Oui enfin ultra sélectif, ca dépend où tu postules. Si c'est aux fins fonds de la France que tu postules, là où les candidats ont du mal à être trouvés, tu auras certainement toutes tes chances!
Mais quel intérêt ? Généralement les prépas veulent bien prendre des gens qui ont fait un an à la fac ou autres mais qui souhaitent se réorienter. Là Spartacus est en 2e année de philo sans avoir validé la première...
Il ne faut pas négliger non plus la charge de travail à fournir dans les autres matières. La prépa ce n'est pas que de la philo et des lettres... Et j'aurais tendance à dire que les langues ou l'histoire exigent un travail plus soutenu ou plus régulier que ces deux matières, y compris dans de petites prépas où, j'ai pu le remarquer, le travail "obligatoire" est souvent plus important que dans les prépas les plus renommées (où l'on laisse plus d'autonomie à l'élève dans l'organisation de ses lectures). Et il faut arrêter de penser "prépa" dès qu'un étudiant est intéressé par deux disciplines. A un certain niveau, de toute façon, tout étudiant, issu ou non de la prépa, doit avoir des connaissances solides dans toutes les disciplinaires littéraires (au sens large).
Enfin, si c'est pour débarquer en 2e ou 3e année à la fac et paniquer de nouveau parce qu'on n'a jamais fait d'ancien français ou de linguistique, c'est pas la peine... Envisager la prépa comme réorientation possible c'est repousser le problème.
Spartacus a l'air d'être dans une fac à taille humaine : l'encadrement et la possibilité de discuter avec les professeurs ne sont pas réservés qu'à la prépa.
Vous avez sans doute raison... Je suis probablement influencée par une conversation récente avec un jeune professeur d'université, normalien (donc passé par une prépa) qui rêvait d'un système inversé dans lequel les classes préparatoires seraient conseillées à des élèves qui ont des difficultés à s'orienter et/ou des problèmes d'organisation dans leur travail, des difficultés méthodologiques, etc ; les élèves très sûrs de leur orientation, très autonomes dans l'acquisition des méthodes et des savoirs seraient eux, incités à aller à l'université (au sein de laquelle des filières de préparation à des concours prestigieux seraient créées). Evidemment, envisager les classes préparatoires comme des classes de "soutien", et leurs professeurs comme des "tuteurs", ce serait un peu la révolution...
Non, j'ai juste un peu peur, à lire les propos de Spartacus que ce qui s'est produit en philo se reproduise en lettres : des difficultés dans certaines matières (par manque de motivation ou d'intérêt), de grandes capacités dans d'autres (pour les raisons inverses), et finalement une compensation difficile entre les résultats... La grande liberté laissée à la fac se retourne parfois contre des étudiants qui, pour passionnés et intelligents qu'ils soient, ne peuvent/veulent s'astreindre à tout travailler. De plus, il n'entre pas dans les fonctions d'un professur d'université de tirer la sonnette d'alarme pour un étudiant qui négligerait certaines matières et mettrait ainsi en danger son année. Le conseil de classe, en prépa, en revanche a bien cette mission. Certains élèves ont besoin d'être encadrés, soutenus, conseillés, indépendamment de leurs capacités intellectuelles.
Mais peut-être Spartacus a-t-il bien réalisé tout cela, et peut-être son désir de réussite, sa sensation de "dernière chance" lui assureront-il le succès : c'est tout ce que je lui souhaite, évidemment.
En fait dans les matières où j'arrivais vraiment pas, c'était pas qu'un manque d'intérêt : en logique j'ai eu beau m'accrocher la première année ça ne passait pas, et la seconde année j'ai eu les mêmes notes en n'allant pas à tous les cours.
Mais pour les rattrapages de logique, j'avais même pris des cours chez un étudiant mais rien à faire...malgré ma bonne volonté, j'ai eu 4 à l'exam de rattrapage.
Je ne pense pas qu'en lettres modernes, je trouverais des matières si compliquées où j'aurais en dessous de 5 même en travaillant dur.
Même les matières comme la grammaire, l'ancien français, la linguistique, ça a l'air atteignable en révisant.
Après l'avenir me dira si j'ai eu raison ou pas de croire cela.
On ne peut rien prédire.
Je pense aussi que les études c'est beaucoup une question de moral, de se sentir bien dans sa tête et léger.
Mais de toute façon ça vaut pour tout.
