Ce n'est pas la présence de "si" qui oblige au conditionnel dans la principale. C'est surtout l'emploi de l'imparfait modal dans la subordonnée. Avec l'emploi du présent à valeur de futur, tout changerait. Le futur en subordonnée redeviendrait admissible.
"Même si demain je me trouve en un lieu où vous ne serez pas avec moi ".
Ce n'est pas la présence de "si" qui oblige au conditionnel dans la principale. C'est surtout l'emploi de l'imparfait modal dans la subordonnée. Avec l'emploi du présent à valeur de futur, tout changerait. Le futur en subordonnée redeviendrait admissible.
"Même si demain je me trouve en un lieu où vous ne serez pas avec moi ".
Merci Jehan, merci Jean Luc pour vos réponses éclairantes. C'est une phrase que l'on m'a demandé de corriger, j'ai proposé aussi le conditionnel " seriez", cela dit cette phrase a comme un défaut mais je ne sais lequel et n'arrive pas à l'améliorer : "même si j'étais en un lieu où vous ne seriez pas" serait suffisant et plus correct non ? Merci beaucoup.
PS : Jehan, pour moi, "si" introduit ici une supposition et non pas une condition. Serait-ce la même chose ? merci
en fait dans les concordance des temps je cherche une bonne lecon claire pas trop compliquee, pourriez vous m'en indiquez une (pas seulement pour le subjonctif)
Par ailleurs pourriez vous me dire si ces phrases sont correctes:
1- Si le bonheur etait gagner en abondance, Pierre ne se serait pas revolte et n'aura pas combattu contre son pere.
ou:
Si le bonheur etait gagner en abondance, Pierre n'allait pas se revolter et n'allait pas combattre contre son pere.
Priere de m'expliquer quelle est la regle d'emploi des verbes.
je ne comprends pas du tout comment opter pour un temps plutot qu'un autre.
Est ce que c'est : "se serait" ou " se sera" ?
est ce que c'est : "n'aura pas combattu" ou " n'aurait pas combattu"?
Qu'est ce que le temps de : allait se revolter?
allait a l'imparfait + infinitif
est ce un temp verbal?
Conditionnel présent si l'on est au moment du combat et de la révolte : Si le bonheur était gagné en abondance, Pierre ne se révolterait pas et ne combattrait pas contre son père.
Conditionnel passé si la révolte et le combat ont déjà eu lieu :
Si le bonheur était gagné en abondance, Pierre ne se serait pas révolté et n'aurait pas combattu contre son père.
Pour d'autre renseignements, tape "concordance des temps" dans le moteur de recherche du site.
C'est moi qui vous remercie infiniment, il ne faut quand meme pas exagerer en pressant une reponse.
NB : le sens que je cherche c'est :
Si le bonheur c'était juste: gagner en abondance, Pierre ne se révolterait pas et ne combattrait pas contre son père.
et non pas :
Si le bonheur était gagné en abondance, Pierre ne se révolterait pas et ne combattrait pas contre son père.
Quant a : n'allait pas se revolter,
ca peut se dire ca?
aller a l'imparfait + infinitif quand emploi t on cette construction ?
Autre phrase:
quand je dis:
Le policier savait que l'accuse ne reviendra / reviendrait pas.
Y a t il une regle de concordance ?
ou est ce que les deux temps (futur / conditionel) son juste selon le sens comme dans votre reponse precedente.
Merci beaucoup.
PS: J'ai pas mal epluche le site sur les concordance , mais rien n'ai vraiment clair, pas de lecon precise qui l'explique.
Si le bonheur était de gagner en abondance, Pierre ne se révolterait pas et ne combattrait pas contre son père.
Si "gagner" est bien un infinitif, il est donc attribut, et doit se construire avec un "de" explétif. C'est pour cela que je n'avais pas compris...
Il convient d'écrire : ."... Pierre n'irait pas se révolter." (conditionnel, comme "se révolterait")
Il y a une idée d'imminence : quelque chose de futur, qui n'est pas fait, mais qu'on va très bientôt faire : Il va se révolter (il s'apprête à le faire); il allait se révolter (il s'apprêtait à le faire)
Voici les corrélations : Le policier sait (présent) que l'accusé ne reviendra pas (futur). Le policier savait (imparfait : passé) que l'accusé ne reviendrait pas (Le conditionnel, en emploi temporel, exprime une action future par rapport à un moment passé ).
est ce que le sens c'est qu'il s'appretait a le faire, mais il ne l'a pas fait?
