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Sujets du bac de français 2011 - Centres étrangers : Amérique du Nord

Bonjour,
Vous trouverez ci-dessous les sujets de l’épreuve anticipée de français qui ont été proposés le lundi 1er juin 2011 dans les centres d’Amérique du Nord :
► Sujets du bac de français 2011 - Centres étrangers : Amérique du Nord
► Série L, corrigé du commentaire de texte : Lévi-Strauss, Tristes Tropiques
► Séries S / ES, corrigé de la question
► Séries S / ES, corrigé du commentaire de texte : Julien Gracq, Un Balcon en forêt
Ces sujets ont été publiés sur le site Web du lycée français Rochambeau (à Washington), et sont disponibles au format PDF :
■ Série littéraire
■ Séries S et ES
Vous trouverez ci-dessous les sujets de l’épreuve anticipée de français qui ont été proposés le lundi 1er juin 2011 dans les centres d’Amérique du Nord :
► Sujets du bac de français 2011 - Centres étrangers : Amérique du Nord
► Série L, corrigé du commentaire de texte : Lévi-Strauss, Tristes Tropiques
► Séries S / ES, corrigé de la question
► Séries S / ES, corrigé du commentaire de texte : Julien Gracq, Un Balcon en forêt
Ces sujets ont été publiés sur le site Web du lycée français Rochambeau (à Washington), et sont disponibles au format PDF :
■ Série littéraire
Objet d'étude - L’argumentation : convaincre, persuader, délibérer.
[list]
[*]Texte A - Michel de MONTAIGNE, Essais, III, 9, « De la vanité », 1588[/*]
[*]Texte B - Claude LÉVI-STRAUSS, Tristes Tropiques, 1955[/*]
[*]Texte C - Nicolas BOUVIER, L’Usage du monde, 1963[/*]
[/list] ■ Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points)
En quoi l’utilisation par les trois auteurs de leur expérience de voyageur est-elle efficace pour convaincre et persuader ? Votre réponse n’excédera pas une vingtaine de lignes.
■ Vous traiterez ensuite, au choix, l'un des sujets suivants (16 points)
1. Commentaire
Vous commenterez le texte de Lévi-Strauss (Texte B).
2. Dissertation
Tirant la leçon de ses voyages, Bouvier écrit : « Des idées qu’on hébergeait sans raison vous quittent ; d’autres au contraire s’ajustent et se font à vous comme les pierres au lit d’un torrent. » (lignes 3 et 4).
Pensez-vous que ce jugement que Bouvier porte sur le voyage puisse aussi renvoyer à la fonction de la littérature ?
3. Écriture d’invention
Dans la lettre ouverte qu’il publiera dans un magazine de voyage, un explorateur (ou une exploratrice) répond à la question finale de Lévi-Strauss (texte B) : « [...] un si pauvre souvenir mérite-t-il que je lève la plume pour le fixer ? ». Il y défend la nécessité et l’intérêt de faire partager aux lecteurs les détails concrets du déroulement d’une expédition. Il fait lui-même référence à ses voyages ainsi qu'à ses lectures.
■ Séries S et ES
Objet d’étude - Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde
[list]
[*]Texte A - Alexandre DUMAS, Pauline, 1838.[/*]
[*]Texte B - Émile ZOLA, La Débâcle, 1892.[/*]
[*]Texte C - André MALRAUX, La Condition humaine, 1933.[/*]
[*]Texte D - Julien GRACQ, Un Balcon en forêt, 1958.[/*]
[/list] ■ Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points)
En quoi l’emploi du point de vue interne contribue-t-il à l’intensité dramatique de ces scènes ?
■ Vous traiterez ensuite, au choix, l’un des sujets suivants (16 points)
1. Commentaire
Vous commenterez le texte de Julien Gracq (texte D).
2. Dissertation
Un personnage de roman doit-il nécessairement surmonter des épreuves pour être considéré comme un héros de fiction ?
3. Écriture d’invention
Vous rédigerez les notes personnelles d’un soldat français qui a assisté à la mort de Rochas, le personnage de Zola (texte B) : au soir de la bataille de Sedan, il restitue dans son carnet sa propre vision de la mort de son camarade et livre les réflexions que le combat lui a inspirées.
