Je me trompe peut etre, mais il me semble que lettres modernes appliquées destine plus aux métiers du livre ou de la communication.
Pour l'enseignement, je pense qu'il vaut mieux rester dans le cursus traditionnel.
Ensuite pour le latin et l'ancien français, tu ne seras pas la seule à être débutante, surtout en licence ! Dis toi que j'ai vu des modules de rattrapage en master pour les débutants dans ces matières, donc pas de panique.
Enfin, pour répondre à ta question initiale, je ne peux donner qu'un avis personnel, mais pour ma part j'ai adoré mes années de licence en lettres modernes ! Ce sont des études très enrichissantes qui apprennent à se poser des questions et à réflechir (ce qui n'est pas un luxe dans la société actuelle). D'autre part, la licence apporte une bonne culture générale et une certaine ouverture d'esprit.
Bonne continuation!
Je pense que tu as raison car je sais que l'on peut choisir une option tel que "cinéma" ou "édition" qui est professionalisante. On m'a aussi dit qu'il n'y avait pas de latin en appliquées, c'est pour ca que j'envisagais d'y entrer, mais je pense plutot suivre ton conseil et rester en lettres modernes compte tenu du métier vers lequel je me destine.
Merci de ton avis, tu me remonte le moral car tout le monde me dis que c'est ennuyeux & que les débouchées sont très fermées !
& quel métier ou études fais tu à présent?
Je ne suis pas à Paris IV non plus, mais je peux te dire que la licence de lettres modernes est vraiment intéressante , bon évidemment, mon message reste un peu vague, mais si tu as des questions n'hésite pas !
Bonjour ! Alors, je ne sais pas si je vais pouvoir t'aider, mais bon, j'essaye quand même. Avant de te décider pour la licence de lettres, demande-toi si la littérature te passionne. j'avais un prof, en première année, qui nous avait dit que pour réussir et se plaire en lettres, il fallait aimer lire. ça peut paraître évident dit comme ça, mais beaucoup d'étudiant(e)s en lettres n'aiment pas lire, ou ne lisent que des bouquins du style Marc Lévy ou Anna Gavalda (des ouvrages de détente, d'accord c'est important mais bon...). Il faut vraiment être ouvert à tous les styles, et ne pas être réticent à Rousseau,Montaigne ou Racine qui ne te passionneront peut-être pas.
Concernant ta culture littéraire que tu dis "limitée", ne t'inquiète pas : les gens qui ont eu un bac L ne sont pas toujours calés en littérature, et puis de toute façon, les lacunes se comblent pour peu que la motivation soit là.
Jen e sais pas quelles options sont proposées à Toulon, si tu as l'occasion, tu peux prendre latin, toujours utile si tu souhaites préparer les concours de l'enseignement. Et concernant les livres à lire...les grands classiques, tu trouveras des listes sur le forum . Ne te soucie pas des livres critiques pendant les vacances, de toute façon, tu en liras selon ton proramme. Et n'hésite pas si tu as d'autres questions.
Je suis désolée pour ma lenteur à te répondre, mais je suis en plein déménagement en ce moment et un peu dépassée
Je te remercie pour ta réponse qui me rassure beaucoup.
Oui, j'aime lire, et oui, certains livres sont pour moi un supplice à lire mais je pars du principe que même si on ne les trouve pas intéressants, ils nous apporteront tous quelque chose.
Je n'ai pas beaucoup d'infos sur la fac de Toulon, à croire que les étudiants en Lettres là-bas sont inexistants
Par contre, je vois beaucoup de monde ici parler de Khâgne et Hypokhâgne pour ensuite aller en Fac de Lettres, pensez-vous que je n'ai pas le niveau pour faire une fac de lettres, n'étant pas du tout passée par la prépa ?
Il se trouve que je suis en periode d'exam en ce moment.
J'ai sciemment décidé de ne pas me rendre à la fac aujourd'hui car c'est le jour du partiel d'epistemo et de logique et que je sais qu'avec les meilleurs efforts du monde, je n'obtiendrais pas plus de 5/20 (et probablement moins).
Je ne regrette pas mon choix une seconde tant j'ai donné pour réussir dans ces matières l'année dernière...finalement pour rien.