D'accord, je vois que vous avez analysé les raisons de votre "échec" (je n'aime pas le mot et préfère parler d' "expérience") en philo. Les choses devraient donc mieux se passer pour vous en lettres. Vos arguments semblent se tenir. Et votre motivation (et votre moral !) stable. Vous augmentez donc vos chances de réussite... Alors, bonne continuation !
D'accord, je vois que vous avez analysé les raisons de votre "échec" (je n'aime pas le mot et préfère parler d' "expérience") en philo. Les choses devraient donc mieux se passer pour vous en lettres. Vos arguments semblent se tenir. Et votre motivation (et votre moral !) stable. Vous augmentez donc vos chances de réussite... Alors, bonne continuation !
En effet, et quelle belle experience ce deug de philo (loupé vraiment de tout justesse qui plus est, enfin sur le papier car vu certaines notes que j'ai eu, je vis même ça comme une réussite).
Mais c'est surtout sur le plan personnel, intellectuel que ça a été très enrichissant.
Mon partiel d'histoire de la philo moderne de lundi matin m'a enchanté : c'est tombé sur Hegel comme je voulais!
Je me suis réellement éclaté à le faire, et le soir re-belote, je m'attelais à refaire l'explication de texte en mieux (ça devient une fâcheuse manie chez moi, êtes-vous aussi atteint de ce syndrôme étrange du : "je bosse comme un fou sur le sujet une fois que l'examen est déjà passé" ? (mais pas trop avant).
Je me suis même enfilé la moitié de la phénoménologie de l'esprit dans la foulée!
En tout cas, on peut dire que ce deug de philo m'aura donné le goût de l'explication de texte, de la dissertation et de lire les auteurs, y compris ceux qui ne sont pas au programme, de chercher mon style et mes affinités aussi.
Je ne doute pas que ce soit des qualités que je puisse revaloriser en lettres modernes et j'éspère avoir raison.
Je vous avoue que j'ai quand même peur d'être handicapé par rapport à ceux qui sortent du bac et se rappellent bien de la manière dont on mène une dissertation de littéraire et un commentaire de texte.
En fait pour moi la méthodologie de dissertation et d'explication de texte sont devenus des automatismes...mais en philo quoi et ce n'est pas pareil.
Les professeurs de lettres referont un récapitulatif pour la dissertation. Tous les étudiants ne viennent pas d'une filière littéraire donc tu ne seras pas le seul à patauger au début.
Et voilà...on va me prendre pour quelqu'un d'instable incapable de prendre des décisions et de s'y tenir mais voilà que je remet tout en question à nouveau...il se trouve que j'ai pris du plaisir à ces partiels et que je prend chaque jour du plaisir à lire de la philosophie, elle m'accompagne toujours.
Aujourd'hui, bon gré mal gré, je suis allé passé un rattrapage d'épistémologie de l'année dernière et je m'en suis pas trop mal sorti malgré que je suis blasé de cette matière et que je n'avais quasiment pas révisé.
Du coup, je pense qu'au rattrapage, avec des révisions, ce sera largement faisable.
On a aussi un devoir maison qui me décourageait complètement qui traite de physique : relativité resteinte et relativité galiléenne. Je m'y suis finalement mis serieusement et...avec de la bonne volonté et de l'application, je comprend en gros...
Finalement c'est en forgeant qu'on devient forgeron : à force de faire des explications de textes et des disserts, j'ai accru ma capacité de compréhension et de rédaction et ça me fait plaisir.
Bon pour tout vous dire, j'ai reçu une très bonne note d'un rattrapage de L1 que j'ai repassé il y a quelques semaines et ça me donne du baume au coeur, j'avais pas énormément révisé et je ne m'attendais pas du tout à avoir une telle note!
Du coup, je me rend compte qu'en allant aux rattrapages de juin, je peux largement viser la L3, d'autant plus que j'ai validé mon 3ème semestre!
Je suis le premier surpris de cette constation mais je me rend compte que ce diplome de licence de philosophie me tend les bras et en plus l'année prochaine j'étudierais les philosophes qui me branchent.
Par contre, d'un autre côté, j'aimerais beaucoup faire des lettres et ce topic n'est en ce sens pas une chimère.
Mais je me vois mal mener deux licences en même temps du coup, je ne vois pas de compromis entre :
-Aller en L3 de philosophie si j'en ai la possibilité.