Alors qu'en fait , Pierre s'est revolte, car il s'enfichait de l'argent de son pere qui le menacait de le desheriter.
Et comme il ne trouvait pas son bonheur dans l'argent de son pere et de bien gagner, il s'est revolte contre lui.
Donc est ce qu'on dit :
il n'allait pas se revolte, sachant que l'action de se revolter a eu lieu?
Ou y a t il autre temps qui exprime cela?
Quand est ce que j'emploi aller a l'imparfait + l'infinitif ?
Quelle valeur cela donne t il?
Si je t'ai bien compris, il faut tout mettre à l'irréel du passé.
Si avec + que parfait de l'indicatif, principale avec conditionnel passé.
Si le bonheur avait consisté en l'abondance de biens, Pierre ne se serait pas révolté, et n'aurait pas combattu contre son frère.
Aller + infinitif indique le futur proche, qui ne sert pas à grand chose ici.
Je sais que je vais manger équivaut à je sais que je mangerai
Je savais que j'allais manger équivaut à je savais que je mangerais
Si je t'ai bien compris, il faut tout mettre à l'irréel du passé.
Non pas a l'irreel, puisque Pierre s'est revolte effectivement.
Si avec + que parfait de l'indicatif, principale avec conditionnel passé.
Si le bonheur avait consisté en l'abondance de biens, Pierre ne se serait pas révolté, et n'aurait pas combattu contre son frère.
Est ce que le sens de cette phrase fait comprendre que Pierre s'est revolte ou non, moi je souhaite un temps qui fait comprendre qu'il s'est revolte et qu'il a lutte contre son pere qui essayait de l'acheter par l'argent ?
Aller + infinitif indique le futur proche, qui ne sert pas à grand chose ici.
Pourquoi il ne sert a rien ici?
Pour moi en disant, "Je savais que j'allais manger", l'action de manger a eu lieu. N'est ce pas ou je me trompe?
Je sais que je vais manger équivaut à je sais que je mangerai
Je savais que j'allais manger équivaut à je savais que je mangerais
Si le bonheur avait consisté en l'abondance de biens, Pierre ne se serait pas révolté, et n'aurait pas combattu contre son frère.
Du fait que la principale "Pierre.....frère." est à la forme négative, c'est bien ce conditionnel passé (irréel du passé) qui convient.
Attention ! Ce qu'il y a d'irréel, ce n'est pas la révolte, c'est l'absence de révolte ( "ne se serait pas révolté" ) exprimée par la principale. Et si c'est l'absence de révolte qui est énoncée comme irréelle, cela veut bien dire qu'il s'est révolté !
J'espère que tu me suis... C'est logique, pourtant.
Lucretius a dit par ailleurs que l'expression de l'imminence ne servait pas à grand-chose ici. Je pense la même chose. La phrase selon moi exprime assez clairement ce que tu veux dire.
Parfaitement clair, merci, j'ai bien compris les temps employes ici et l'idee d'irreel de cette phrase negative. Excellente explication tres logique comme d'habitude, je vous remercie tout deux.
Cependant me reste l'idee d'imminence, que je ne comprends pas.
Dans quel cas j'emploi cette construction de Futur proche avec le Verbe aller a l'imparfait? quelle valeur donne t elle?
Lors d'une conversation, j'ai donné mon avis concernant une coupe de cheveux et j'ai utilisé la phrase suivante :
1/ Je ne pense pas que cela t'irait.
On m'informe alors qu'il faut dire :
2/ Je ne pense pas que cela t'aille.
Selon moi, le fait d'utiliser le verbe penser m'autorise à employer le conditionnel.