J'ai passé des partiels lundi, mardi et hier : ils étaient très interessants à tel point que tous les soirs, chez moi, j'étais en train de refaire la dissert' ou l'explication de texte de façon améliorée et plus complète que ce j'avais rendu qui était tombée tant ça me passionnait!
Cela vous montre à quel point je ne suis ni faineant, ni utilitariste. Il me semble que ce sont des qualités pour les études.
D'ailleurs je vous mettrais peut être en ligne, une explication de texte faite par mes soins si ça interesse.
Bref, tout cela pour vous dire que je n'ai pas envie d'arrêter les études, simplement, il semblerait que la philosophie soit un peu périlleuse pour moi du fait qu'elle demande tant d'exigence scientifique et moi je ne m'interesse pas du tout aux mathématiques, à l'épistemologie des sciences et à la logique, j'y arrive vraiment pas, c'est pas de ma faute et ce n'est pas non plus de la mauvaise volonté, ça veut pas rentrer dans mon petit crâne lyrique. Soit dit en passant Nietzsche souffrait exactement du même problème que moi par rapport aux maths.
Jusqu'à maintenant toutes les personnes qui font lettres modernes m'ont dit que c'était une filière relativement chiante voire très chiante, je n'ai jamais rencontré un(e) etudiant(e) qui soit passionné(e) par sa filière, contrairement aux étudiants en philo et j'avoue que cela m'inquiète dans ma décision de ré-orientation imminente mais je ne me vois rien faire d'autre que ça et j'ai bien réfléchi pourtant.
Mes trois passions étant la philosophie, la littérature et le cinéma, je ne vois pas vers quelles autres études je peux me tourner.
En plus, la linguistique dont on m'avait dit tant de mal, m'a heureusement surpris : j'ai ouvert un gros bouquin de linguistique l'autre jour à la médiathèque et je suis resté dessus un bon moment, j'adore cette idée d'apprendre à parler de la langue elle-même et j'ai commencé à penser que les étudiants en lettres que j'ai rencontré avaient été simplement mal orientés, après la linguistique en cours c'est peut être pas pareil.
Je souhaiterais donc que les étudiants en lettres répondent à mes questions sur cette filière et je les remercie infiniment d'avance :
1) Les dissertations laissent-elle place à l'analyse, à la reflexion personnelle, à l'interpretation ? (voire même à l'interpretation philosophique ; possibilité de faire des liens avec la philosophie afin que je puisse revaloriser mes capacités et mes aspirations à la philosophie de l'existence).
2) Les langues vivantes sont-elles à un très haut niveau?
Pour les langues anciennes j'ai déjà la réponse : le latin que je pratiquais en L2 de philosophie était à plus haut niveau que le latin pratiqué par des amies en L3 de lettres modernes.
3) Diriez vous que vous étudiez davantage le fond ou la forme d'une oeuvre en cours?
4) Est ce que vous faites de "l'histoire de la littérature"? C'est à dire étudier dans quel contexte a été écrite une oeuvre.
5) En master est-il possible de travailler sur un auteur contemporain? (Exemple : Marguerite Duras).
6) Pouvez vous me dire les matières principales de L1 et en quoi elles consistent?
7) Pensez vous qu'avoir fait une L1 et une L2 de philosophie (serieusement avec passion et implication) avant de commencer une licence de lettres est quelque chose de précieux?
8) Autre question d'odre méthodologique : la méthodologie de dissertatione t d'explication de texte est-elle la même en lettres modernes qu'en philosophie? C'est à dire plan en 3 parties, 3 sous parties et qui rend compte des articulations du texte avec une intro qui annonce ce plan et inscrit l'objet du texte ou de la dissert dans une problematique plus générale.
En gros ais-je une chance de réussir et d'abord pour cela de me plaire dans ma nouvelle filière?
Je met quand même mes moyennes semestrielles afin que vous puissiez mieux juger :
Semestre 1 : 9,72
Semestre 2: 9,35
Semestre 3: 10,35
Semestre 4: (en cours : avec déjà un 12, un 13,5 et deux zeros qui correspondent à mes deux absences de cet aprem)
...