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Réponses
Est-ce qu'il existe un corrigé de l'épreuve ( Serie ES et S ) ?
Merci
svp est -ce qqn peut au moins propser une correction,,, surtout pour la question du corpus je veux m'assurer de mon travail... MERCI D'AVANCE...
AMICALEMENT Bonsoir, je voulais savoir si mon plan detaille est bon pour le commentaire de la seris s du balcon en foret de gracq:
Problematique : comment a partir du recit gracq critique-t-il la condition humaine ou le destin de l'homme?
I- Un recit dramatique
C'est un recit,car :
. La periode: d'apres le paratexte c'est la 2eme guerre mondiale, le lieu est bien une foret par le champs lexical de la nature : (<<taillis>>,<<l'air frai>>,<<les branches des arbres>>,<,voute>>...)
. Les temps verbeaux: la desccription est une description narrative ici : temps dominant sont ; l'imparfait qui a pour fonctions ici d'exprimer des actions illimites dansl e temps:(<<il marchait>>,<< il pensait>>,<<regardait>>,<<se sentait>>) ou encore sert a la description de l'etat de grang (<<son esprit s'engouait>>,<<son pied noircissait>>,<<la coulee de sueur redescendait>>,<<il etait allonge>>). Et le passe simple , le temps du recit permet la mention d'actions sucessives dans le passe:(<<il s'arretta, s'allongea par terre, et commenca a relever sa jambe>>)
ce passage est donc bien un recit puisque se mele narration et description , comment est-il dramatique alors?
Dramatique, car :
La focalisation interne du passage exprime a la 3eme prs du singulier<<il>>permet la dramatisation de l'etat de grange puisqu'on sent sa douleure et on la vit avec lui a travers ses propres yeux:
. Une description minute de l'etat de gracq on suit son trajet depuis qu'il etait blesse en marchant:(<<arranchant un pas apres l'autre>>)jusqu'a ce qu'il <<s'arreta et s'allongea par terre>>). Ce-ci est articule par des indicateurs de temps tel que : (<<Quand>>,<<de nouveau>>,<<maintenant>>,<<une bonne heure>>).Notre regard est restreint , fixe sur le personnage.
. Le rythme du texte est bien rapide par les parataxe (: ,
. On reconnait ses sentiments douleureux(<<il avait envie de pleurer>>,<<son esprit s'engouait>>,<<il pensait a sa grangrene>>,<<il sentait qu'il allait s'evanoiur>>. Ces verbes qui indiquent les sentiments et les pensees de gracq permettent de vivre la scene avec lui comme si on etait dans sa propre chair, ce ci est fait encore grace aux discours directe qu'insere le narrateur dans le recit , permettent d'entendre plus clairement la voix de grange et font de lui un personnage authentique,encore plus pathetique(<<je vais peut etre mourir>>,<<j'ai oublie ma lampe electrique>>.Nottons de plus que les contrastes des sentiments vecus mettent le lecteur en haleine, au tout debut , le sentiment de (<<de haine et d'agaoisse enfantine>>) qu'il sentait au se transforme a la fin du passage en un <<un sentiment de tranquilite et de bonheur>>) ou plus loin son appaisement grace a (<<l'air frai lui fit du bien>>) disparait pour avoir oublie sa torche, il se mit de colere a nouveau qui le <<souleva de hoquets>>) Ces contrastes sont soulignes par les adverbes(,,cepandant>>,((brusquement>>).
Transition: quel est l'interet de ce recit dramatique ? c'est la critique du sort humain en presentant l'image d'un homme en echec puisqu'il est impuissant , abandonne et ce sont ces deux sentiments qui causeront l'apparition du sentiment de l'absurde, surout a la fin du passage.