Qu'en pensez-vous ?
ni l'une, ni l'autre,;o)
la phrase porteuse du sens est:
(etonnement)
je n'aurais pas pensé que cela puisse t'aller
je n'aurais pas pensé que cela t'aille aussi bien
(réprobation apriori)
je pense pas (maintenant) que cela puisse t'aller (dans le futur)
(subjontif présent, mais servant aussi pour le subjontif futur)
deux erreurs dans la même phrase,
je ne pense pas que cela t'irais,
usage du présent sans l'usage du subjonctif pour le futur. (reprobation apriori)
absence du conditionnel passé, et usage d'un conditionel, ou d'un furtur simple (etonnement)
je nepense pas que cela t'irais, conditionnel pour un futur au lieu du subjonctif
je ne pense pas que cela t'iras, futur mais absence de subjonctif.
je ne pense pas que cela puisse t'aller,
marque l'estimation et la probabilité de la survenue d'un evenement futur, soit, que que tu sois moche comme un dindon avec cette affreuse coupe de douille. ;o), donc la reprobation apriori
Je ne comprends pas ce qui te pose problème.
dans "aller+infinitif" le verbe "aller" est employé comme un semi auxiliaire, qui a une valeur d'imminence. D'autres verbes peuvent avoir une valeur temporelle quand ils sont suivis de l'infinitif.
Ex : Venir de...
Je viens de tuer mon patron. Je vais tuer mon collègue.
L'infinitif ne varie pas en temps, c'est le semi auxiliaire qui varie en temps, et donc, qui peut subir les lois de la concordance des temps. Dans un contexte passé, le verbe conjugué au présent devient imparfait.
Ex: Il disait : "Je viens de Paris. Je vais à Bordeaux" > Il disait qu'il venait de Paris, qu'il allait à Bordeaux.
La même loi s'applique si le verbe est employé comme semi auxiliaire.
Ex Il disait : "Je viens d'assassiner mon patron. Je vais assassiner mon collègue".
Il disait qu'il venait d'assassiner son parton, qu'il allait assassiner son collègue.
On est dans le passé, mais à l'intérieur du passé, certaines actions sont antérieures d'autres postérieures. Si on met tout en négation, cela ne change rien à la valeur temporelle.
Il disait qu'il n'allait pas assassiner son patron.
Il nie une action, supposée se passer dans le futur, mais cette négation même se situe dans le passé.
Il disait qu'il allait assassiner son patron.
Il affirme une action, supposée se passer dans le futur, mais cette affirmation même se situe dans le passé.
Affirmation ou négation, peu importe, c'est un futur dans le passé.
Ce qui me pose probleme c'est savoir si le sens exprime une action qui a eu lieu ou etait seulement sur le point d'avoir lieu.
Il disait qu'il venait d'assassiner son parton, qu'il allait assassiner son collègue.
Dans cette phrase je comprends qu'il n'a pas assassine son collegue.
Il disait qu'il n'allait pas assassiner son patron.
MAIS :
de cette phrase je comprends qu'il a assassine son patron (peut etre il ne voulait pas le faire, ou il l'a fait par erreur et donc il explique qu'il n'allait pas le faire, mais il l'a quand meme fait).
Dans les phrases:
" Si je savais que cela etait mechant, je n'allais pas le dire"
La, je suis suposee avoir dit cette mechancete.
Mais:
"Si je savais que cela etait mechant, j'allais le dire."
Je n'ai pas dit cette mechancete.
Ca sera ma derniere question car apres on ecrira :
Lucretius va tuer Elissa.
Ce qui me pose probleme c'est savoir si le sens exprime une action qui a eu lieu ou etait seulement sur le point d'avoir lieu.
Il disait qu'il venait d'assassiner son parton, qu'il allait assassiner son collègue.
Dans cette phrase je comprends qu'il n'a pas assassine son collegue. Oui, il ne l'a pas assassiné encore
Il disait qu'il n'allait pas assassiner son patron.
MAIS :
de cette phrase je comprends qu'il a assassine son patron (peut etre il ne voulait pas le faire, ou il l'a fait par erreur et donc il explique qu'il n'allait pas le faire, mais il l'a quand meme fait). Ça, on ne peut pas le savoir par cette seule phrase. Tout ce qu'on sait, c'est que dans le passé, il a nié qu'il avait le projet d'assassiner. Qu'il l'ait vraiment assassiné ou non n'est pas dit, et est un autre problème.