Ah et j'ai eu un bac L, sans mention mais avec un 17 en littérature. (Ma meilleure note, qui a d'ailleurs fait dire beaucoup de gens que j'aurais dû me diriger vers les lettres, mais bon, je ne pense pas qu'il faille tout faire en fonction des notes).
Je n'ai pas d'autres questions qui me viennent pour le moment mais vous pouvez me préciser d'autres choses si vous jugez ça important.
1) Les dissertations laissent-elle place à l'analyse, à la réflexion personnelle, à l’interprétation ? (voire même à l’interprétation philosophique ; possibilité de faire des liens avec la philosophie afin que je puisse revaloriser mes capacités et mes aspirations à la philosophie de l'existence).
L'analyse peut être personnelle, oui, tant qu'elle reste dans le sujet et basée sur le texte. Quant à la philosophie, on peut y avoir recours quand l’œuvre étudiée s'y prête.
2) Les langues vivantes sont-elles à un très haut niveau?
Pour les langues anciennes j'ai déjà la réponse : le latin que je pratiquais en L2 de philosophie était à plus haut niveau que le latin pratiqué par des amies en L3 de lettres modernes.
Le niveau en langue est assez médiocre. Avec un bon niveau, on obtient d'excellentes notes très facilement.
3) Diriez vous que vous étudiez davantage le fond ou la forme d'une œuvre en cours?
Avec un bon prof, les deux. Même si certains privilégient l'une ou l'autre.
4) Est ce que vous faites de "l'histoire de la littérature"? C'est à dire étudier dans quel contexte a été écrite une œuvre.
C'est un peu le seul grand regret que j'ai en repensant à la licence. Là encore, tout dépend des profs. Certains consacrent leur introduction à un panorama historique et littéraire, d'autres s'en passent. Là encore, tout dépend de l'école critique du prof.
5) En master est-il possible de travailler sur un auteur contemporain? (Exemple : Marguerite Duras).
Oui, même sur des auteurs vivants
6) Pouvez vous me dire les matières principales de L1 et en quoi elles consistent?
Tout dépend de ta fac. Sinon, j'ai eu des cours de XXe, XIXe, XVIIIe, littérature comparée, ainsi que tout le reste : théorie littéraire, grammaire, latin, langue vivante, stylistique...
7) Pensez vous qu'avoir fait une L1 et une L2 de philosophie (sérieusement avec passion et implication) avant de commencer une licence de lettres est quelque chose de précieux?
En fonction du sujet, ça varie de pas du tout à très important. Par exemple, la philo classique pour les XVIe et XVIIe s.
En gros ais-je une chance de réussir et d'abord pour cela de me plaire dans ma nouvelle filière?
Oui.
Pour les étudiants que tu as rencontrés, ils n'aiment peut-être pas la littérature... Mais la licence offre les bases en culture littéraire et pour la pratique de l'explication de texte. On peut s'embêter parfois, mais ça ne tient qu'à toi d'approfondir les sujets qui te passionnent
Guillaume a dit beaucoup de choses, je ne vois pas grand chose dep lus à ajouter...si ce n'est que pour réussir en lettres modernes, à mon avis, il ne faut pas avoir (trop, car tout le monde en a, c'est assez inévitable) de préjugés sur les oeuvres et les auteurs. Il faut accepter de se laisser surprendre par l'étude d'un texte, de se prêter au jeu et lire un peu de tout. Et surtout, aller voir en-dehors du programme.
Pareil en philo, il faut faire ça aussi : chercher à connaître vraiment les auteurs avant de critiquer et surtout repérer les ruptures, un bon philosophe repère les ruptures dans l'histoire de la philosophie, j'imagine qu'en littérature c'est la même chose.
Guillaume m'a bien répondu (merci beaucoup) mais pas à la question 8!
Sinon, est ce qu'il serait possible que je pioche dans les annales pendant les vacances pour traiter un sujet et vous me donnerez une note sur 20 pour voir si j'ai le niveau pour aller en lettres?
