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Épreuve écrite de français : que doit-on réviser ?

Bonjour à tous ,
aujourd'hui j'en appelle à votre aide pour les révisions du bac de français ECRIT..
je me demandais en fait comment fallait-il réviser l'ecrit pour l'épreuve (ça peut paraître idiot mais je n'ai aucune envie de réviser inutilement et d'arriver devant ma feuille le jour J en me rendant compte que je n'ai pas réviser comme il fallait..)

merci.
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Réponses

  • hossamhossam Membre
    slt, moi aussi je passe l'écrit le 13 juin, série es et j'pense qu'il n'y a rien à reviser à part tes figures de style ou bien les grands mouvements littéraires. Cela étant si t'a ri1 foutu durant cette année t'étonne pas d'être stréssé, pour ma part moi jpense ke j'ai ri1 à reviser pour l'écrit.
  • meloumelou Membre
    ça me rassure beaucoup ce que tu nous écrit là et je m'en contenterais bien mais .... est-ce-bien vrai ? (franchement je pense que oui mais comme tu le dis on ne peut pas dire que j'ai passé toute mon année à travailler alors en effet je stresse un peu là ")
  • Jean-LucJean-Luc Modérateur
    Bonjour,

    Je pense que vous auriez intérêt à réviser vos cours sur les objets d'étude et en même temps reprendre comment vos lectures et les textes étudiés en classe viennent les illustrer.
  • Bonjour

    J'ai travaillé régulièrement toute l'année, mais ça ne m'empêche pas de me poser cette question !
    Comme j'ai privilégié tout au long de l'année le commentaire composé, et que c'est le sujet que je compte à première vue choisir le jour J, je me suis fait une fiche dans laquelle je mets pour chaque objet d'étude les indices caractéristiques auxquels il faut faire particulièrement attention. Par exemple, pour Convaincre, persuader, délibérer : attention aux types d'arguments, à leur enchainements, aux types de raisonnements, etc. Pour le théâtre, voir l'enchainement des répliques, étudier les personnages...
    Je comptais également revoir mes fiches sur, par exemple, l'apologue, les caractéristiques du texte théâtral, les thèmes de l'autobiographie...
    Jean-Luc, est-ce bien la bonne façon de réviser ? Ou bien est-ce que j'ai oublié une chose capitale ?
    En fait, personnellement ce qui me stresse c'est que l'on peut tomber sur n'importe quelle époque : nous avons étudié le drame romantique, mais si par exemple le sujet porte sur le théâtre de l'absurde, nos connaissances ne nous serviront à rien ! De plus, nous sommes passés rapidement sur les réécritures et l'épistolaire, aussi j'ai peur de ne pas être au point, vu notre faible entrainement.
  • Jean-LucJean-Luc Modérateur
    Bonsoir Rosette,

    Ta méthode me paraît bonne. Il s'agit en fait de mobiliser ses connaissances sur un corpus donné.
    Pour ce qui concerne la dissertation, tu n'auras jamais un sujet qui traite d'un mouvement particulier. En revanche tu pourrais avoir à commenter un extrait du théâtre de l'absurde, mais tu ne seras pas appréciée sur ce que tu sais d'Ionesco ou de Beckett mais sur tes réactions à l'égard de leur production (très différente du théâtre classique ou du drame romantique).