" Si je savais que cela etait mechant, je n'allais pas le dire"
Là tu emmêles deux choses différentes: un système d'hypothèses 'si... principale", et la périphrase du futur proche "aller + inf.", il n'y a aucun lieu de les mélanger. La structure hypothétique normale est si + imparfait..., conditionnel
Si je pensais que c'était une méchanceté, je ne la dirais pas.
Comme l'hypothèse "si", précède forcément la suite logique, il est inutile, et même fautif, de rajouter une idée de futur. Le conditionnel seul est suffisant.
Ce qui me pose probleme c'est savoir si le sens exprime une action qui a eu lieu ou etait seulement sur le point d'avoir lieu.
Il disait qu'il venait d'assassiner son parton, qu'il allait assassiner son collègue.
Dans cette phrase je comprends qu'il n'a pas assassine son collegue.
Il disait qu'il n'allait pas assassiner son patron.
MAIS :
de cette phrase je comprends qu'il a assassine son patron (peut etre il ne voulait pas le faire, ou il l'a fait par erreur et donc il explique qu'il n'allait pas le faire, mais il l'a quand meme fait).
Dans les phrases:
1)" Si je savais que cela etait mechant, je n'allais pas le dire"
La, je suis suposee avoir dit cette mechancete.
Mais:
2)"Si je savais que cela etait mechant, j'allais le dire."
Je n'ai pas dit cette mechancete.
Ca sera ma derniere question car apres on ecrira :
Lucretius va tuer Elissa.
Un grand merci pour votre temps.
1)"si j'avais su que cela soit mechant, l'aurais-je dit" non?
2)"ha, mais comment aurais-je pu le savoir, moi, que cela fut méchant, une chance, je m'apprettais justement à le lui dire"
Réponses
"Seriez" est le seul accord possible à cause de la présence de si.
"Même si demain je me trouve en un lieu où vous ne serez pas avec moi ".
PS : Jehan, pour moi, "si" introduit ici une supposition et non pas une condition. Serait-ce la même chose ? merci
en fait dans les concordance des temps je cherche une bonne lecon claire pas trop compliquee, pourriez vous m'en indiquez une (pas seulement pour le subjonctif)
Par ailleurs pourriez vous me dire si ces phrases sont correctes:
1- Si le bonheur etait gagner en abondance, Pierre ne se serait pas revolte et n'aura pas combattu contre son pere.
ou:
Si le bonheur etait gagner en abondance, Pierre n'allait pas se revolter et n'allait pas combattre contre son pere.
Priere de m'expliquer quelle est la regle d'emploi des verbes.
je ne comprends pas du tout comment opter pour un temps plutot qu'un autre.
Est ce que c'est : "se serait" ou " se sera" ?
est ce que c'est : "n'aura pas combattu" ou " n'aurait pas combattu"?
Qu'est ce que le temps de : allait se revolter?
allait a l'imparfait + infinitif
est ce un temp verbal?
Mille merci
Mille excuses pour le retard :
On a le choix, selon le sens.
Conditionnel présent si l'on est au moment du combat et de la révolte :
Si le bonheur était gagné en abondance, Pierre ne se révolterait pas et ne combattrait pas contre son père.
Conditionnel passé si la révolte et le combat ont déjà eu lieu :
Si le bonheur était gagné en abondance, Pierre ne se serait pas révolté et n'aurait pas combattu contre son père.
Pour d'autre renseignements, tape "concordance des temps" dans le moteur de recherche du site.
NB : le sens que je cherche c'est :
Si le bonheur c'était juste: gagner en abondance, Pierre ne se révolterait pas et ne combattrait pas contre son père.
et non pas :
Si le bonheur était gagné en abondance, Pierre ne se révolterait pas et ne combattrait pas contre son père.
Quant a :
n'allait pas se revolter,
ca peut se dire ca?
aller a l'imparfait + infinitif
quand emploi t on cette construction ?
Autre phrase:
quand je dis:
Le policier savait que l'accuse ne reviendra / reviendrait pas.
Y a t il une regle de concordance ?
ou est ce que les deux temps (futur / conditionel) son juste selon le sens comme dans votre reponse precedente.
Merci beaucoup.
