur les règles des liaisons ?
1/ La liaison où il n'en faut pas.
2/ La liaison omise.
Exemple 1/ : "handicapés".
De plus en plus souvent, il est fait une liaison avec 'les' ou 'des', alors qu'il s'agit d'un H aspiré (mot d'origine anglo-saxonne).
Exemple 2/ : "Euro(s)".
Là, c'est le contraire, et, à commencer par votre Ministre de tutelle, nombreux sont ceux qui "laissent un blanc" entre le chiffre ou le nombre et 'Euro(s)'.
Ces "un / euro" ; deux / euros ; "vingt / euros" ; "quatre-vingts / euros" ; "cent / euros", etc. m'arrachent les oreilles.
Quand je le peux, je pose la question suivante à ceux qui pratiquent ces fautes :
"Quel âge a un centenaire ?" Généralement, on me répond "cent T'ans", avec liaison.
La seconde question qui suit leur réponse, est la suivante :
"Pourquoi ne dites-vous pas 'cent / ans' ?"
Ce qui me dérange, c'est que très souvent, les sommités se retranchent sur la fréquence de l'emploi, pour admettre, ce qui n'a pas lieu de l'être.
Ma question à vous, enseignants :
Quand un de vos élèves fait ces liaisons mal à propos ou, au contraire, les élide, le reprenez-vous et en profitez-vous pour faire un mini-cours sur les règles des liaisons ?
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Réponses
Tu aurais pu poster ceci dans cette discussion, où tu avais déjà fait les mêmes remarques.
https://www.etudes-litteraires.com/forum/topic3425-prononciation-du-h-aspire-les-haricots-ou-les-zaricots-p7.html
Si tu veux, je peux y déplacer ton message.
Mon appel concerne tous ceux qui ont le rôle de Maître, enseignants, bien sûr, mais aussi parents, pour connaitre leur réaction vis-à-vis de ces fautes, trop souvent faites de nos jours.
Mon titre était rédigé dans ce sens mais je comprends que tu aies préféré le modifier.
Je reste persuadé que les bonnes règles de grammaire sont apprises en primaire. À cet âge, on retient facilement, et à quatre-vingts ans, je remercie encore mon instit de CM2, qui a su me les faire retenir, pas toutes, bien sûr mais quelques-unes quand même
J'ai deux petits-enfants scolarisés, excellents dans tous les domaines. Ils font tous les deux ce genre de faute, ce qui me laisse à penser (laisse penser ???)que, tant les parents que les enseignants n'ont pas su leur faire percevoir. Je trouve ça dommage. Je l'ai dit à mon fils, leur père, qui a reconnu là une lacune dans son éducation.
Je réitère donc ici ma question : "Dans le cadre de vos fonctions, corrigez-vous ces fautes verbales ?"
Pour ce qui est du mot handicapé, presque personne ne fait la liaison.
Vous souvenez-vous « L'Académie française valide de nouvelles formes de conjugaison » ?
Effectivement.
Il faut croire que j'ai moins de chance que vous car je ne cesse de reprendre les gens, quand la politesse me le permet.
Je n'ai pas eu l'occasion d'en faire la remarque à la Ministre de l'EN qui, lors d'une intervention à la tribune de l'Assemblée nationale, a sortie un "...quatre cents / euros..." des plus audibles.
Je ne manquerai pas de relever ces fautes, lorsque je les entendrai, prononcées par un journaliste ou une personnalité dans les émissions que je suis à la TV.
Amitiés à tous les enseignants qui sont les garants du savoir.
Encore un exemple d'handicapé :rolleyes: du français.
Dailymotion - 15 septembre, 14h24
Quand ce Brésilien a découvert que sa copine l'avait trompé, il a décidé de lui préparer une vengeance dont elle allait se souvenir pendant un moment.
Il a installé une caméra cachée dans la voiture dans laquelle elle allait monter pour pouvoir filmer la scène et a pris soin de bien fermer les portières histoire qu'elle ne puisse pas s'échapper.
On vous laisse découvrir ce qui se trouve dans la boîte mais on vous prévient, vous risquez d'hurler vous aussi !
[Lien invalide.]
https://books.google.fr/books?id=PeolBQAAQBAJ&pg=PT31#v=onepage&q&f=false
Autre chose, qui ne concerne pas les fautes de liaisons ou leur absence, le mauvais emploi de mots très courants.
Un exemple que j'ai lu ce matin, là :
http://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/diesel/taxe-coup-de-pouce-pour-l-essence_1870429.html
Dont
Sans insister sur l'accord du verbe, qui, bien que non fautif, aurait été plus évocateur au pluriel.
