"C'était sur la place du Trocadéro, à quelques pas de la célèbre tour Eiffel, qui m'en imposait."
J'ai d'abord analysé la proposition "qui m'en imposait" comme subordonnée relative adjective épithète, puis, étant donné la virgule qui la précédait, j'ai changé pour adjective apposée.
Sur le plan sémantique, j'ai ajouté que cette proposition relative apposée était explicative et non déterminative.
En revanche dans l'exemple suivant :
"J'ai vu la célèbre tour Eiffel, qui m'en impose."
J'ai analysé la subordonnée comme relative adjective apposée explicative, or j'ai un doute avec attributive, fonction attribut de l'objet, je n'arrive pas très bien à faire la différence entre adjective et attributive.
Dans les deux exemples : "qui m'en imposait" et "qui m'en impose" je peux remplacer les propositions par un adjectif : "imposante"...
Je vous remercie d'avance pour vos explications qui seront les bienvenues.
Séparées de l'antécédent "tour Eiffel" par une virgule, ces deux relatives (qui m'en imposait / qui m'en impose) sont toutes deux des relatives explicatives et supprimables. Ce sont les équivalents de l'adjectif imposante en fonction d'épithète détachée (= en apposition) : la célèbre tour Eiffel, imposante.
Une relative attributive (attribut de l'objet) n'est pas séparée de l'antécédent par une virgule, et son antécédent est pronominalisable par un pronom personnel COD : J'ai vu un oiseau qui s'envolait. -> Je l'ai vu qui s'envolait.
Est ce que l’on parle de proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ou de proposition subordonnée circonstancielle? Est ce les mêmes ? Si non quelles différences?
De même, dit-on :
1) Proposition subordonnée conjonctive complétive infinitive ? Ou Proposition subordonnée conjonctive infinitive? Ou encore proposition subordonnée infinitive?
2) Proposition subordonnée conjonctive complétive circonstancielle ? Ou Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ? Ou encore Proposition subordonnée circonstancielle ?
3) Proposition participiale, tout court? Ou proposition subordonnée participiale?
4) Proposition incise, tout court?
Selon les ouvrages ce n’est pas le même nom mais c’est les mêmes « définitions ». Quelles ont les bons intitulés, s’il vous plaît?
Est ce que l’on parle de proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ou de proposition subordonnée circonstancielle? Est ce les mêmes ? Si non quelles différences?
On parle de subordonnée circonstancielle pour toute subordonnée ayant une fonction de complément circonstanciel. Il y a d'une part les subordonnées conjonctives circonstancielles, introduites par une conjonction ou une locution conjonctive (Quand le repas fut terminé, il se leva) et d'autre part les propositions participiales (Le repas terminé, il se leva).
Proposition subordonnée conjonctive complétive infinitive ? Ou Proposition subordonnée conjonctive infinitive? Ou encore proposition subordonnée infinitive?
Les propositions infinitives sont toutes des subordonnées. Elles ne sont jamais introduites par une conjonction et ne sont donc jamais conjonctives. "Proposition infinitive" suffit. (J'entends chanter l'oiseau).
Proposition subordonnée conjonctive complétive circonstancielle ? Ou Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ? Ou encore Proposition subordonnée circonstancielle ?
Une subordonnée circonstancielle n'est jamais une complétive. Une subordonnée circonstancielle n'est pas forcément une conjonctive : comme dit plus haut, cela peut être aussi une participiale, qui n'est pas introduite par une conjonction. Mais si elle est bien introduite par une conjonction, oui, on dira : subordonnée conjonctive circonstancielle.
Proposition participiale, tout court? Ou proposition subordonnée participiale?
Cela n'a pas grande importance. Les participiales sont forcément des subordonnées.
Proposition incise, tout court?
Oui. Une proposition incise n'a pas de fonction par rapport au reste de la phrase, Elle n'est donc pas subordonnée. (J'espère, lui dit-il, que tu as compris).
Si c'est bien un futur proche (imminence du sommeil) difficile de parler de COD pour l'infinitif, "vais" étant un semi-auxiliaire.
Si "vais" a son sens plein de verbe de déplacement (se rendre à l'endroit où l'on dort) "dormir" n'est pas non plus un COD, mais plutôt un complément exprimant le but du déplacement.
"L'oiseau qui avait un plumage blanc sautait de branche en branche, s'arrêtait un instant et s'envolait plus haut."
Doit on considérer comme sujet de "sautait de branche en branche", "s'arrêtait un instant", 's'envolait plus haut" : "l'oiseau" ou "l'oiseau qui avait un plumage blanc" ?
Tout d'abord, un grand merci pour votre réponse d'hier.