Je suis quand même rassuré parce que deux filles que je connais qui ont choisi cette licence par défaut ont validé leur première année avec mention AB sans en glander une et même en crachant sur leur filière donc je me dis que j'ai peut être une chance de réussir, en plus il y a plus de postes au CAPES de lettres qu'au CAPES de philo! :P
Tu as eu quoi comme mention à ta licence, Guillaume?
8) Autre question d'odre méthodologique : la méthodologie de dissertation et d'explication de texte est-elle la même en lettres modernes qu'en philosophie? C'est à dire plan en 3 parties, 3 sous parties et qui rend compte des articulations du texte avec une intro qui annonce ce plan et inscrit l'objet du texte ou de la dissert dans une problématique plus générale.
Là encore, certains profs se moquent des trois parties, mais c'est en gros la même chose. Sauf pour la problématique, qui doit se concentrer sur le texte quand il s'agit d'une explication, et sur le corpus pour une dissertation.
Il y a aussi deux sortes de commentaire : composé ou linéaire. L'analyse linéaire est souvent préférée en littérature médiévale, et je l'ai aussi rencontrée pour un poème de Marot (1530).
Sinon, j'ai eu mention AB à ma licence, notamment à cause d'un prof qui prenait plaisir à saquer (le seul à ne m'avoir jamais mis la moyenne pour un cours de littérature :rolleyes:). Mais là en master recherche, je suis à plus de 16.
Ça dépend, il y a parfois des cours de littérature générale ou de méthodologie selon les options et les années. Ça peut être particulièrement utile si l'on se destine au CAPES. Et c'est tout aussi appréciable pour ne pas être trop cloisonné dès la première année.
Et sinon, je fais mon master sur du (tristement) contemporain et sur des auteurs encore vivants (mais plus pour très longtemps, certes). Donc oui, c'est bien sûr possible.
Bah moi j'imaginais des sujets de dissert' comme "qu'est ce que la littérature médiévale?" par exemple.
Ça n'aurait pas grand intérêt
Les sujets de littérature générale en vue du CAPES sont faits à partir de plus ou moins longues citations. Au hasard, exemple de la session 2011 :
Dans son article "Expérience du théâtre" (1948), Eugène Ionesco affirme :
«...le théâtre a une façon propre d'utiliser la parole, c'est le dialogue, c'est la parole de combat, de conflit.
Si elle n'est que discussion chez certains auteurs, c'est une grande faute de leur part. Il existe d'autres moyens
de théâtraliser la parole : en la portant à son paroxysme, pour donner au théâtre sa vraie mesure, qui est dans la
démesure ; le verbe lui-même doit être tendu jusqu'à ses limites ultimes, le langage doit presque exploser, ou se
détruire, dans son impossibilité de contenir les significations."
En vous appuyant sur des exemples précis, commentez et discutez cette affirmation de Jean-Paul Sartre :
« Les poètes sont des hommes qui refusent d’utiliser le langage. Or, comme c’est dans et par le langage conçu comme une espèce d’instrument que s’opère la recherche de la vérité, il ne faut pas s’imaginer qu’ils visent à discerner le vrai ni à l’exposer. Ils ne songent pas non plus à nommer le monde et, par le fait, ils ne nomment rien du tout, car la nomination implique un perpétuel sacrifice du nom à l’objet nommer ou pour parler comme Hegel, le nom s’y révèle l’inessentiel, en face de la chose qui est essentielle. Ils ne parlent pas ; ils ne se taisent pas non plus : c’est autre chose. […] En fait, le poète s’est retiré d’un seul coup du langage-instrument ; il a choisi une fois pour toutes l’attitude poétique qui considère les mots comme des choses et non comme des signes. »
Moi je vais faire celle-ci et tu me donneras une note Polo, okay?
Il se trouve que je suis en periode d'exam en ce moment.
J'ai sciemment décidé de ne pas me rendre à la fac aujourd'hui car c'est le jour du partiel d'epistemo et de logique et que je sais qu'avec les meilleurs efforts du monde, je n'obtiendrais pas plus de 5/20 (et probablement moins).
Je ne regrette pas mon choix une seconde tant j'ai donné pour réussir dans ces matières l'année dernière...finalement pour rien.
