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Heredia, Soleil couchant
julien7321
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Bonjour,
Je dois analyser ce poème dans la perspective d'un examen. J'ai relevé quelques éléments importants (des axes de lecture) mais je voulais avoir d'autres avis pour voir si ma lecture est cohérente:
Je vous mets en vrac ce que j'ai relevé en substance du poème et ce qui pourrait faire l'objet d'axes de lecture:
- la dimension picturale du poème (l'ambition du poète de se détacher de cette nature belle, magnifiée, par l'absence du "je" notamment, si caractéristique au XIXe et qu'on ne retrouve pas ici -> cf. le Parnasse). On a ici une nature présentée comme un tableau, mais le poète s'en détache pour nous en montrer toute la beauté, la beauté de l'instant, à savoir le coucher du soleil. Poème caractéristique du Parnasse: cf. L'art pour l'art.
- la dimension religieuse avec l'Angélus (cf. le tableau de Millet avec les paysans) / Le lien avec le tableau: la prière dans les champs.
Si vous avez d'autres idées ou quelque chose qui pourrait m'aider à approfondir, je suis preneur.
Bien à vous.
Je dois analyser ce poème dans la perspective d'un examen. J'ai relevé quelques éléments importants (des axes de lecture) mais je voulais avoir d'autres avis pour voir si ma lecture est cohérente:
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer sans fin commence où la terre finit.
À mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume.
Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
À la vaste rumeur de l'Océan s'unit.
Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.
Je vous mets en vrac ce que j'ai relevé en substance du poème et ce qui pourrait faire l'objet d'axes de lecture:
- la dimension picturale du poème (l'ambition du poète de se détacher de cette nature belle, magnifiée, par l'absence du "je" notamment, si caractéristique au XIXe et qu'on ne retrouve pas ici -> cf. le Parnasse). On a ici une nature présentée comme un tableau, mais le poète s'en détache pour nous en montrer toute la beauté, la beauté de l'instant, à savoir le coucher du soleil. Poème caractéristique du Parnasse: cf. L'art pour l'art.
- la dimension religieuse avec l'Angélus (cf. le tableau de Millet avec les paysans) / Le lien avec le tableau: la prière dans les champs.
Si vous avez d'autres idées ou quelque chose qui pourrait m'aider à approfondir, je suis preneur.
Bien à vous.
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Réponses
- Un tableau du couchant
des couleurs
des éléments du paysage
contraste ombre et lumière
- La nature et le rêve
des détails évocateurs de la Bretagne
des impressions apaisantes
La nuit qui vient
- Un poète plus intime
sensibilité plus rare chez un parnassien
une musique qui apaise avec ses coupes, ses enjambements, ses sonorités
comme une prière (Angélus)