-Recommencer une licence en lettres modernes le cas échéant.
Et je trouve qu'il est meilleur et plus judicieux pour moi d'éspérer la première option et de tout faire pour l'atteindre même si ça va demander des heures et des heures de révision (surtout pour les matières scientifiques) : il faut finir ce qu'on a commencé quand on en a la possibilité.
Ceci dit rien n'est fait et ce n'est pas parce que la victoire paraît atteignable qu'elle est acquise pour autant.
Dans un cas je renonce à la philosophie et à deux ans passés dans cette filière, dans l'autre je renonce définitivement aux lettres modernes (je me vois mal recommencer une licence une fois que je serais licencié en philosophie, je continuerais sur un master de philosophie).
Du coup, je suis un peu perdu et stressé, ne pas savoir ou je vais l'année prochaine me rend dingue et j'ai vraiment hâte d'être mi-juillet : que les rattrapages soient passés et que je sache les résultats de ceux-ci.
Au moins je saurais où j'irais l'année prochaine.
C'est dans deux mois, c'est long...
Et j'ai calculé...ça va me faire environ 20 heures d'exam de rattrapage en tout...allez hardi petit! C'est toujours moins que l'année dernière et mes efforts paient, j'apprend des tas de choses chaque jour, alors pourquoi ne pas continuer?
Finir ta licence de Philosophie semble le choix le plus raisonnable étant donné que tu as bientôt validé tes deux premières années. Qui plus est, tu peux toujours étudier la Littérature pour ton plaisir et aussi pour tes cours de Philosophie de l'art, l'un n'empêche pas l'autre.
Qui plus est, tu peux toujours étudier la Littérature pour ton plaisir et aussi pour tes cours de Philosophie de l'art, l'un n'empêche pas l'autre.
Oui mais pas universitairement, tu sais bien que ce n'est pas pareil.
Et je ne suis pas d'accord en fait, ce n'est pas par esprit de contradiction mais je pense que malheureusement on vit dans une société dans laquelle on nous permet de n'être spécialisé que dans un domaine et on doit y consacrer la majeure partie de son temps pour y exceller, si du moins on veut en faire sa profession. Le reste n'est que centre d'intérêt.
Mais par exemple, si je passe en L3 de philo, je ne serais jamais érudit en littérature comme quelqu'un qui a fait des études de lettres modernes. Mais bon, ça reste proche à bien des égards tout de même.
Sinon, je n'ai pas de cours de philosophie de l'art dans ma licence...mais c'est loin d'être la seule branche de la philosophie à laquelle la littérature se rattache de toute façon, je dirais même qu'elle se rattache davantage à la philosophie morale et politique et aussi à la philo générale et de l'existence, j'aurais ces deux nouvelles matières si je passe en L3, ça va être génial.
Tu sais ce n'est pas avec les cours que tu aurais eu à la fac que tu serais devenu un spécialiste des Lettres. Au premier semestre de L1 on avait deux livres à lire toutes disciplines confondues c'est pour te dire l'attrait culturel de ces études...
Je te conseille fortement d'aller au bout de ta L3 de philo.
En abandonnant, tu perds les bénéfices du diplôme de philo et recommence à zéro dans une discipline, dans laquelle tu n'es absolument pas sûr ni qu'elle te plaira, ni que tu réussiras.
Après ta L3 de philo, tu peux bien sûr aller en master, ou préparer des concours.
Tu peux également reprendre des études plus payantes sur le plan professionnel comme des études de droit par exemple, sachant qu'une double formation en droit et en philo te rendra plus attractif pour les employeurs que les simples titulaires d'une licence de droit.
Ce ne sont que des pistes que j'évoque.
A toi de voir ce que tu as envie de faire.
Mon seul conseil vraiment serait de valider la licence de philo.
Figurez-vous qu'en ayant séché outrageusement les examens de logique et d'épistémo, je valide quand même ma seconde année avec une moyenne globale de 10,50!
Bon...j'avoue un 17 coeff 2 sur Hegel, ça aide!
Par contre je n'ai toujours pas ma première année...
9,83 de moyenne globale et 4 matières à repasser (2 x 2 fois la logique et l'épistemo)
Je suis déséspéré car je n'arriverais jamais à faire mieux dans ces deux matières...c'est trop con j'y étais presque.
Je vais quand même tenter mais j'éspère pas trop, je suis vraiment une bille en logique et en épistemo.