J'ai passé des partiels lundi, mardi et hier : ils étaient très interessants à tel point que tous les soirs, chez moi, j'étais en train de refaire la dissert' ou l'explication de texte de façon améliorée et plus complète que ce j'avais rendu qui était tombée tant ça me passionnait!
Cela vous montre à quel point je ne suis ni faineant, ni utilitariste. Il me semble que ce sont des qualités pour les études.
D'ailleurs je vous mettrais peut être en ligne, une explication de texte faite par mes soins si ça interesse.
Bref, tout cela pour vous dire que je n'ai pas envie d'arrêter les études, simplement, il semblerait que la philosophie soit un peu périlleuse pour moi du fait qu'elle demande tant d'exigence scientifique et moi je ne m'interesse pas du tout aux mathématiques, à l'épistemologie des sciences et à la logique, j'y arrive vraiment pas, c'est pas de ma faute et ce n'est pas non plus de la mauvaise volonté, ça veut pas rentrer dans mon petit crâne lyrique. Soit dit en passant Nietzsche souffrait exactement du même problème que moi par rapport aux maths.
Jusqu'à maintenant toutes les personnes qui font lettres modernes m'ont dit que c'était une filière relativement chiante voire très chiante, je n'ai jamais rencontré un(e) etudiant(e) qui soit passionné(e) par sa filière, contrairement aux étudiants en philo et j'avoue que cela m'inquiète dans ma décision de ré-orientation imminente mais je ne me vois rien faire d'autre que ça et j'ai bien réfléchi pourtant.
Mes trois passions étant la philosophie, la littérature et le cinéma, je ne vois pas vers quelles autres études je peux me tourner.
En plus, la linguistique dont on m'avait dit tant de mal, m'a heureusement surpris : j'ai ouvert un gros bouquin de linguistique l'autre jour à la médiathèque et je suis resté dessus un bon moment, j'adore cette idée d'apprendre à parler de la langue elle-même et j'ai commencé à penser que les étudiants en lettres que j'ai rencontré avaient été simplement mal orientés, après la linguistique en cours c'est peut être pas pareil.
Je souhaiterais donc que les étudiants en lettres répondent à mes questions sur cette filière et je les remercie infiniment d'avance :
1) Les dissertations laissent-elle place à l'analyse, à la reflexion personnelle, à l'interpretation ? (voire même à l'interpretation philosophique ; possibilité de faire des liens avec la philosophie afin que je puisse revaloriser mes capacités et mes aspirations à la philosophie de l'existence).
2) Les langues vivantes sont-elles à un très haut niveau?
Pour les langues anciennes j'ai déjà la réponse : le latin que je pratiquais en L2 de philosophie était à plus haut niveau que le latin pratiqué par des amies en L3 de lettres modernes.
3) Diriez vous que vous étudiez davantage le fond ou la forme d'une oeuvre en cours?
4) Est ce que vous faites de "l'histoire de la littérature"? C'est à dire étudier dans quel contexte a été écrite une oeuvre.
5) En master est-il possible de travailler sur un auteur contemporain? (Exemple : Marguerite Duras).
6) Pouvez vous me dire les matières principales de L1 et en quoi elles consistent?
7) Pensez vous qu'avoir fait une L1 et une L2 de philosophie (serieusement avec passion et implication) avant de commencer une licence de lettres est quelque chose de précieux?
8) Autre question d'odre méthodologique : la méthodologie de dissertatione t d'explication de texte est-elle la même en lettres modernes qu'en philosophie? C'est à dire plan en 3 parties, 3 sous parties et qui rend compte des articulations du texte avec une intro qui annonce ce plan et inscrit l'objet du texte ou de la dissert dans une problematique plus générale.
En gros ais-je une chance de réussir et d'abord pour cela de me plaire dans ma nouvelle filière?
Je met quand même mes moyennes semestrielles afin que vous puissiez mieux juger :
Semestre 1 : 9,72
Semestre 2: 9,35
Semestre 3: 10,35
Semestre 4: (en cours : avec déjà un 12, un 13,5 et deux zeros qui correspondent à mes deux absences de cet aprem)
...
Ah et j'ai eu un bac L, sans mention mais avec un 17 en littérature. (Ma meilleure note, qui a d'ailleurs fait dire beaucoup de gens que j'aurais dû me diriger vers les lettres, mais bon, je ne pense pas qu'il faille tout faire en fonction des notes).