    Pour l'épistolaire, je te joins un condensé pour parer au plus pressé :
    La littérature épistolaire
    Parmi les premiers témoignages de l’écriture que l’on possède, la littérature épistolaire tient une place capitale : l’écriture des Égyptiens nous est avant tout connue par des lettres. Ce genre est un modèle vivant durant des siècles, qui repose avant tout sur l’authenticité, puisque l’intimité est un de ses fondements. L’importance de cette littérature apparaît évidente avec la multiplication des publications de correspondances, réelles ou fictives, de styles et de formes très variés : Les Héroïdes d’Ovide (lettres amoureuses d’inspiration mythologique), Les Pauvres Gens de Dostoïevski (roman épistolaire), Les Lettres de Cicéron, Les Provinciales de Pascal, Les Lettres philosophiques de Voltaire (littérature polémique ou philosophique). A travers ces quelques exemples, on comprend que la littérature épistolaire irrigue la création littéraire mondiale, car il est un genre à la fois fixe et divers, ondoyant, mais que la communication moderne ignore de plus en plus.
    Il faut avant tout s’interroger, au-delà de la mobilité formelle, sur la relation que la littérature épistolaire crée entre le scripteur (celui qui écrit) et le destinataire.
    I. De la lettre comme dialogue
    * Scripteur et destinataire
    La lettre est un substitut du contact visuel et de l’échange verbal : elle acquiert la potentialité d’un dialogue différé ; écrire une lettre équivaut paradoxalement à être solitaire, mais en présence de l’autre, le destinataire.
    La forme même du destinataire est mouvante :
    • individuel ou collectif
    • réel ou fictif
    Il reste en tout cas quelqu’un, nommément désigné : la lettre crée une image où le destinataire se reconnaît, un espace où deux êtres dialoguent (le scripteur est présent ; le destinataire, absent.)
    * Le lieu et le temps
    Les marques locales et temporelles présentes dans la lettre font partie des signes conventionnels de la littérature épistolaire, comme moyen de transcrire fidèlement la situation d’un dialogue : qui ? à qui ? où ? quand ?
    Ils montrent l’acte d’écrire en train de se faire, comme si le lecteur lisait pendant que l’auteur écrit. Ces indications permettent de construire les deux personnes en jeu : le sujet écrivant (je) et le sujet lisant (tu ou vous). La lettre est donc la communication entre deux subjectivités, deux sensibilités désignées de manière littéraire et verbale.
    * La lettre comme une parole
    Écrire devient l’équivalent de dire ou d’une action physique (dimension pragmatique du langage). Selon cette définition, la lettre remplace une action physique. Par exemple : les lettres de créances, les lettres de change. La parole et l’action du domaine commercial peuvent alors s’appliquer à la littérature : les lettres du commerce amoureux (XVIIe et XVIIIe siècle).
    La lettre donne la possibilité au scripteur de se donner à voir en direct, sans aucun intermédiaire. Mais cela se complique lors d’un subterfuge littéraire : celui qui se montre n’est pas l’auteur, qui joue sur l’identité (par ex. : Les Lettres d’une religieuse portugaise (1669)). La lettre permet avant tout de jouer sur la dimension réaliste. C’est à cette fin que certains auteurs en usent dans la fiction, comme illusion de vérité.
    En conclusion, la lettre apparaît à la fois comme un genre à part entière, mais aussi une forme. L’auteur conjugue ces deux dimensions dans sa création littéraire.
    II. Une esthétique double
    La littérature épistolaire se divise en deux grandes tendances, selon l’identité du destinataire :
    • le destinataire, fictif ou réel, est en fait la globalité des lecteurs ;
    • le destinataire est unique : il s’agit de communiquer avec une sensibilité particulière (la logique de l’invitation).
    * Le destinataire comme relais
    Ce genre littéraire fonctionne sur la figure littéraire de la métonymie (une partie qui représente le tout). En s’adressant à un destinataire, l’auteur s’adresse à tous les lecteurs. Il s’agit généralement de lettres concernant les moeurs, la politique, ayant une visée critique. Le ton est alors varié : lettre d’aspect intimiste ou épître polémique. Le but premier est de convaincre et d’entraîner à adhérer à des valeurs (logique de l’incitation).
    • Grands modèles antiques : Cicéron et Sénèque (tendance philosophique).
    • Epîtres de la tradition chrétienne : Saint Paul.
    • XVIe - XVIIIe : lien très fort entre la république des lettres et la politique. La lettre est un moyen de communiquer des idées : Les Provinciales de Pascal, Les Lettres philosophiques de Voltaire.
    • XIXe - XXe : lettres ouvertes. « J’accuse » de Zola.
    * La logique de l’invitation
    Dans ce type de littérature épistolaire, la volonté de l’auteur est de mettre le lecteur en contact avec un caractère, une sensibilité, afin de susciter une émotion : le lecteur réagit par son imagination (identification ou rejet). Il s’agit alors de recueils de lettres privées ou données comme telles :
    • Correspondance d’Héloïse et Abélard ;
    • Lettres de Mme de Sévigné.
    Par cette perspective littéraire, on en arrive à partir du XVIIe au roman épistolaire : la forme de la lettre permet de montrer un coeur pris sur le vif, dans un effet de réalisme. L’auteur varie alors sur le nombre de scripteurs : monodie (un scripteur) ou polyphonie (plusieurs scripteurs). La voix du narrateur disparaît au profit de l’unique voix des personnages. Il y a alors un jeu entre le dit et le non-dit, un dévoilement du réel.
    • Les Lettres persanes de Montesquieu (1721). Une certaine monodie.
    Le cadre romanesque est un prétexte à développer les idées politiques et philosophiques des Lumières.
    • La Nouvelle Héloïse de Rousseau (1761). Polyphonie. Épanchement de la sensibilité de deux amants, mais aussi exposition d’une utopie sociale.
    • Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (1782).
    Perfection du roman épistolaire portant la polyphonie à un niveau de complexité remarquable.
    Éditeur : MemoPage.com SA © Date : juin 2002 ISSN : 1762 – 5920
    Auteur : Sébastien Porte Expert : Paul Petit
  • Merci pour votre aide !
  • Salut Rosette,c'est possible que tu nous développes tes fiche de révision
  • Eh non ce n'est pas possible : je n'ai pas le temps, et honnêtement, pas très envie ! C'est vrai, ça m'a pris du temps de les faire toutes ces fiches, et il te suffirait juste d'imprimer, ce qui te prendrait quelques secondes alors que ça m'a pris des heures ? Bref, j'avoue que cet argument n'est pas très solide, et surtout assez égoïste, mais j'en ai un plus sérieux : des fiches sont généralement personnelles, ce qui veut dire que j'ai développé certaines choses, et que j'en ai résumé d'autres que je maitrisais. Tu aurais peut être fait exactement le contraire. Mais je m'arrête là (c'est toujours tellement ennuyeux les leçons de morales, je compatis).

