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Hugo, Les Contemplations, Aux feuillantines

Bonjour tout le monde !
Voilà je n'ai aucun cours sur ce texte, aucune piste, RIEN.
En plus je ne suis pas un as de français
Alors vous pouvez m'aider svp ça serait sympa !!
Le texte:
Voilà je n'ai aucun cours sur ce texte, aucune piste, RIEN.
En plus je ne suis pas un as de français
Alors vous pouvez m'aider svp ça serait sympa !!
Le texte:
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait : « Jouez, mais je défends
Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles. »
Abel était l'aîné, j'étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.
Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d'une armoire, un livre inaccessible.
Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fîmes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.
Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire !
Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et, dès le premier mot, il nous parut si doux,
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.
Nous lûmes tous les trois ainsi tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.
Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux,
S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.
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Réponses
Dans ce poème, Hugo révèle une des clés de l'inspiration de son œuvre : la découverte de la Bible, pas tant comme un ouvrage religieux, mais comme un fantastique réservoir de récits merveilleux et d'images.
Quelques axes possibles :
1. L'attrait du fruit défendu et l'atmosphère religieuse
2. La Bible un réservoir inépuisable de belles histoires
3. La mise en œuvre poétique et idéalisée de souvenirs d'enfance
Va voir cette page du site ici. Tu apprécieras ce qu'Hugo a retiré de ses lectures bibliques.
Et est-ce que tu crois qu'il faut dire que c'est un hommage à sa fille Léopoldine, et qu'il insiste avec les enjambements ?
Et le plan est bien mais comme je suis pas bon en français, j'aurais du mal à introduire des idées dedans, donc si tu pouvais un peu plus développer je te serais reconnaissant.
Savez-vous comment on appelle les vers qui rimes comme ceux des vers 3-6, vers 9-12... merci!!
Mimi, Hugo raconte son enfance, ce n'est pas en hommage à sa fille. Et puis essaie de trouver quelque chose par toi-même, ne demande pas tout à Jean-Luc quand même
aa c'est rimes suivies (ou plates)
et bccb c'est rimes embrassées
merci à vous deux!
Ce sont bien des enjambements.
Enjambement :
(masculin) Dans un poème, un enjambement est le rejet au vers suivant d'un ou plusieurs mots nécessaires au sens du premier vers.
Vers 2/3 : mise en valeur des interdictions.
Vers 5/6 : mise en valeur de riaient
Vers 8/9 : mise en valeur de "livre inaccessible"
Vers 17/18 : mise en valeur de "nous nous mîmes à lire"
Vers 22/23/24 : mise en valeur de la comparaison entre la Bible et un oiseau céleste → fascination des enfants.
J'ai un petit problème dans un devoir a rendre !
On me demande de chercher des renseignement sur Ruth ( Dans la poésie de Victor Hugo [ Au Feuillantines ]
Est-ce-que quelqu'un pourrais m'aider ? Ou me donner un lien ! :S
Merci d'avance et bonne soirée sur Etudes-littéraires.com Qu'est-ce que faisait ce message dans une discussion sur Madame Bovary ?
Il s'agit de Ruth la Moabite qu'Hugo a magnifiée plus tard dans "Booz endormi".
Regarde ici.
Mon petit fils en 6eme doit apprendre les feuillantines et répondre a 2 questions
1 qui est ruth dont nous avons bien entendu trouve la réponse
par contre la deuxième questions est plus difficile surtout pour un enfant de 6eme
2- a t on avis qu a voulu exprimer Victor Hugo dans ce poème
auriez vous des pistes que je pourra exploiter
merci d avance
Ce n'est pas très compliqué. Il faut relire le poème lentement.
De quoi parle Victor Hugo dans ce poème ?
D'un temps où il était jeune, très jeune même il insiste : nous étions tout enfants...j'étais le plus petit.
Du temps des jeux et de l'insouciance dans les trois premières strophes et de façon générale.
Puis plus précisément dans la seconde partie du poème, il évoque la découverte émerveillée d'un livre, et pas n'importe quel livre. Un livre qui le fascinera toute sa vie et qui nourrira souvent son inspiration de poète.
Peut-être cela vous aidera-t-il un peu.
Pouvez vous m'aider ?
Merci