Ce qui me dérange, là encore, c'est la mauvaise interprétation du mot diesel
, qui n'a jamais été un carburant, mais un système de motorisation, comme le moteur à explosion, ou le moteur électrique.
Les véhicules à moteur diesel ne "roulent" pas au diesel, mais au gazole, comme les véhicules équipés d'un moteur à explosion roulent à l'essence.
Est-ce peut-être un anglicisme ?
Hwang se posait peut-être plutôt la question : est-ce que l'emploi de "diesel" dans le sens de "carburant diesel" est un anglicisme ? Il est exact qu'en anglais, "diesel" est souvent employé pour "diesel fuel" ou "diesel oil".
http://www.macmillandictionary.com/dictionary/british/diesel
http://www.oxfordlearnersdictionaries.com/definition/english/diesel
Je ne sais pas si le français s'est inspiré de l'anglais ou si le même phénomène linguistique de déplacement du sens a été à l’œuvre, indépendamment.
Merci, lamaneur.
Je remercie ceux qui les ont faites.
Je pense, que, comme de nombreuses erreurs, celle-là va aussi entrer dans le langage courant, et je le déplore.
Une toute neuve (infos FR3 ce midi) qui va dans le sens que je donne plus haut, c'est à dire le soi-disant sacré "langage courant", où tout devient accepté, à défaut d'être acceptable :
De la bouche du maire d'Aulnay-sous-bois : "deux cents / individus", sans liaison, bien entendu. :rolleyes: Les Heuros vont se sentir moins seuls. Heureusement qu'il restera les Zhandicapés pour préserver quelques liaisons.
Je vous donne mon billet que bientôt, toutes les liaisons vont devenir "facultatives".
Comme disait Coluche (de mémoire), "Ce n'est pas parce que les cons sont plus nombreux qu'ils ont raison".
Ben si, Michel, ben si !
Deux cents euros pour deux cents handicapés, c'est pas hénaurme ! :P
Même si l'on peut déplorer ce genre de relâchement, Il faut reconnaître quand même qu'il y a, hélas, des cons bien plus dangereux que ceux-là...
C'est faux et tous les locuteurs savent très bien que "souris la chat mange les" est loin de "devenir accepté". C'est une erreur je crois que de confondre la langue, qui est intimement liée à ce qui s'entend, et une certaine idée qu'on s'en fait, esthétique notamment, qui est dans la francophonie souvent lié à ce que l'on voudrait voir écrit ou non.
Si ceux qui veulent étudier la langue peuvent donner l'impression de donner "raison" aux plus nombreux, c'est précisément parce qu'ils s'abstiennent de juger qui est "con" ou qui a "raison".
Je trouve aussi "deux-cents zindividus" plus joli que "deux-cents hindividus", mais le second ne m'empêche pas de dormir, et puis ne vaut-il pas mieux entendre "vingt hindividus" que "vingt zindividus"
Il faut déclarer officiellement désuète pour ne pas dire obsolète l'Académie française. Je sais que nombreux sont ceux qui le voudraient.
Il faut jeter au feu les "Grévisse", "Larousse", "Robert" et autres "Hanse".
Il faut, pourquoi pas, supprimer les instits et plus généralement tous les enseignants de français.
La loi à la rue, point.
La "rue", ce n'est que 25% de la population française, il serait bon de ne pas l'oublier.
Je ne dis pas que les fautes de liaisons que tu dénonces (toujours les mêmes exemples, d'ailleurs) ne sont pas des fautes. Mais ne pas en faire une telle montagne...
Même dans les ouvrages que tu cites, sur bien d'autres points, sur bien d'autres règles, on est plus souple que tu veux bien le dire, on enregistre volontiers un usage différent de la règle stricte. Sans que ce soit pour autant la mort des règles, de la langue, et la suppression des enseignants de français !
Ainsi, pour le mot "hiatus", le Grevisse comme l'Académie signalent aussi bien "l'hiatus" que "le hiatus".
Ce qui fait qu'on est tout à fait libre de faire ou non la liaison dans "les (z)hiatus".
Et le monde ne s'écroule pas pour autant. Comment arrives-tu à un pourcentage si précis ?
Comment donc tries-tu les usagers qui appartiennent à ce que tu appelles "la rue" et les 75 % qui n'en font pas partie ?
Je sais que j'insiste lourdement sur ces fautes de liaison, mais elles m'arrachent les oreilles.
Je ne veux pas faire de polémique sur le pourcentage que j'avance, car ça risquerait de tourner à la discussion politique. Quant à la précision du nombre que j'avance, 25%, mais j'aurais pu écrire 1/4, c'est tout sauf précis, justement.
Je m'abstiendrai, dorénavant, d'en rajouter à ce fil.