Je suis aujourd'hui un peu perdue car je viens de lire deux informations qui me semblent contradictoires et j’aimerais avoir votre avis :
1) Source Internet : Voulez-vous vous marier ?
Vous marier est considéré comme un COD
2) Bescherelle : Il faut prendre en garde à des constructions avec des verbes comme vouloir, pouvoir, où l’infinitif qui suit ne peut pas être être remplacé par un nom :
Il peut lire. On ne peut pas dire : Il peut la lecture.
Il vaut mieux considérer que lire est conjugué avec l’auxiliaire pouvoir plutôt que de l’interpréter comme COD du verbe pouvoir.
Pourtant, on ne peut pas dire : Voulez-vous mariage ?
Comment faut-il alors analyser, par exemple, la phrase : Elle doit répondre aux questions du juge. Construction transitive directe (COD : répondre aux questions du juge) ou construction intransitive ?
J’aurais une dernière question la proposition participial n’est pas conjonctive mais elle est subordonnée donc on dit proposition subordonnée participiale ou juste proposition participiale?
Réponses
Bonjour à tous,
dans l'extrait suivant :
"C'était sur la place du Trocadéro, à quelques pas de la célèbre tour Eiffel, qui m'en imposait."
J'ai d'abord analysé la proposition "qui m'en imposait" comme subordonnée relative adjective épithète, puis, étant donné la virgule qui la précédait, j'ai changé pour adjective apposée.
Sur le plan sémantique, j'ai ajouté que cette proposition relative apposée était explicative et non déterminative.
En revanche dans l'exemple suivant :
"J'ai vu la célèbre tour Eiffel, qui m'en impose."
J'ai analysé la subordonnée comme relative adjective apposée explicative, or j'ai un doute avec attributive, fonction attribut de l'objet, je n'arrive pas très bien à faire la différence entre adjective et attributive.
Dans les deux exemples : "qui m'en imposait" et "qui m'en impose" je peux remplacer les propositions par un adjectif : "imposante"...
Je vous remercie d'avance pour vos explications qui seront les bienvenues.
Bonne journée à vous.
CFJ
Bonjour.
Séparées de l'antécédent "tour Eiffel" par une virgule, ces deux relatives (qui m'en imposait / qui m'en impose) sont toutes deux des relatives explicatives et supprimables. Ce sont les équivalents de l'adjectif imposante en fonction d'épithète détachée (= en apposition) : la célèbre tour Eiffel, imposante.
Une relative attributive (attribut de l'objet) n'est pas séparée de l'antécédent par une virgule, et son antécédent est pronominalisable par un pronom personnel COD : J'ai vu un oiseau qui s'envolait. -> Je l'ai vu qui s'envolait.
Ce n'est pas le cas dans tes phrases.
bonjour,
Je m'interroge sur l'analyse grammaticale de cette partie de phrase :
Le jeune homme mangeait à sa faim.
Complément circonstanciel ?
Merci de votre aide !
Bonjour.
Oui, CC de manière.
Comment mangeait-il ? -> à sa faim, selon sa faim, suffisamment...
Merci beaucoup !
merci Jehan
Bonjour,
Je suis un peu perdue.
Est ce que l’on parle de proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ou de proposition subordonnée circonstancielle? Est ce les mêmes ? Si non quelles différences?
De même, dit-on :
1) Proposition subordonnée conjonctive complétive infinitive ? Ou Proposition subordonnée conjonctive infinitive? Ou encore proposition subordonnée infinitive?
2) Proposition subordonnée conjonctive complétive circonstancielle ? Ou Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ? Ou encore Proposition subordonnée circonstancielle ?
3) Proposition participiale, tout court? Ou proposition subordonnée participiale?
4) Proposition incise, tout court?
Selon les ouvrages ce n’est pas le même nom mais c’est les mêmes « définitions ». Quelles ont les bons intitulés, s’il vous plaît?
Merci à vous
Bonsoir.
Est ce que l’on parle de proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ou de proposition subordonnée circonstancielle? Est ce les mêmes ? Si non quelles différences?
On parle de subordonnée circonstancielle pour toute subordonnée ayant une fonction de complément circonstanciel. Il y a d'une part les subordonnées conjonctives circonstancielles, introduites par une conjonction ou une locution conjonctive (Quand le repas fut terminé, il se leva) et d'autre part les propositions participiales (Le repas terminé, il se leva).
Proposition subordonnée conjonctive complétive infinitive ? Ou Proposition subordonnée conjonctive infinitive? Ou encore proposition subordonnée infinitive?