Je n'ai pas d'autres questions qui me viennent pour le moment mais vous pouvez me préciser d'autres choses si vous jugez ça important.
C'est vrai que c'est bien philosophique, il parle du nominalisme et tout en disant que le nom ne peut pas désigner l'objet, mais je crois que c'est une reflexion commune à la littérature et la philo justement ces spéculations sur le langage. J'aime beaucoup ce thème d'ailleurs.
Mais justement Guillaume, c'est encourageant, ça veut dire que je vais pouvoir revaloriser mes capacités acquises en philosophie si je tombe sur de pareils sujets, même carrément!
En plus il y a même une référence à Hegel dans le sujet!
Réponses
Pour l'enseignement, je pense qu'il vaut mieux rester dans le cursus traditionnel.
Ensuite pour le latin et l'ancien français, tu ne seras pas la seule à être débutante, surtout en licence ! Dis toi que j'ai vu des modules de rattrapage en master pour les débutants dans ces matières, donc pas de panique.
Enfin, pour répondre à ta question initiale, je ne peux donner qu'un avis personnel, mais pour ma part j'ai adoré mes années de licence en lettres modernes ! Ce sont des études très enrichissantes qui apprennent à se poser des questions et à réflechir (ce qui n'est pas un luxe dans la société actuelle). D'autre part, la licence apporte une bonne culture générale et une certaine ouverture d'esprit.
Bonne continuation!
Merci de ton avis, tu me remonte le moral car tout le monde me dis que c'est ennuyeux & que les débouchées sont très fermées !
& quel métier ou études fais tu à présent?
Concernant ta culture littéraire que tu dis "limitée", ne t'inquiète pas : les gens qui ont eu un bac L ne sont pas toujours calés en littérature, et puis de toute façon, les lacunes se comblent pour peu que la motivation soit là.
Jen e sais pas quelles options sont proposées à Toulon, si tu as l'occasion, tu peux prendre latin, toujours utile si tu souhaites préparer les concours de l'enseignement. Et concernant les livres à lire...les grands classiques, tu trouveras des listes sur le forum
Je suis désolée pour ma lenteur à te répondre, mais je suis en plein déménagement en ce moment et un peu dépassée
Je te remercie pour ta réponse qui me rassure beaucoup.
Oui, j'aime lire, et oui, certains livres sont pour moi un supplice à lire mais je pars du principe que même si on ne les trouve pas intéressants, ils nous apporteront tous quelque chose.
Je n'ai pas beaucoup d'infos sur la fac de Toulon, à croire que les étudiants en Lettres là-bas sont inexistants
Par contre, je vois beaucoup de monde ici parler de Khâgne et Hypokhâgne pour ensuite aller en Fac de Lettres, pensez-vous que je n'ai pas le niveau pour faire une fac de lettres, n'étant pas du tout passée par la prépa ?
Je vous remercie et à bientôt !
Cette fois l'heure est (presque) grave.
Il se trouve que je suis en periode d'exam en ce moment.
J'ai sciemment décidé de ne pas me rendre à la fac aujourd'hui car c'est le jour du partiel d'epistemo et de logique et que je sais qu'avec les meilleurs efforts du monde, je n'obtiendrais pas plus de 5/20 (et probablement moins).
Je ne regrette pas mon choix une seconde tant j'ai donné pour réussir dans ces matières l'année dernière...finalement pour rien.
J'ai passé des partiels lundi, mardi et hier : ils étaient très interessants à tel point que tous les soirs, chez moi, j'étais en train de refaire la dissert' ou l'explication de texte de façon améliorée et plus complète que ce j'avais rendu qui était tombée tant ça me passionnait!
Cela vous montre à quel point je ne suis ni faineant, ni utilitariste. Il me semble que ce sont des qualités pour les études.
D'ailleurs je vous mettrais peut être en ligne, une explication de texte faite par mes soins si ça interesse.