    Ceci dit, si vraiment tu as un problème sur un point précis, ou qu'il te manque un cours, je veux bien te recopier une ou deux fiches, mais pas plus (et félicitations si tu as tout lu !).
  • Bah il me manque une méthode pour les commentaires (et une orthographe correcte).

    Donc j'aurais besoin d'aide (par exemple les trois principaux axes à commenter pour une pièce de théâtre).
    Notre prof ne nous a pas montré ce qu'il fallait retenir pour le commentaire mais nous a juste expliqué le texte alors...

    Voilà donc j'ai vraiment besoin d'aide.
  • Pour la méthode du commentaire, tu devrais aller voir la fiche méthode du site (La technique du commentaire composé), elle est précise, et il y a tout ce qu'il faut, de l'intro à la conclusion.

    C'est impossible de donner 3 axes à étudier pour une scène de théâtre ou n'importe quel autre texte comme tu le demandes : tu trouves tes axes en fonction du texte lui même et non pas en fonction de son genre, même si parfois tu as des similitudes, comme par exemple entre deux scènes de drame romantique.

    Mes fiches ne sont en fin de compte que des résumés des fiches méthodes présentes sur le site. Je peux toujours te donner un exemple : pour un commentaire sur une pièce de théâtre, j'ai mis :
    - étudier les caractéristiques du texte théâtral : conventions, tirades, monologue, double énonciation...
    - étudier les personnages et l'enchaînement des répliques
    - quel est le moment de la pièce ? (exposition ? dénouement ? ...) A quel mouvement littéraire appartient l'auteur ?
    - indices habituels : figures de style, registres, champs lexicaux, rythme des prases, modalité des phrases ...

    J'ai essayé de synthétiser au maximum et comme je te l'ai déjà dit, ces fiches sont personnelles : il y a des points sur lesquels je passe très vite parce que je suis sûre de moi sur ces points précis.