II. Un contre-hero ou un hero ?
a)un personnage impuissant:
Grange parrait soumis a ses sentiments douleureux, c'est eux qui sont les sujets des phrases
B) UN PERSONNAGE ANBANDONNE :
Grange semble anbandonne, la maison qu'il veut atteindre est bien loin de lui puisqu'il n'y est pas arrive. Il est etonne de son etat(<<etonne du monde autour de lui qui laissait fuir l'homme comme un tas de sable laisse fuir l'eau>>. Cette comparaison frappente, est pathetique, voir tragique annonce la fatalite de la destinee humaine. L'homme serait-il alors aussi passive et ephemere que l'eau ecoulee dans le sable? Il est ne ,puis il meurt , puis c'est tout ? . L'adjectif qualificatif << immobile>> est repete deux fois, montre l'isolement ainsi que l'expression ((personne ne l'entendait plus>> ou la double tournure negative souligne la certitude du fait et sa fatalite...La nature elle meme symbolise cet infini, cet abondonnement par l'image de la voute:<< la nuit devant lui s'etendait avec la coulee de cette voute insondablement longue>>. Le monde est infinement grand, poutout l'homme se sent impuissant et solitaire !
C)L'absurde :
<<L'ABSURDE NAIT DE CETTE CONFRONTATON ENTRE L'APPEL HUMAIN ET LE SILENCE DERAISONNABLE DU MONDE>> selon les tremes d'Albert Camus
ALors ne le sentiment de l'absudre aborde ferquement dans la deuxieme moitie du XXeme siecle, dont le point essentiel est l'incommunicabilite:<<il tendais de nouveau l'oreil au silence du taillis>> pas de reponse= absurde , grange est <<etonne>>. Le sentiemt de l'absurde est encore appuye par le renversement d'etat brusque de grange apres une bonne heure qui est passe de la<<haine>>et<<l'angoisee>> a un sentiemt de <<tranquilite>>et<<de bonheur stupide>>.L'adjectif stupide montre bien le mepris du narrateur et meme de l'auteur, il 'sagit d'une intrusion qui montre que l'absurde fait generer des sentiments etranges, redicule et incomprehensibles<<ce moment lui paraissait delicieux>>, c'est alors que Granger ne compit plus rien :<<on dirait que je suis convalscent, mais de quoi ?>>= premiere evidence on se pose des questions quand l'absurde commence, Granger se sentait <<perdu, mais vraiment perdu>>. C'est alors qu'il cede a son objectif de retourner a la maison et reste etrangement a contempler<<les branches des arbres>>.
Merci j'espere que vous le lisez et je veux votre avi avec toute franchise pour que je puisse corriger mes fautes...Veuillez commenter svp, merci encore... Bonne nuit a tous !
Amicalement
Melodie de la mer
JE M'EXCUSE D'AVOIR CREE UN NOUVEAU SUJET POUR CA , MIAS C'EST TRES URGENT POUR MOI, JE NE SAIS PAS SI JE MAITRISE LE COMMENTAIRE, VEUILLEZ ALORS VOIR MES PLAN DE COMMENTAIRE DES 2 BAC FRANCAIS D'AMERIQUE DU NORD ET PONCHIDERY SERIE S EN LAISSANT VOS REMARQUES AVEC TOUTE FRANCHISE. Il y'en en fait 2 jours que je vous attend...
RQ: CE N'EST QUE LE PLAN DU COMMENTAIRE DONC ,EVIDEMMENT JE N'AI PAS REDIGE L'ANALYSE ENTIERE.
Merci,
Amicalement Bonjour,
N’abusez pas des majuscules, merci.
Enfin malgré ça je te donne un avis ou deux comme ça, à nuancer : je ne suis pas d'accord avec ta problématique car il ne cherche pas vraiment à dénoncer pour moi.
En revanche ok pour le point de vue interne et ses effets : c'est le plus important à étudier dans ce texte a priori, tu as pris le temps de t'y attarder. Ok aussi pour le personnage abandonné, impuissant.
A la fin le personnage perd toute conscience de la situation réelle, et sa mort devient poétique, douce, embellie. Il aurait peut-être fallu davantage insister sur ce phénomène, plutôt que sur l'absurde. J'aurais mieux vu une problématique autour de cela (qui est le véritable enjeu du texte) : le récit d'une blessure mortelle devient peu à peu poétique et apaisant, grâce au point de vue interne.