PS: J'ai pas mal epluche le site sur les concordance , mais rien n'ai vraiment clair, pas de lecon precise qui l'explique.
Si le bonheur était de gagner en abondance, Pierre ne se révolterait pas et ne combattrait pas contre son père.
Si "gagner" est bien un infinitif, il est donc attribut, et doit se construire avec un "de" explétif. C'est pour cela que je n'avais pas compris...
Il convient d'écrire : ."... Pierre n'irait pas se révolter." (conditionnel, comme "se révolterait")
Il y a une idée d'imminence : quelque chose de futur, qui n'est pas fait, mais qu'on va très bientôt faire :
Il va se révolter (il s'apprête à le faire); il allait se révolter (il s'apprêtait à le faire)
Voici les corrélations :
Le policier sait (présent) que l'accusé ne reviendra pas (futur).
Le policier savait (imparfait : passé) que l'accusé ne reviendrait pas (Le conditionnel, en emploi temporel, exprime une action future par rapport à un moment passé ).
il allait se révolter (il s'apprêtait à le faire)
est ce que le sens c'est qu'il s'appretait a le faire, mais il ne l'a pas fait?
Alors qu'en fait , Pierre s'est revolte, car il s'enfichait de l'argent de son pere qui le menacait de le desheriter.
Et comme il ne trouvait pas son bonheur dans l'argent de son pere et de bien gagner, il s'est revolte contre lui.
Donc est ce qu'on dit :
il n'allait pas se revolte, sachant que l'action de se revolter a eu lieu?
Ou y a t il autre temps qui exprime cela?
Quand est ce que j'emploi aller a l'imparfait + l'infinitif ?
Quelle valeur cela donne t il?
Merci bien
Elissa
Si avec + que parfait de l'indicatif, principale avec conditionnel passé.
Si le bonheur avait consisté en l'abondance de biens, Pierre ne se serait pas révolté, et n'aurait pas combattu contre son frère.
Aller + infinitif indique le futur proche, qui ne sert pas à grand chose ici.
Je sais que je vais manger équivaut à je sais que je mangerai
Je savais que j'allais manger équivaut à je savais que je mangerais
Si le bonheur avait consisté en l'abondance de biens, Pierre ne se serait pas révolté, et n'aurait pas combattu contre son frère.
Du fait que la principale "Pierre.....frère." est à la forme négative, c'est bien ce conditionnel passé (irréel du passé) qui convient.
Attention ! Ce qu'il y a d'irréel, ce n'est pas la révolte, c'est l'absence de révolte ( "ne se serait pas révolté" ) exprimée par la principale. Et si c'est l'absence de révolte qui est énoncée comme irréelle, cela veut bien dire qu'il s'est révolté !
J'espère que tu me suis... C'est logique, pourtant.
Lucretius a dit par ailleurs que l'expression de l'imminence ne servait pas à grand-chose ici. Je pense la même chose. La phrase selon moi exprime assez clairement ce que tu veux dire.
Cependant me reste l'idee d'imminence, que je ne comprends pas.
Dans quel cas j'emploi cette construction de Futur proche avec le Verbe aller a l'imparfait? quelle valeur donne t elle?
Merci
Ex: je pensais qu'il allait tout avouer.
(l'aveu est postérieur à ma pensée).
la phrase porteuse du sens est:
(etonnement)
je n'aurais pas pensé que cela puisse t'aller
je n'aurais pas pensé que cela t'aille aussi bien
(réprobation apriori)
je pense pas (maintenant) que cela puisse t'aller (dans le futur)
(subjontif présent, mais servant aussi pour le subjontif futur)
deux erreurs dans la même phrase,
je ne pense pas que cela t'irais,
usage du présent sans l'usage du subjonctif pour le futur. (reprobation apriori)
absence du conditionnel passé, et usage d'un conditionel, ou d'un furtur simple (etonnement)
je nepense pas que cela t'irais, conditionnel pour un futur au lieu du subjonctif
je ne pense pas que cela t'iras, futur mais absence de subjonctif.
je ne pense pas que cela puisse t'aller,
marque l'estimation et la probabilité de la survenue d'un evenement futur, soit, que que tu sois moche comme un dindon avec cette affreuse coupe de douille. ;o), donc la reprobation apriori
Mais si je dis:
Je pensais qu'il n'allait pas avouer.
