Même si le mot est curieusement absent des dictionnaires, on voit clairement :
- que c'est un nom (cf l'article).
- qu'il appartient à la famille du verbe déraciner.
Il signifie donc : "déracinement".
Mot à mot : "Le roseau échappa au déracinement".
Voilà la clé de l'énigme ! le mot ἐκρίζωσις a été emprunté au grec byzantin - pour tout dire moderne - par Ragon !!!
Je n'ai pas le texte d'Esope dans une édition savante car je ne m'intéresse pas beaucoup à cet auteur, mais il serait facile de contrôler.
Changez de manuel !
Voilà la clé de l'énigme ! le mot ἐκρίζωσις a été emprunté au grec byzantin - pour tout dire moderne - par Ragon !!!
Je n'ai pas le texte d'Esope dans une édition savante car je ne m'intéresse pas beaucoup à cet auteur, mais il serait facile de contrôler.
Changez de manuel !
Attention ! C'est moi qui parle de Ragon,... ce n'est pas SuperV qui pose la question ! Rien ne dit qu'il utilise Ragon.
Sans aucun doute.
Et pour trouver un texte original d'Esope, il faut se lever tôt ! Les textes du Ve siècle, non écrits par lui,ont été perdus. Et repris, retranscrits, et reretranscrits
Je viens de chercher dans la jungle des versions dites les plus sérieuses et je retombe toujours sur cette fable. (mais dans des transcriptions qui datent déjà du XVIe siècle, telles que celles que La Fontaine a pu lire.)
Par exemple :
De toute façon, il n'est pas question de chêne chez Esope (ce qui paraît à peu près logique, si on a l'habitude de parcourir la Grèce.), mais chez le fabuliste romain Avianus...
Quoi qu'il en soit, donner à traduire un texte grec, qui comporte un mot non répertorié dans le Bailly, me paraît pour le moins excessif. Au moins, une note s'imposait-elle.
Très bien, merci beaucoup à vous tous. Le texte d'Anne345 est celui sur lequel je travaille et est issu de l'édition Flammarion des Fables d’Ésope, traduites et présentées par Daniel Loayza. Mon professeur a donc omis de nous signaler ce point épineux.
Et quid de l'adjectif qualificatif ?
Je ne parviens pas [...] à trouver la raison pour laquelle je ne trouve pas συγκλινόμενος dans les dictionnaires. Pourriez-vous me venir en aide, s'il vous plaît ?
P. S. 2 : connaîtriez-vous de bons manuels de méthodes de dissertation et de commentaire en littérature française, s'il vous plaît ?
Réponses
- que c'est un nom (cf l'article).
- qu'il appartient à la famille du verbe déraciner.
Il signifie donc : "déracinement".
Mot à mot : "Le roseau échappa au déracinement".
Le chêne et les roseaux
Le roseau et l'olivier.
Ἥ δὲ φερομένη τοὺς καλάμους ἡρώτα·
Ma fable se trouve dans un recueil de Ragon. Peut-être que ce n'est pas le texte original.
Je n'ai pas le texte d'Esope dans une édition savante car je ne m'intéresse pas beaucoup à cet auteur, mais il serait facile de contrôler.
Changez de manuel !
HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte
ÉSOPE, Les Fables, troisième partie (fables 101 à 150)
[143] LE ROSEAU ET L'OLIVIER
[143] Κάλαμος καὶ ἐλαία.
cordialement
Chambry attribue l'utilisation de mots byzantins à des copistes. N'est-ce pas plus vraisemblable ? https://fr.wikisource.org/wiki/Fables_d%E2%80%99%C3%89sope dans le chapitre sur les manuscrits.
Attention ! C'est moi qui parle de Ragon,... ce n'est pas SuperV qui pose la question ! Rien ne dit qu'il utilise Ragon.
Qui est ce SuperV ?
C'est la personne qui pose la question !
Et pour trouver un texte original d'Esope, il faut se lever tôt ! Les textes du Ve siècle, non écrits par lui,ont été perdus. Et repris, retranscrits, et reretranscrits
Je viens de chercher dans la jungle des versions dites les plus sérieuses et je retombe toujours sur cette fable. (mais dans des transcriptions qui datent déjà du XVIe siècle, telles que celles que La Fontaine a pu lire.)
Par exemple :
De toute façon, il n'est pas question de chêne chez Esope (ce qui paraît à peu près logique, si on a l'habitude de parcourir la Grèce.), mais chez le fabuliste romain Avianus...
Quoi qu'il en soit, donner à traduire un texte grec, qui comporte un mot non répertorié dans le Bailly, me paraît pour le moins excessif. Au moins, une note s'imposait-elle.
Ce sobriquet ne me plaît pas. Bien le bonsoir madame
Ce n'est pas un sobriquet, c'est le pseudo de la personne qui demande de l'aide pour traduire la fable d'Esope.
Il faut que je me modère moi-même.
Très bien, merci beaucoup à vous tous. Le texte d'Anne345 est celui sur lequel je travaille et est issu de l'édition Flammarion des Fables d’Ésope, traduites et présentées par Daniel Loayza. Mon professeur a donc omis de nous signaler ce point épineux.
Et quid de l'adjectif qualificatif ?
Superv : quel adjectif ?