Enfin je trouve qu'il y a une majorité de choses justes dans ce que tu proposes, mais qu'en revanche il manque peut-être une bonne perception des enjeux principaux de tout cela.
Est-ce que l'on attend des idées comme : la littérature pour changer de point de vue et avoir un nouveau regard sur le monde, le classique "persuader et convaincre" ?
je suis en L et j'ai essayé la dissertation proposée, dont je rappelle le sujet:
Je voulais savoir ce que vous pensiez du plan que je propose:
1. La littérature permet certes à l'écrivain d'effectuer un travail de recherche et de tri de ses propres idées.
2. Mais le lecteur à son tour est convié à ce travail
3. Dans tous les cas, la littérature a d'autres fonctions
Même si ce plan n'est pas détaillé, qu'en pensez-vous ? Est-ce que je cible correctement le sujet ? Merci !
Est-ce qu'i y'a une correction pour la question du corpus ?
Merci d'avance.
Très rapidement et sans avoir vraiment réfléchi au sujet , ton plan semble très superficiel. L'idée est il me semble que, selon Bouvier, la littérature est un " voyage " qui permet de se faire des idées plus vraies. La littérature est-elle capable de ça ?
Ton plan ne traite nullement du voyage ( ce qui est pourtant dans la consigne ! ), et les parties I et II ne sont pas réellement dans le sujet. Enfin, la partie III est un une partie bateau, où l'on met ce que l'on veut ... à se méfier !
Le sujet de dissertation des ES/S , " Un personnage de roman doit-il nécessairement surmonter des épreuves pour être considéré comme un héros de fiction " appelle à une simplification facile, par exemple " un personnage banal peut-il être un héros ? " , dans laquelle tu places la traditionnelle opposition entre héros / antihéros, pour finalement affirmer par exemple la suprématie de l'écriture ...
Je suis en 1°L aussi ... et il me semble que tu fais une faute dans ta troisième partie: dire "la littérature a d'autres fonctions" c'est tentant,car cela permet d'étaler un peu sa culture littéraire ( je ne dis pas cela méchamment mais d'expérience
Merci cependant pour ce plan dont les deux premières parties me plaisent.
[*][/*]"Gémir, pleurer, prier, est également lâche./Fais énergiquement ta longue et lourde tâche/Dans la voie où le sort a voulu t’appeler,/Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler."Alfred de Vigny, La Mort du Loup Bonjour à tous,
(re-bonjour?)
Je me suis essayé au commentaire sur le texte de Lévi-Strauss, que je trouve tout à fait abominable.
Et n'ai pu retomber que sur ce plan:
I- Un rejet du voyage (pas très original, mais nécessaire)
II-une réflexion sur le (noble) travail d'ethnographe
III-Un incipit, c'est à dire l'annonce d'un ouvrage et de sa tonalité, d'un auteur et de sa personnalité, etc.
Ca me paraît un peu bancal non? Je n'ai pour me justifier que la possibilité de dire que le texte est difficile....(ah oui mais je l'ai déjà dit...)
merci d'avance.
Tu vas finir par connaitre ça par coeur !
Il semblerait que Polyphème me connaisse!
Excusez moi mais serait-il possible que quelqu'un propose un "corrigé" pour la dissertation,j'aimerais pourquoi voir les différentes réponses possibles et surtout les exemples utilisés pour défendre la thèse de la non-nécessité des péripéties dans le roman pour faire du personnage principale un héros de fiction !
Je me suis posé alors la question suivante : La littérature bouleverse-t-elle les esprits ? Je me suis lancé dans un plan dialectique assez bateau :
I -Certes la littérature peut changer les idées, les points de vue adoptés.
II - Néanmoins, ce n'est pas toujours le cas.
III - En réalité, la littérature aiguise l'esprit critique du lecteur.
I La littérature vous enlève vos préjugés
II Elle vous conforte dans votre opinion
Tout cela en me basant sur des récits de voyages.Seulement je ne sais pas comment articuler ce plan quelqu'un aurait-il une idée? Ou alors des pistes de livres sur lesquelles je pourrais m'appuyer? Merci