C'est débile...je devrais avoir le droit de passer en L3, là je trouve que c'est un tout petit peu abusé... N'empêche ça a un côté ironique : il était une fois un pauvre type qui validait sans problème sa L2 mais qui n'arrivait pas à avoir sa L1 malgré tous ses efforts...pfff comment ça me saoule n'empêche, ça m'empêche de dormir en ce moment...je trouve ça abusé qu'ils ne m'aient pas filé les 0,17 qui me manquait, j'ai la haine, je vous jure, depuis deux jours, je suis hyper irritable et je peux rien faire : dans l'état où je suis, je n'arrive même pas à réviser!
Quels salauds!
Tu peux t'en prendre qu'à toi-même... Je trouve cela déplacé de dire une insulte dans un message visible par l'ensemble d'un forum, qui plus est, injustifiée.
il était une fois un pauvre type qui validait sans problème sa L2 mais qui n'arrivait pas à avoir sa L1 malgré tous ses efforts
je valide quand même ma seconde année avec une moyenne globale de 10,50!
Comme d'hab : les rattrapages se sont super mal passé, j'ai tout foiré, hier après l'épistemo, un prof m'a demandé ma moyenne initiale et il a dit..."hmmm hmmm" l'air ennuyé comme s'il cherchait des points (j'ai rendu une copie blanche au rattrapage de logique) je suis déséspéré là...j'ai tout raté, je ne vais pas pouvoir aller en L3 : qu'est ce que je vais foutre de ma vie?
Bonjour à tous , je suis nouvelle sur ce forum et j'aurais quelques questions à vous poser:
En effet, je m'interroge sur la licence de lettres modernes :
- qu'attends-t-on d'un étudiant en lettres moderne ?
- est-il difficile de dévelloper un esprit critique ?
- est-il est vrai que la licence de lettre moderne facilite l'acces auc concours de professorat des écoles ?
si vous etudiez ou avez étudié les lettres modernes, j'attends vos réponses avec impatience, qui j'espère me décideront à me lancer dans cette filière !!!!
Ayant fait une licence de lettres modernes, je vais tenter de répondre à tes questions.
-qu'attend-t-on d'un étudiant en lettres modernes ?
Premièrement, et ça peut paraître évident, un étudiant de lettres modernes, s'il veut obtenir sa licence sans passer trois années de fardeau, est tenu d'aimer la lecture et de lire les livres au programme ainsi que les bibliographies critiques. Aimer rédiger est également bienvenu, étant donné que quasiment toutes les matières sont validées par des épreuves de rédaction.
-Est-il difficile de développer un esprit critique ?
Pas si tu lis de la critique et si tu prends le temps de réfléchir sur les problématiques des cours. Très franchement, l'esprit critique se développe vite ! La motivation y fait beaucoup. De mon point de vue, il suffit de s'intéresser aux différents sujets des cours, de lire de la critique et de discuter avec les autres étudiants.
-Est-il vrai que la licence de lettres modernes facilite l'accès au concours de professorat des écoles?
J'ai une amie qui a passé ce concours l'année dernière, et elle a remarqué que la plupart des étudiants de sa promo provenaient de licence de lettres modernes ou d'histoire de l'art. Mais je ne vois pas très bien en quoi il pourrait en faciliter l'accès... Le concours est ouvert à toutes les licences il me semble, et je ne vois pas très bien en quoi celle de lettres modernes préparerait mieux qu'une autre.
Je viens à peine de m'inscrire sur ce forum très riches en informations ! Je sais pertinemment qu'il existe une multitude de sujets sur les lettres modernes mais ils sont un peu dépassés et j'aimerais quelque chose de plus actuel pour me rassurer en quelque sorte.
Je viens donc d'avoir mon bac littéraire et je me dirige en Lettres Modernes à Bordeaux 3, mais je suis terriblement angoissée:
- Parce-que ma note de français à l'écrit obtenue en première est médiocre: 9/20 et celle de littérature de cette année est la même (pourtant durant l'année je n'ai jamais eu de telles notes dans la matière...), je me pose donc des questions sur mon avenir dans la voie choisie....
- J'aimerais essayer de recueillir quelques informations sur des livres qui pourraient m'être indispensables (méthodologie, analyse...).
- Des remarques sur la fac où je compte étudier.
