Le raisonnement était qu'on préférait l'accord formel avec "on", pronom de la 3e personne du singulier, à l'accord par syllepse. La forme avant le fond, la lettre avant l'esprit !
J'ai encore appris quelque chose ce jour : l'existence de la syllepse.
Finalement, dans cet exemple, ce qui a surtout évolué depuis les années 60 - au moins dans le langage parlé - c'est l'acception de « on » pour « nous » qui se généralise.
Il semble que le « nous » ne soit plus réservé qu'au langage soutenu.
Je suis bien d'accord avec cela, et si personne ne vient contredire, je validerai. Antidote n'est vraiment pas au point pour certaines corrections, même si, dans l'ensemble, il rend de grands services.
Merci, je le signale au journaliste qui a fait la faute (que je n'aurais pas faite ).
Bien à vous
Pythagore
Bonjour,
Il s'agit du verbe "se faire" conjugué avec l'auxiliaire "être". Quelle règle oblige à prendre en compte le COD et non le sujet? Est-ce parce qu'il est pronominal? Pouvez-vous rappeler la règle?
Merci d'avance
Pythagore2
Le pronominal Elle s'est fait une entorse revient à écrire Elle a fait une entorse à elle-même et nous renvoie donc à l'accord avec l'auxiliaire avoir. français facile
elle s'est demandé = elle a demandé à elle
Le pronom antéposé "s" est donc mis pour "à elle", c'est-à-dire un complément indirect qui, contrairement au COD antéposé, n'entraîne aucun accord.
L'académicienne Marguerite Yourcenar a dit un jour :
"Cette chose dont on s'est souvent plaint."
Au début, je me suis demandé pourquoi elle n'avait pas dit :
"Cette chose dont on s'est souvent plainte".
Au risque de passer pour un imbécile, c'est parce que "cette chose" est un COI et que nous n'avons pas à accorder c'est ça ?
Merci par avance pour votre retour.
Bonsoir.
Verbe pronominal "se plaindre".
Sens différent du verbe simple "plaindre".
Donc accord du participe avec le sujet.
Donc ici accord au masculin avec le sujet "on" (pronom indéfini = n'importe qui, tout le monde ).
Réponses
Finalement, dans cet exemple, ce qui a surtout évolué depuis les années 60 - au moins dans le langage parlé - c'est l'acception de « on » pour « nous » qui se généralise.
Il semble que le « nous » ne soit plus réservé qu'au langage soutenu.
On a le droit de préférer l'esprit à la lettre ?
Mon logiciel "antidote" me dit que ma phrase " la représentation qu'il s'est faite du travail…" ne doit pas être accordée.
Comme ce logiciel dit parfois des bêtises, je me méfie et en appelle à votre sagacité.
Qu'en pensez-vous ?
Merci
Il a fait la représentation du travail à son attention.
Merci et bien à vous.
EDIT :
dans cette occurrence, j'accorde aussi.
"La représentation qu'elle s'est faite du travail"
C'est quand 'faire' est suivi ' d'un infinitif qu'il n'y a pas d'accord.
"La coiffure qu'elle s'est fait faire" (et non faite faire)
Ecrit-on : elle s'est fait une entorse ou bien elle s'est faite une entorse?
Je ne vois pas comment "Créer un sujet"
Merci à vous
Pythagore2
Bien à vous
Pythagore
Bonjour,
Il s'agit du verbe "se faire" conjugué avec l'auxiliaire "être". Quelle règle oblige à prendre en compte le COD et non le sujet? Est-ce parce qu'il est pronominal? Pouvez-vous rappeler la règle?
Merci d'avance
Pythagore2
français facile
J’aimerais savoir si cette phrase est correcte :
X s’est plainte d’une gêne dans le bas du dos.
Oui, c'est correct. Le participe passé de "se plaindre" s'accorde bien.
L'Étranger de Camus : "elle s'est demandé si elle m'aimait"
Pas de "e" à "demandé" car "si elle m'aimait" = COD?
Le pronom antéposé "s" est donc mis pour "à elle", c'est-à-dire un complément indirect qui, contrairement au COD antéposé, n'entraîne aucun accord.
L'académicienne Marguerite Yourcenar a dit un jour :
"Cette chose dont on s'est souvent plaint."
Au début, je me suis demandé pourquoi elle n'avait pas dit :
"Cette chose dont on s'est souvent plainte".
Au risque de passer pour un imbécile, c'est parce que "cette chose" est un COI et que nous n'avons pas à accorder c'est ça ?
Merci par avance pour votre retour.
Verbe pronominal "se plaindre".
Sens différent du verbe simple "plaindre".
Donc accord du participe avec le sujet.
Donc ici accord au masculin avec le sujet "on" (pronom indéfini = n'importe qui, tout le monde ).