Questions sur la licence de lettres modernes
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Réponses
Nous essayons de t'expliquer que c'est pas aussi facile que tu le pense. Que la philosophie - qui est pourtant ta passion - est pas aussi facile. Il faut que tu pèse bien le pour et le contre : faire des lettres modernes : mais pourquoi? Faire des études pour faire des études... ce n'est pas une bonne technique. En sachant au départ que ta passion c'est la philosophie et non la littérature.
Comme le dit justement Profitendieu, il y a des matières techniques qui peuvent être plus ou moins désagréables.
Elles sont égales à mes yeux et je dirais même que la littérature et le cinéma sont venus concrêtement avant même si ce sont des passions qui amènent naturellement à se poser des questions philosophiques.
Pour l'intro en 10 à 15 lignes, c'est peut-être vrai pour un lycéen de seconde débutant dans ce domanine, mais ça ne suffit pas en L3 pour situer les enjeux du devoir.
Et je suis d'accord avec Paige. On ne fait plus (aujourd'hui) des études pour faire des études -à moins d'avoir les moyens financiers et une grande aisance pour les mener à terme. Demande-toi à quoi te mènerait une licence de littérature, et n'envisage pas tout de suite le doctorat comme fin ultime.
En fait le problème en philosophie c'est qu'il y a de la logique et de l'épistemologie et que quand j'étais en L1, j'ai foiré ces deux UE, j'ai essayé de les rattraper cette année mais impossible, c'est tout juste si j'ai réussi à obtenir à nouveau les notes que j'avais déjà eu au préalable et pas en dessous.
Soit dit en passant, le système de la fac est mal fait : on devrait pouvoir rattraper les matières où on a obtenu la moyenne la première fois mais dans lesquelles on peut gagner des points.
Du coup, je me retrouve coincé avec deux semestres de L1 non validés et un semestre de L2 validé, et même si j'obtiens mon semestre 4, je ne pourrais pas aller en L3 comme je n'ai pas ma L1.
Du coup recommencer une licence à zero me paraît être définitivement la meilleure solution vu que je suis dans une impasse.
De toute façon je peux rien faire d'autre que lettres, c'est ce qui me branche le plus si je dois recommencer une licence.
Par contre comme j'ai déjà redoublé en L1, il va peut être falloir que je fasse une lettre de motivation, non?
En tout cas ça me stresse comme pas permis cette histoire de ré-orientation, j'y pense tout le temps en ce moment et les gens voient ça comme une fuite déraisonnée, mais ils ont du oublier que j'ai pas le choix : j'arrive pas à avoir la PREMIERE année et quand on a pas sa première année, ça bloque tout.
Euh... Non, puisque tu veux intégrer une L1 et qu'il n'y a pas de sélection à ce niveau. Je n'ai pas la chance de m'être frotté aux joies administratives de l'université, mais dans l'absolu, je ne pense pas.
Mais réfléchis bien. Il ne faudrait pas que tu décides de t'engager dans une licence de littérature par pis-aller, "parce que [tu es] dans une impasse", et que tu te convainques a posteriori que c'est une branche qui te plairait bien...
Je me suis engueulé avec un pote au macdo hier soir parce que lui me disait "non mais tu peux pas reprendre une L1 comme ça après un deug de philosophie, c'est n'importe quoi, réfléchis, il faut que tu aies un projet d'avenir maintenant."
Il est marrant lui...un projet d'avenir...comme si ça tombait du ciel, à mon avis ça se précise peu à peu plutôt.
Mais je suis très motivé en réalité et dès cet été je vais me préparer à fond, comme j'ai déjà commencé à le faire et à la rentrée je me donne à fond dès le début, je vais même lire les oeuvres qui sont conseillés dans le livret de L1.
Et je vais prendre même de l'avance en linguistique et en ancien français.
De toute façon niveau famille : mon père pète un cable parce que j'arrête la philo (j'ai l'impression qu'il en faisait une fierté personnelle en fait) et ma mère est d'accord pour que j'aille en lettres, elle dit "c'est ce qui lui conviendra le mieux, il a toujours beaucoup lu et toute cette logique, ça a l'air horrible. Pareil pour l'epistemologie, ce n'est pas un scientifique, on peut comprendre que ça le rebute malgré ses efforts."
En fait ma mère c'est la seule qui ne me saoule pas sur ce coup là (pour une fois) entre mon père et mes amis qui essaient de me faire renoncer.
La branche de la philosophie existentialiste qui me plaît (Heidegger, Hegel, Levinas, Nietzsche...), je pourrais toujours continuer à en lire et même aller suivre des cours avec les L3 en auditeur libre. Le prof me connaît donc ce n'est pas un souci.
Mais c'est sûr que si je vais en lettres, il faut que je valide imperativement mon année, pas question d'échouer, ça c'est une certitude et c'est pourquoi je pose autant de questions et suis aussi tendu.
Mais quelque chose me dit que ça va marcher avec du travail et de la motivation, déjà pour y parvenir, je vais complètement changer mes habitudes de vie : je travaillerais trois heures par jour en dehors des cours et j'irais à la médiathèque deux fois par semaine minimum pour bosser.
Alors c'est sûr, ton projet peut venir au bout de la deuxième année, par exemple, tu n'es pas obligé d'avoir une idée précise dès le départ. Le milieu de la critique est très, très bouché, donc il va te falloir du piston, à mon avis...