- Le travail à fournir: je sais qu'il faut énormément travailler en dehors des cours mais je prends tous les conseils !
Toutes ces petites choses qui peuvent servir à une étudiante qui est stressée à plus d'un mois de la rentrée...
Réponses
Il ne faut pas négliger non plus la charge de travail à fournir dans les autres matières. La prépa ce n'est pas que de la philo et des lettres... Et j'aurais tendance à dire que les langues ou l'histoire exigent un travail plus soutenu ou plus régulier que ces deux matières, y compris dans de petites prépas où, j'ai pu le remarquer, le travail "obligatoire" est souvent plus important que dans les prépas les plus renommées (où l'on laisse plus d'autonomie à l'élève dans l'organisation de ses lectures). Et il faut arrêter de penser "prépa" dès qu'un étudiant est intéressé par deux disciplines. A un certain niveau, de toute façon, tout étudiant, issu ou non de la prépa, doit avoir des connaissances solides dans toutes les disciplinaires littéraires (au sens large).
Enfin, si c'est pour débarquer en 2e ou 3e année à la fac et paniquer de nouveau parce qu'on n'a jamais fait d'ancien français ou de linguistique, c'est pas la peine... Envisager la prépa comme réorientation possible c'est repousser le problème.
Spartacus a l'air d'être dans une fac à taille humaine : l'encadrement et la possibilité de discuter avec les professeurs ne sont pas réservés qu'à la prépa.
Non, j'ai juste un peu peur, à lire les propos de Spartacus que ce qui s'est produit en philo se reproduise en lettres : des difficultés dans certaines matières (par manque de motivation ou d'intérêt), de grandes capacités dans d'autres (pour les raisons inverses), et finalement une compensation difficile entre les résultats... La grande liberté laissée à la fac se retourne parfois contre des étudiants qui, pour passionnés et intelligents qu'ils soient, ne peuvent/veulent s'astreindre à tout travailler. De plus, il n'entre pas dans les fonctions d'un professur d'université de tirer la sonnette d'alarme pour un étudiant qui négligerait certaines matières et mettrait ainsi en danger son année. Le conseil de classe, en prépa, en revanche a bien cette mission. Certains élèves ont besoin d'être encadrés, soutenus, conseillés, indépendamment de leurs capacités intellectuelles.
Mais peut-être Spartacus a-t-il bien réalisé tout cela, et peut-être son désir de réussite, sa sensation de "dernière chance" lui assureront-il le succès : c'est tout ce que je lui souhaite, évidemment.
Mais pour les rattrapages de logique, j'avais même pris des cours chez un étudiant mais rien à faire...malgré ma bonne volonté, j'ai eu 4 à l'exam de rattrapage.
Je ne pense pas qu'en lettres modernes, je trouverais des matières si compliquées où j'aurais en dessous de 5 même en travaillant dur.
Même les matières comme la grammaire, l'ancien français, la linguistique, ça a l'air atteignable en révisant.
Après l'avenir me dira si j'ai eu raison ou pas de croire cela.
On ne peut rien prédire.
Je pense aussi que les études c'est beaucoup une question de moral, de se sentir bien dans sa tête et léger.
Mais de toute façon ça vaut pour tout.
En effet, et quelle belle experience ce deug de philo (loupé vraiment de tout justesse qui plus est, enfin sur le papier car vu certaines notes que j'ai eu, je vis même ça comme une réussite).
Mais c'est surtout sur le plan personnel, intellectuel que ça a été très enrichissant.
Mon partiel d'histoire de la philo moderne de lundi matin m'a enchanté : c'est tombé sur Hegel comme je voulais!
Je me suis réellement éclaté à le faire, et le soir re-belote, je m'attelais à refaire l'explication de texte en mieux (ça devient une fâcheuse manie chez moi, êtes-vous aussi atteint de ce syndrôme étrange du : "je bosse comme un fou sur le sujet une fois que l'examen est déjà passé" ?
Je me suis même enfilé la moitié de la phénoménologie de l'esprit dans la foulée!
En tout cas, on peut dire que ce deug de philo m'aura donné le goût de l'explication de texte, de la dissertation et de lire les auteurs, y compris ceux qui ne sont pas au programme, de chercher mon style et mes affinités aussi.
Je ne doute pas que ce soit des qualités que je puisse revaloriser en lettres modernes et j'éspère avoir raison.