    Quoiqu'il en soit, je pense que tu peux trouver ce qui te manque sur le site. Il y a un autre site pas mal : https://www.site-magister.com/. Ca peut aider pour combler des lacunes.
  • C'est bon ça m'aide beaucoup.
    Merci
  • Bonjour,

    Je m'adresse ici à tous les élèves SERIEUX de première (personnellement je suis en première S) qui passent donc leur bac de Français écrit dans très peu de temps ... ou à ceux l'ayant déjà passé et l'ayant réussi.
    Voila, l'oral je vois très bien ce qu'il faut réviser, mais l'écrit ... c'est tellement vague ... :/ là je suis perdue et à part les annales et revoir les objets d'études je ne sais pas trop quoi faire ... Combien comptez vous faire d'annales à peu près ? Comptez vous apprendre des formules par coeur ?! (par rapport aux objets d'études par exemple ...) ? Comptez vous apprendre quelques auteurs et quelques dates, ainsi que des oeuvres (même si vous ne les avez pas lu ?)

    Svp, donnez moi votre programme de révision pour l'écrit, car vraiment, je ne sais pas où donner de la tête ... :( Je suis prête à réviser, mais je veux que ce soit efficace et ne faire que des annales c'est loin d'être le cas ...

    Merci d'avance et bon courage bien sûr :D
  • Étant donné que je prends habituellement la dissertation, il me faut donc pas mal d'exemples assez approfondis et que je maîtrise. Pour cela, je lis, je lis, et je lis encore les oeuvres ... À une semaine et demie, c'est peut-être un peu tard.
    Ce que je te conseille donc, c'est de trouver, en fonction des objets d'études, pas mal d'oeuvres que tu essayeras d'approcher grâce à des résumés, des analyses légères etc...

    Et puis de chercher à approfondir tes connaissances théorique sur les objets d'études. Cherche sur internet, ou dans des encyclopédies, ou au CDI des bouquins traitant la question - accessiblement, ne va pas lire Le théâtre et son double d'Antonin Artaud ...
    Par exemple pour le théâtre, renseigne toi sur le théâtre grec, maîtrise le théâtre classique, cherche les avancées de Marivaux et Beaumarchais etc ...

    Ensuite revois les méthodes et conseils pour le commentaire, la dissertation ou l'ecriture d'invention.
  • Je suis comme toi, je vais bientôt passer le bac de français.
    Personnellement; côté révision, voilà en gros ce que moi je vais faire.

    [list]
    [*]Connaître les méthodes du commentaire et de la dissertation[/*]
    [*]Connaître tous les procédés et savoir les trouver[/*]
    [*]Connaître les caractéristiques de tous les genre de textes (théâtre, poésie, roman...)[/*]
    [*]Connaître tous les mouvements littéraires (classicisme...)[/*]
    [*]Savoir les éléments principaux au moins des auteurs que tu connais, cela est utile pour l'oral, mais aussi pour l'écrit.[/*]
    [*]Quelques dates et évènements, utiles pour l'introduction en particulier.[/*]
    [/list]

    Bien sûr, j'ajouterai que je ne fais habituellement pas parti des élèves sérieux, ainsi, certains trouveront que ce que je fais n'est pas bien, mais comme tu pose la question, j'imagine que toutes les réponses peuvent t'aider.
  • Belgarion
    Avoir une méthodologie de révisions, et un programme, c'est déjà pas mal sérieux !
  • emmap3emmap3 Membre
    salut !

    moi je suis en première L : je révise de plusieurs façons.
    Je fait des fiches de chaque lecture analytique faites en classe (environ une trentaine) >>> plutôt pour l'oral
    Pour l'écrit j'ai trouvé un truc génial >> dans les CDI il y a des dictionnaires des oeuvres et de citations. Toutes les oeuvres que tu as lues (chez toi ou en classe) qui te paraissent interresantes à citer dans une dissertation tu en fais un résumé rapide, une biographie de l'auteur et une citation.
    ça plus revoir les objets d'études et les textes vues en classe et tu es parée pour l'écrit (je pense) !
    Bonne révisions ! A bientot !
  • benicebenice Membre
    Salut tout le monde,
    Je suis a 8 jours de l'écrit et je sais vraiment pas quoi bosser!!!
    j'ai vraiment besoin d'aide!
  • Bonjour! Tu peux revoir les mouvements littéraires, réviser les figures de style, revoir les plans de commentaires faits en cours...
    C'est vrai qu'il n'y a pas énormément de choses à revoir, mais ça peut déjà t'aider.
  • benicebenice Membre
    Donc en gros pas grand chose...je pensais plutots au genres , registres etc
  • Oui oui, tu peux aussi réviser ça !
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