Les propositions infinitives sont toutes des subordonnées. Elles ne sont jamais introduites par une conjonction et ne sont donc jamais conjonctives. "Proposition infinitive" suffit. (J'entends chanter l'oiseau).
Proposition subordonnée conjonctive complétive circonstancielle ? Ou Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ? Ou encore Proposition subordonnée circonstancielle ?
Une subordonnée circonstancielle n'est jamais une complétive. Une subordonnée circonstancielle n'est pas forcément une conjonctive : comme dit plus haut, cela peut être aussi une participiale, qui n'est pas introduite par une conjonction. Mais si elle est bien introduite par une conjonction, oui, on dira : subordonnée conjonctive circonstancielle.
Proposition participiale, tout court? Ou proposition subordonnée participiale?
Cela n'a pas grande importance. Les participiales sont forcément des subordonnées.
Proposition incise, tout court?
Oui. Une proposition incise n'a pas de fonction par rapport au reste de la phrase, Elle n'est donc pas subordonnée. (J'espère, lui dit-il, que tu as compris).
Bonjour,
J'espère pouvoir dormir.
Pouvoir dormir est le COD
Je vais dormir.
Dormir est-il un COD ? J'hésite car c'est aussi la construction du futur proche.
Merci.
Bonjour.
Si c'est bien un futur proche (imminence du sommeil) difficile de parler de COD pour l'infinitif, "vais" étant un semi-auxiliaire.
Si "vais" a son sens plein de verbe de déplacement (se rendre à l'endroit où l'on dort) "dormir" n'est pas non plus un COD, mais plutôt un complément exprimant le but du déplacement.
Bonjour,
dans :
"L'oiseau qui avait un plumage blanc sautait de branche en branche, s'arrêtait un instant et s'envolait plus haut."
Doit on considérer comme sujet de "sautait de branche en branche", "s'arrêtait un instant", 's'envolait plus haut" : "l'oiseau" ou "l'oiseau qui avait un plumage blanc" ?
Dans l'attente de vos avis.
Cordialement,
Christophe
Le fait qu'il y ait des verbes juxtaposés et coordonnés ne change rien à l'affaire. La question se pose même avec un seul verbe :
L'oiseau qui avait un plumage blanc sautait de branche en branche.
Doit on considérer comme sujet de "sautait de branche en branche" : "l'oiseau" ou "l'oiseau qui avait un plumage blanc" ?
Le groupe sujet (L'oiseau qui avait un plumage blanc) est constitué du nom-noyau sujet oiseau et de ses expansions.
Bon sang... mais c'est bien sûr puisque celui qui avait un plumage noir restait sagement sur sa branche ! 😉
Merci à vous deux @lamaneur et @Jehan .
Bonne fin de journée.
Christophe
Bonjour,
Tout d'abord, un grand merci pour votre réponse d'hier.
Je suis aujourd'hui un peu perdue car je viens de lire deux informations qui me semblent contradictoires et j’aimerais avoir votre avis :
1) Source Internet : Voulez-vous vous marier ?
Vous marier est considéré comme un COD
2) Bescherelle : Il faut prendre en garde à des constructions avec des verbes comme vouloir, pouvoir, où l’infinitif qui suit ne peut pas être être remplacé par un nom :
Il peut lire. On ne peut pas dire : Il peut la lecture.
Il vaut mieux considérer que lire est conjugué avec l’auxiliaire pouvoir plutôt que de l’interpréter comme COD du verbe pouvoir.
Pourtant, on ne peut pas dire : Voulez-vous mariage ?
Comment faut-il alors analyser, par exemple, la phrase : Elle doit répondre aux questions du juge. Construction transitive directe (COD : répondre aux questions du juge) ou construction intransitive ?
Pourtant, on ne peut pas dire : Voulez-vous mariage ?
Mais on pourrait dire, dans un contexte approprié : "Voulez-vous le/un mariage ?".
Merci beaucoup j’y vois plus clair
J’aurais une dernière question la proposition participial n’est pas conjonctive mais elle est subordonnée donc on dit proposition subordonnée participiale ou juste proposition participiale?
Encore merci vous êtes mon sauveur 😂
Bonjour.
Je t'avais déjà répondu à ce sujet :
Cela n'a pas grande importance. Les participiales sont forcément des subordonnées.
Je suis désolée mais je me mélange entre le sens et les intitulés🥺
Est ce que les propositions infinitives sont complétives? Elles sont subordonnées mais jamais conjonctive, si j’ai bien compris.
Une dernière question au sujet des interrogatives indirecte : Elles sont subordonnées
Elles sont conjonctive s’il il y SI mais pas si c’est un adverbe interrogatif
Elles sont complétive
Je vous remercie encore après ces questions normalement je serais au clair