Je vous avoue que j'ai quand même peur d'être handicapé par rapport à ceux qui sortent du bac et se rappellent bien de la manière dont on mène une dissertation de littéraire et un commentaire de texte.
En fait pour moi la méthodologie de dissertation et d'explication de texte sont devenus des automatismes...mais en philo quoi et ce n'est pas pareil.
Aujourd'hui, bon gré mal gré, je suis allé passé un rattrapage d'épistémologie de l'année dernière et je m'en suis pas trop mal sorti malgré que je suis blasé de cette matière et que je n'avais quasiment pas révisé.
Du coup, je pense qu'au rattrapage, avec des révisions, ce sera largement faisable.
On a aussi un devoir maison qui me décourageait complètement qui traite de physique : relativité resteinte et relativité galiléenne. Je m'y suis finalement mis serieusement et...avec de la bonne volonté et de l'application, je comprend en gros...
Finalement c'est en forgeant qu'on devient forgeron : à force de faire des explications de textes et des disserts, j'ai accru ma capacité de compréhension et de rédaction et ça me fait plaisir.
Bon pour tout vous dire, j'ai reçu une très bonne note d'un rattrapage de L1 que j'ai repassé il y a quelques semaines et ça me donne du baume au coeur, j'avais pas énormément révisé et je ne m'attendais pas du tout à avoir une telle note!
Du coup, je me rend compte qu'en allant aux rattrapages de juin, je peux largement viser la L3, d'autant plus que j'ai validé mon 3ème semestre!
Je suis le premier surpris de cette constation mais je me rend compte que ce diplome de licence de philosophie me tend les bras et en plus l'année prochaine j'étudierais les philosophes qui me branchent.
Par contre, d'un autre côté, j'aimerais beaucoup faire des lettres et ce topic n'est en ce sens pas une chimère.
Mais je me vois mal mener deux licences en même temps du coup, je ne vois pas de compromis entre :
-Aller en L3 de philosophie si j'en ai la possibilité.
-Recommencer une licence en lettres modernes le cas échéant.
Et je trouve qu'il est meilleur et plus judicieux pour moi d'éspérer la première option et de tout faire pour l'atteindre même si ça va demander des heures et des heures de révision (surtout pour les matières scientifiques) : il faut finir ce qu'on a commencé quand on en a la possibilité.
Ceci dit rien n'est fait et ce n'est pas parce que la victoire paraît atteignable qu'elle est acquise pour autant.
Dans un cas je renonce à la philosophie et à deux ans passés dans cette filière, dans l'autre je renonce définitivement aux lettres modernes (je me vois mal recommencer une licence une fois que je serais licencié en philosophie, je continuerais sur un master de philosophie).
Du coup, je suis un peu perdu et stressé, ne pas savoir ou je vais l'année prochaine me rend dingue et j'ai vraiment hâte d'être mi-juillet : que les rattrapages soient passés et que je sache les résultats de ceux-ci.
Au moins je saurais où j'irais l'année prochaine.
C'est dans deux mois, c'est long...
Et j'ai calculé...ça va me faire environ 20 heures d'exam de rattrapage en tout...allez hardi petit! C'est toujours moins que l'année dernière et mes efforts paient, j'apprend des tas de choses chaque jour, alors pourquoi ne pas continuer?
Oui mais pas universitairement, tu sais bien que ce n'est pas pareil.
Et je ne suis pas d'accord en fait, ce n'est pas par esprit de contradiction mais je pense que malheureusement on vit dans une société dans laquelle on nous permet de n'être spécialisé que dans un domaine et on doit y consacrer la majeure partie de son temps pour y exceller, si du moins on veut en faire sa profession. Le reste n'est que centre d'intérêt.
Mais par exemple, si je passe en L3 de philo, je ne serais jamais érudit en littérature comme quelqu'un qui a fait des études de lettres modernes. Mais bon, ça reste proche à bien des égards tout de même.
Sinon, je n'ai pas de cours de philosophie de l'art dans ma licence...mais c'est loin d'être la seule branche de la philosophie à laquelle la littérature se rattache de toute façon, je dirais même qu'elle se rattache davantage à la philosophie morale et politique et aussi à la philo générale et de l'existence, j'aurais ces deux nouvelles matières si je passe en L3, ça va être génial.
En abandonnant, tu perds les bénéfices du diplôme de philo et recommence à zéro dans une discipline, dans laquelle tu n'es absolument pas sûr ni qu'elle te plaira, ni que tu réussiras.