Bref, tout cela pour vous dire que je n'ai pas envie d'arrêter les études, simplement, il semblerait que la philosophie soit un peu périlleuse pour moi du fait qu'elle demande tant d'exigence scientifique et moi je ne m'interesse pas du tout aux mathématiques, à l'épistemologie des sciences et à la logique, j'y arrive vraiment pas, c'est pas de ma faute et ce n'est pas non plus de la mauvaise volonté, ça veut pas rentrer dans mon petit crâne lyrique. Soit dit en passant Nietzsche souffrait exactement du même problème que moi par rapport aux maths.
Jusqu'à maintenant toutes les personnes qui font lettres modernes m'ont dit que c'était une filière relativement chiante voire très chiante, je n'ai jamais rencontré un(e) etudiant(e) qui soit passionné(e) par sa filière, contrairement aux étudiants en philo et j'avoue que cela m'inquiète dans ma décision de ré-orientation imminente mais je ne me vois rien faire d'autre que ça et j'ai bien réfléchi pourtant.
Mes trois passions étant la philosophie, la littérature et le cinéma, je ne vois pas vers quelles autres études je peux me tourner.
En plus, la linguistique dont on m'avait dit tant de mal, m'a heureusement surpris : j'ai ouvert un gros bouquin de linguistique l'autre jour à la médiathèque et je suis resté dessus un bon moment, j'adore cette idée d'apprendre à parler de la langue elle-même et j'ai commencé à penser que les étudiants en lettres que j'ai rencontré avaient été simplement mal orientés, après la linguistique en cours c'est peut être pas pareil.
Je souhaiterais donc que les étudiants en lettres répondent à mes questions sur cette filière et je les remercie infiniment d'avance :
1) Les dissertations laissent-elle place à l'analyse, à la reflexion personnelle, à l'interpretation ? (voire même à l'interpretation philosophique ; possibilité de faire des liens avec la philosophie afin que je puisse revaloriser mes capacités et mes aspirations à la philosophie de l'existence).
2) Les langues vivantes sont-elles à un très haut niveau?
Pour les langues anciennes j'ai déjà la réponse : le latin que je pratiquais en L2 de philosophie était à plus haut niveau que le latin pratiqué par des amies en L3 de lettres modernes.
3) Diriez vous que vous étudiez davantage le fond ou la forme d'une oeuvre en cours?
4) Est ce que vous faites de "l'histoire de la littérature"? C'est à dire étudier dans quel contexte a été écrite une oeuvre.
5) En master est-il possible de travailler sur un auteur contemporain? (Exemple : Marguerite Duras).
6) Pouvez vous me dire les matières principales de L1 et en quoi elles consistent?
7) Pensez vous qu'avoir fait une L1 et une L2 de philosophie (serieusement avec passion et implication) avant de commencer une licence de lettres est quelque chose de précieux?
8) Autre question d'odre méthodologique : la méthodologie de dissertatione t d'explication de texte est-elle la même en lettres modernes qu'en philosophie? C'est à dire plan en 3 parties, 3 sous parties et qui rend compte des articulations du texte avec une intro qui annonce ce plan et inscrit l'objet du texte ou de la dissert dans une problematique plus générale.
En gros ais-je une chance de réussir et d'abord pour cela de me plaire dans ma nouvelle filière?
Je met quand même mes moyennes semestrielles afin que vous puissiez mieux juger :
Semestre 1 : 9,72
Semestre 2: 9,35
Semestre 3: 10,35
Semestre 4: (en cours : avec déjà un 12, un 13,5 et deux zeros qui correspondent à mes deux absences de cet aprem)
...
Ah et j'ai eu un bac L, sans mention mais avec un 17 en littérature. (Ma meilleure note, qui a d'ailleurs fait dire beaucoup de gens que j'aurais dû me diriger vers les lettres, mais bon, je ne pense pas qu'il faille tout faire en fonction des notes).
Je n'ai pas d'autres questions qui me viennent pour le moment mais vous pouvez me préciser d'autres choses si vous jugez ça important.
Le niveau en langue est assez médiocre. Avec un bon niveau, on obtient d'excellentes notes très facilement.
Avec un bon prof, les deux. Même si certains privilégient l'une ou l'autre.