L'important, comme cela a été rappelé - mais c'est aussi exigible en philosophie -, c'est d'être toujours alerte, et de ne pas hésiter à fouiller un point rencontré dans une oeuvre ou lors d'un cours. Il ne s'agit pas seulement de lire les classiques ou tel bouquin parce que c'est indispensable (d'ailleurs ça ne l'est jamais) ou conseillé, ou du moins il ne faut jamais se cantonner à ça, mais toujours se laisser appeler par les livres et les classiques. Tout en acceptant, cela a été très justement souligné plus haut, d'être surpris.
Ca en revanche, je ne suis pas sûr que ça te soit profitable, en L1, tu n'en auras que très peu. Attends d'avoir des cours avec un professeur avant de te lancer !
Tu n'étais pas fait pour la prépa par hasard ? Je dis ça parce que tu pourrais, avec une lettre de motivation, intégrer une petite prépa de province (je dis petite, parce que ton parcours de philosophie n'a pas été idyllique si j'ai bien saisi).
La motivation - j'en sais quelque chose - est avant tout affaire de passion. Il faut se faire plaisir et ne pas s'embourber dans l'étiquette "travail".
Courage ! Il n'y a pas besoin d'équivalence pour entrer en L1, dès que tu as le baccalauréat. Mais peut-être voulais-tu dire en L2... J'en doute, mais à vérifier.
Je ne connais pas grand-chose aux parcours universitaires, mais je pense que ceci nécessite de prendre la chose très au sérieux et de s'informer au plus vite des possibilités offertes dans l'université en question, en prenant RV avec des personnes qui y travaillent (conseillers d'orientation, professeurs...)
Par ailleurs, l'idée de S. de rejoindre une petite classe préparatoire, ne serait-ce que pour un an - ne me paraît pas si délirante. L'encadrement et le dialogue avec les enseignants qui y prévalent (ce qui ne me paraît pas être le cas dans les universités) me semblent assez déterminants dans le parcours de Spartacus. Ce type de structure permettrait aussi d'acquérir une discipline et une méthode de travail. Et pour le coup, vous n'auriez plus à vous poser la question du choix entre les lettres et la philosophie, Spartacus. Mais je ne sais pas si vous accepteriez de travailler d'autres matières comme l'histoire et les langues ? (et je ne sais pas non plus si votre dossier vous permettrait d'y accéder, mais après tout, la motivation peut être convaincante, et je pense que vous avez les capacités de convaincre).
La prépa j'aurais bien aimé car en plus on apprend énormément de choses en lien avec l'actualité politique par le programme d'histoire-géo mais bon, j'ai eu le bac sans mention...
Et merci pour les infos, je sens que je vais vivre un été plein de littérature!
De toute façon, au pire, par rapport à ceux qui me disent que je vais échouer et compagnie, j'ai rien à perdre, autant me donner une dernière chance et tout faire pour y arriver, au final je prend ça comme une chance : moi qui ait toujours balancé entre littérature et philo.
PS: en tout cas je tenais à vous remercier chaleureusement de l'attention que vous me portez car je suis vraiment stressé avec tout ça, c'est pas évident de remettre deux années d'études en question et de prendre un nouveau départ.
Oui mais Spartacus dit avoir déjà des difficultés en anglais et en latin. Et nous ne connaissons pas son niveau et son intérêt pour l'histoire , la géographie et sa LV2.
Je ne connais pas tes capacités de travail Spartacus mais tu disais avoir du mal en L2 alors que tu travaillais énormément , sauras-tu résister à la pression, à l'exigence et à la grande quantité de travail que demande une classe préparatoire?
Personnellement , Spartacus , je te conseille de te renseigner sur les écoles privées en cinéma ou dans le domaine de la culture.... Cela te conviendra peut être davantage.
Par ailleurs, il est vrai que les langues me posent problème mais simplement à mon avis parce que je m'en suis détourné, j'ai bien l'intention de me reprendre serieusement en main.
De toute façon, là je suis en train de faire du tri dans mes affaires car je suis emcombré de trop de souvenirs des années anterieures, je vais prendre un nouveau départ et j'ai le sentiment que septembre 2011 sera le début de mes "vraies" études superieures.
Au fond qui connais mieux son enfant qu'une mère? Ce n'est pas un hasard si c'est la seule qui me soutient.
Bien sûr, bien sûr... Mais il me semble que c'est aussi une question de structure et d'encadrement, dans son cas. Et si Spartacus s'intéresse à la critique (cinématographique), des études littéraires "larges" et pluridisciplinaires me paraissent indiquées. Je ne suis pas sûre que dans de petites prépas (celles qui ne "remplissent" pas), tous les élèves aient un très bon niveau dans toutes les matières. Et puis, à l'heure actuelle, se mettre à l'anglais est plutôt indispensable... La rentrée en prépa se faisant début septembre, et celle de la fac étant plus tardive, pourquoi ne pas se donner cette possibilité ? Rappelons aussi que l'on peut rejoindre la fac en cours d'année si la prépa est insupportable.
Pourquoi ne pas demander conseil aux professeurs qui enseignent les matières où vous excellez, Spartacus ?
Mais tant pis, je vais m'accrocher à mon projet et aller passer mes deux derniers partiels la semaine prochaine, comme ça j'aurais le sentiment d'être allé au bout!
J'irais peut être même passer quelques rattrapages pour le fun s'il me manque des matières autre que la logique et l'epistemo (mais je crois que j'ai tout validé à part ça.
Ensuite, deux ou trois heures de "travail" quotidien par jour voir + (lecture, bosser mon anglais, apprendre des figures de stylistique, faire des disserts pour m'entraîner, écrire...) et cinéma et plage au programme.
Bonne chance !