Après ta L3 de philo, tu peux bien sûr aller en master, ou préparer des concours.
Tu peux également reprendre des études plus payantes sur le plan professionnel comme des études de droit par exemple, sachant qu'une double formation en droit et en philo te rendra plus attractif pour les employeurs que les simples titulaires d'une licence de droit.
Ce ne sont que des pistes que j'évoque.
A toi de voir ce que tu as envie de faire.
Mon seul conseil vraiment serait de valider la licence de philo.
Bonne soirée.
Figurez-vous qu'en ayant séché outrageusement les examens de logique et d'épistémo, je valide quand même ma seconde année avec une moyenne globale de 10,50!
Bon...j'avoue un 17 coeff 2 sur Hegel, ça aide!
Par contre je n'ai toujours pas ma première année...
9,83 de moyenne globale et 4 matières à repasser (2 x 2 fois la logique et l'épistemo)
Je suis déséspéré car je n'arriverais jamais à faire mieux dans ces deux matières...c'est trop con j'y étais presque.
Je vais quand même tenter mais j'éspère pas trop, je suis vraiment une bille en logique et en épistemo.
C'est débile...je devrais avoir le droit de passer en L3, là je trouve que c'est un tout petit peu abusé...
Quels salauds!
Descends un peu de ton nuage et révise bien.
Bonne chance tout de même.
En effet, je m'interroge sur la licence de lettres modernes :
- qu'attends-t-on d'un étudiant en lettres moderne ?
- est-il difficile de dévelloper un esprit critique ?
- est-il est vrai que la licence de lettre moderne facilite l'acces auc concours de professorat des écoles ?
si vous etudiez ou avez étudié les lettres modernes, j'attends vos réponses avec impatience, qui j'espère me décideront à me lancer dans cette filière !!!!
Ayant fait une licence de lettres modernes, je vais tenter de répondre à tes questions.
-qu'attend-t-on d'un étudiant en lettres modernes ?
Premièrement, et ça peut paraître évident, un étudiant de lettres modernes, s'il veut obtenir sa licence sans passer trois années de fardeau, est tenu d'aimer la lecture et de lire les livres au programme ainsi que les bibliographies critiques. Aimer rédiger est également bienvenu, étant donné que quasiment toutes les matières sont validées par des épreuves de rédaction.
-Est-il difficile de développer un esprit critique ?
Pas si tu lis de la critique et si tu prends le temps de réfléchir sur les problématiques des cours. Très franchement, l'esprit critique se développe vite ! La motivation y fait beaucoup. De mon point de vue, il suffit de s'intéresser aux différents sujets des cours, de lire de la critique et de discuter avec les autres étudiants.
-Est-il vrai que la licence de lettres modernes facilite l'accès au concours de professorat des écoles?
J'ai une amie qui a passé ce concours l'année dernière, et elle a remarqué que la plupart des étudiants de sa promo provenaient de licence de lettres modernes ou d'histoire de l'art. Mais je ne vois pas très bien en quoi il pourrait en faciliter l'accès... Le concours est ouvert à toutes les licences il me semble, et je ne vois pas très bien en quoi celle de lettres modernes préparerait mieux qu'une autre.
Je viens à peine de m'inscrire sur ce forum très riches en informations ! Je sais pertinemment qu'il existe une multitude de sujets sur les lettres modernes mais ils sont un peu dépassés et j'aimerais quelque chose de plus actuel pour me rassurer en quelque sorte.
Je viens donc d'avoir mon bac littéraire et je me dirige en Lettres Modernes à Bordeaux 3, mais je suis terriblement angoissée:
- Parce-que ma note de français à l'écrit obtenue en première est médiocre: 9/20 et celle de littérature de cette année est la même (pourtant durant l'année je n'ai jamais eu de telles notes dans la matière...), je me pose donc des questions sur mon avenir dans la voie choisie....
- J'aimerais essayer de recueillir quelques informations sur des livres qui pourraient m'être indispensables (méthodologie, analyse...).
- Des remarques sur la fac où je compte étudier.
- Le travail à fournir: je sais qu'il faut énormément travailler en dehors des cours mais je prends tous les conseils !
Toutes ces petites choses qui peuvent servir à une étudiante qui est stressée à plus d'un mois de la rentrée...
Merci d'avance.