Cela donne t il le sens que l'action d'avouer a eu lieu?
J'ai compris aussi que sa concordance est par rapport a un imparfait dans la proposition principale comme s'il etait un conditionnel.
cela rentre sous quelle lecon de grammaire?verbe d'imminence?
dans "aller+infinitif" le verbe "aller" est employé comme un semi auxiliaire, qui a une valeur d'imminence. D'autres verbes peuvent avoir une valeur temporelle quand ils sont suivis de l'infinitif.
Ex : Venir de...
Je viens de tuer mon patron. Je vais tuer mon collègue.
L'infinitif ne varie pas en temps, c'est le semi auxiliaire qui varie en temps, et donc, qui peut subir les lois de la concordance des temps. Dans un contexte passé, le verbe conjugué au présent devient imparfait.
Ex: Il disait : "Je viens de Paris. Je vais à Bordeaux" > Il disait qu'il venait de Paris, qu'il allait à Bordeaux.
La même loi s'applique si le verbe est employé comme semi auxiliaire.
Ex Il disait : "Je viens d'assassiner mon patron. Je vais assassiner mon collègue".
Il disait qu'il venait d'assassiner son parton, qu'il allait assassiner son collègue.
On est dans le passé, mais à l'intérieur du passé, certaines actions sont antérieures d'autres postérieures. Si on met tout en négation, cela ne change rien à la valeur temporelle.
Il disait qu'il n'allait pas assassiner son patron.
Il nie une action, supposée se passer dans le futur, mais cette négation même se situe dans le passé.
Il disait qu'il allait assassiner son patron.
Il affirme une action, supposée se passer dans le futur, mais cette affirmation même se situe dans le passé.
Affirmation ou négation, peu importe, c'est un futur dans le passé.
" Si je savais que cela etait mechant, je n'allais pas le dire"
La, je suis suposee avoir dit cette mechancete.
Mais:
"Si je savais que cela etait mechant, j'allais le dire."
Je n'ai pas dit cette mechancete.
Ca sera ma derniere question car apres on ecrira :
Lucretius va tuer Elissa.
Un grand merci pour votre temps.
Il disait qu'il venait d'assassiner son parton, qu'il allait assassiner son collègue.
Dans cette phrase je comprends qu'il n'a pas assassine son collegue.
Oui, il ne l'a pas assassiné encore
Il disait qu'il n'allait pas assassiner son patron.
MAIS :
de cette phrase je comprends qu'il a assassine son patron (peut etre il ne voulait pas le faire, ou il l'a fait par erreur et donc il explique qu'il n'allait pas le faire, mais il l'a quand meme fait).
Ça, on ne peut pas le savoir par cette seule phrase. Tout ce qu'on sait, c'est que dans le passé, il a nié qu'il avait le projet d'assassiner. Qu'il l'ait vraiment assassiné ou non n'est pas dit, et est un autre problème.
" Si je savais que cela etait mechant, je n'allais pas le dire"
Là tu emmêles deux choses différentes: un système d'hypothèses 'si... principale", et la périphrase du futur proche "aller + inf.", il n'y a aucun lieu de les mélanger.
La structure hypothétique normale est si + imparfait..., conditionnel
Si je pensais que c'était une méchanceté, je ne la dirais pas.
Comme l'hypothèse "si", précède forcément la suite logique, il est inutile, et même fautif, de rajouter une idée de futur. Le conditionnel seul est suffisant.
2)"ha, mais comment aurais-je pu le savoir, moi, que cela fut méchant, une chance, je m'apprettais justement à le lui dire"
1) "si'ch savion moé, ks'étai meuchant, j'allion pô'l dir, alor.."
2) "ste chance, keum si'ch ol'peuvion savouèr moé, ks'étai meuchant, j'allion asteur ol dir "
le discours rapporté peut entrainer nombre croustillances aimables pour se fendre la langue, non?
Notre président a parlé de la Princesse de Clèves et voici ce qu'il en a dit :
"En tout cas, je l’ai lu il y a tellement longtemps qu’il y a de fortes chances que j’aie raté l’examen ! »
Le subjonctif passé est-il acceptable ?