C'est un peu le seul grand regret que j'ai en repensant à la licence. Là encore, tout dépend des profs. Certains consacrent leur introduction à un panorama historique et littéraire, d'autres s'en passent. Là encore, tout dépend de l'école critique du prof.
Oui, même sur des auteurs vivants
Tout dépend de ta fac. Sinon, j'ai eu des cours de XXe, XIXe, XVIIIe, littérature comparée, ainsi que tout le reste : théorie littéraire, grammaire, latin, langue vivante, stylistique...
En fonction du sujet, ça varie de pas du tout à très important. Par exemple, la philo classique pour les XVIe et XVIIe s.
Oui.
Pour les étudiants que tu as rencontrés, ils n'aiment peut-être pas la littérature... Mais la licence offre les bases en culture littéraire et pour la pratique de l'explication de texte. On peut s'embêter parfois, mais ça ne tient qu'à toi d'approfondir les sujets qui te passionnent
Guillaume m'a bien répondu (merci beaucoup) mais pas à la question 8!
Sinon, est ce qu'il serait possible que je pioche dans les annales pendant les vacances pour traiter un sujet et vous me donnerez une note sur 20 pour voir si j'ai le niveau pour aller en lettres?
Je suis quand même rassuré parce que deux filles que je connais qui ont choisi cette licence par défaut ont validé leur première année avec mention AB sans en glander une et même en crachant sur leur filière donc je me dis que j'ai peut être une chance de réussir, en plus il y a plus de postes au CAPES de lettres qu'au CAPES de philo! :P
Tu as eu quoi comme mention à ta licence, Guillaume?
Il y a aussi deux sortes de commentaire : composé ou linéaire. L'analyse linéaire est souvent préférée en littérature médiévale, et je l'ai aussi rencontrée pour un poème de Marot (1530).
Sinon, j'ai eu mention AB à ma licence, notamment à cause d'un prof qui prenait plaisir à saquer (le seul à ne m'avoir jamais mis la moyenne pour un cours de littérature :rolleyes:). Mais là en master recherche, je suis à plus de 16.
Linéaire, ça veut dire que vous devez analyser le texte mot à mot?
Ah pour la dissertation il y a forcément un corpus, ça ne peut pas être juste une phrase?
Linéaire veut dire que tu expliques le texte dans l'ordre, donc pour un poème vers après vers.
La dissertation concerne toujours les œuvres que tu étudies. Sinon ce serait difficile
Et sinon, je fais mon master sur du (tristement) contemporain et sur des auteurs encore vivants (mais plus pour très longtemps, certes). Donc oui, c'est bien sûr possible.
En tout cas j'éspère qu'il y a des cours de méthodologie car ces petites différences m'angoisse.
Ça n'aurait pas grand intérêt
Les sujets de littérature générale en vue du CAPES sont faits à partir de plus ou moins longues citations. Au hasard, exemple de la session 2011 :
« Les poètes sont des hommes qui refusent d’utiliser le langage. Or, comme c’est dans et par le langage conçu comme une espèce d’instrument que s’opère la recherche de la vérité, il ne faut pas s’imaginer qu’ils visent à discerner le vrai ni à l’exposer. Ils ne songent pas non plus à nommer le monde et, par le fait, ils ne nomment rien du tout, car la nomination implique un perpétuel sacrifice du nom à l’objet nommer ou pour parler comme Hegel, le nom s’y révèle l’inessentiel, en face de la chose qui est essentielle. Ils ne parlent pas ; ils ne se taisent pas non plus : c’est autre chose. […] En fait, le poète s’est retiré d’un seul coup du langage-instrument ; il a choisi une fois pour toutes l’attitude poétique qui considère les mots comme des choses et non comme des signes. »
Moi je vais faire celle-ci et tu me donneras une note Polo, okay?
Tu as eu combien au bac de philo et de français ?
Spartacus, c'est pas bien de prendre un sujet philosophique comme avec Sartre
Idem que Polo, ça ne m'a pas vraiment convaincu :P
Mais justement Guillaume, c'est encourageant, ça veut dire que je vais pouvoir revaloriser mes capacités acquises en philosophie si je tombe sur de pareils sujets, même carrément!
En plus il y a même une référence à Hegel dans le sujet!