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Étude de l’incipit d’Aurélien de Louis Aragon

Bonjour, je suis en seconde, et j'ai un commentaire a faire sur l'incipit de Aurelien, de Louis Aragon.
Ma problematique est: En quoi ce debut de roman est-il original ?

Je ne trouve pas d'axe, j'aimerais juste avoir une idée de partie, sans toutes les reponses, mais je bloque vraiment. J'ai deja une partie qui montre que la premiere rencontre entre Aurelien et Berenice n'est pas habituelle pour un debut d'histoire d'amour. Je n'ai que quelque heures et c'est assez urgent. Merci beaucoup à ceux qui pourraient m'aider !!
La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n'aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu'il n'aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d'Orient sans avoir l'air de se considérer dans l'obligation d'avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien n'aurait pas pu dire si elle était blonde ou brune. Il l'avait mal regardée. Il lui en demeurait une impression vague, générale, d'ennui et d'irritation. Il se demanda même pourquoi. C'était disproportionné. Plutôt petite, pâle, je crois… Qu'elle se fût appelée Jeanne ou Marie, il n'y aurait pas repensé, après coup. Mais Bérénice. Drôle de superstition. Voilà bien ce qui l'irritait.
Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l'avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu'il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore :

Je demeurai longtemps errant dans Césarée…

En général, les vers, lui… Mais celui-ci lui revenait et revenait. Pourquoi ? c'est ce qu'il ne s'expliquait pas. Tout à fait indépendamment de l'histoire de Bérénice…l'autre, la vraie… D'ailleurs il ne se rappelait que dans ses grandes lignes cette romance, cette scie. Brune alors, la Bérénice de la tragédie. Césarée, c'est du côté d'Antioche, de Beyrouth. Territoire sous mandat. Assez moricaude, même, des bracelets en veux-tu en voilà, et des tas de chichis, de voiles. Césarée… un beau nom pour une ville. Ou pour une femme. Un beau nom en tout cas. Césarée… Je demeurai longtemps … je deviens gâteux. Impossible de se souvenir : comment s'appelait-il, le type qui disait ça, une espèce de grand bougre ravagé, mélancolique, flemmard, avec des yeux de charbon, la malaria… qui avait attendu pour se déclarer que Bérénice fût sur le point de se mettre en ménage, à Rome, avec un bellâtre potelé, ayant l'air d'un marchand de tissus qui fait l'article, à la manière dont il portait la toge. Tite. Sans rire. Tite.

Je demeurai longtemps errant dans Césarée…

Ça devait être une ville aux voies larges, très vide et silencieuse. Une ville frappée d'un malheur. Quelque chose comme une défaite. Désertée. Une ville pour les hommes de trente ans qui n'ont plus de cœur à rien. Une ville de pierre à parcourir la nuit sans croire à l'aube. Aurélien voyait des chiens s'enfuir derrière les colonnes, surpris à dépecer une charogne. Des épées abandonnées, des armures. Les restes d'un combat sans honneur.

Réponses

  • AmmyAmmy Membre
    Je pense que tu prends le problème à l'envers : fais d'abord l'étude de tous les détails (point de vue, figures de style, choix des adjectifs...) et les titres de parties viendront ensuite. Tu as raison déjà pour ton idée d'axe.
    Regarde bien aussi comment le texte progresse (d'aprés mes souvenirs, je ne le connais pas par coeur...) : Le narrateur est interne, son point de vue est subjectif, même TRES subjectif. Il raconte (ou décrit) aprés coup, d'aprés ses souvenirs. Or, ses souvenirs sont très vagues. Si tu cherches bien tu trouveras des mots qui le prouvent. Il dit que cette femme ne lui a pas plû, ne l'a pas intéressé ; d'un autre côté il ne cesse d'y repenser. Tu peux chercher pourquoi, chercher aussi ce qu'il lui reproche, comment cela se manifeste, ce qu'il éprouve...
    Pour mieux comprendre l'originalité de ce début, tu peux comparer avec l'extrait de l'Education sentimentale de Flaubert où Frédéric voit Mme Arnoux pour la première fois "Ce fut comme une apparition..." ; on oppose souvent ces deux textes : le coup de foudre et "l'anti"-coup de foudre en quelque sorte !

    Pour info Aurélien sera ensuite fou amoureux de Bérénice qui lui avait tant déplu soi-disant... ;)
  • Merci beaucoup pour ces informations, j'en suis tres reconaissante :D
  • Déjà étudie la comparaison entre les deux Bérénice celle moderne et celle antique, puis intéresse toi aux sensations d'Aurélien, à ses premiers ressentis. Dire d'une femme qu'il la trouve laide la première fois qu'il la voit c'est assez dur... Etudie justement le contrepoint entre cette vision très péjorative et la fascination qu'éprouve malgré tout Aurélien pour la jeune femme. Je te conseille de lire ce roman en entier, il offre des passages sublimes notamment celui du masque à l'effigie de Bérénice ou la fin terriblement poignante...
  • AmmyAmmy Membre
    J'adore ce roman moi aussi.... :)
  • Voici l'incipit sur lequel je dois faire mon commentaire :)

    "La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n'aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu'il n'aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d'Orient sans avoir l'air de se considérer dans l'obligation d'avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien n'aurait pas pu dire si elle était blonde ou brune. Il l'avait mal regardée. Il lui en demeurait une impression vague, générale, d'ennui et d'irritation. Il se demanda même pourquoi. C'était disproportionné. Plutôt petite, pâle, je crois… Qu'elle se fût appelée Jeanne ou Marie, il n'y aurait pas repensé, après coup. Mais Bérénice. Drôle de superstition. Voilà bien ce qui l'irritait.
    Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l'avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu'il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore :

    Je demeurai longtemps errant dans Césarée…

    En général, les vers, lui… Mais celui-ci lui revenait et revenait. Pourquoi ? c'est ce qu'il ne s'expliquait pas. Tout à fait indépendamment de l'histoire de Bérénice…l'autre, la vraie… D'ailleurs il ne se rappelait que dans ses grandes lignes cette romance, cette scie. Brune alors, la Bérénice de la tragédie. Césarée, c'est du côté d'Antioche, de Beyrouth. Territoire sous mandat. Assez moricaude, même, des bracelets en veux-tu en voilà, et des tas de chichis, de voiles. Césarée… un beau nom pour une ville. Ou pour une femme. Un beau nom en tout cas. Césarée… Je demeurai longtemps … je deviens gâteux. Impossible de se souvenir : comment s'appelait-il, le type qui disait ça, une espèce de grand bougre ravagé, mélancolique, flemmard, avec des yeux de charbon, la malaria… qui avait attendu pour se déclarer que Bérénice fût sur le point de se mettre en ménage, à Rome, avec un bellâtre potelé, ayant l'air d'un marchand de tissus qui fait l'article, à la manière dont il portait la toge. Tite. Sans rire. Tite.

    Je demeurai longtemps errant dans Césarée…

    Ça devait être une ville aux voies larges, très vide et silencieuse. Une ville frappée d'un malheur. Quelque chose comme une défaite. Désertée. Une ville pour les hommes de trente ans qui n'ont plus de cœur à rien. Une ville de pierre à parcourir la nuit sans croire à l'aube. Aurélien voyait des chiens s'enfuir derrière les colonnes, surpris à dépecer une charogne. Des épées abandonnées, des armures. Les restes d'un combat sans honneur."


    J'ai déjà écrit mon introduction et j'ai déjà mes deux axes (donnés par la prof)
    ==) Présentation d'un personnage traumatisé par la guerre.
    ==) Une évocation de la femme qui annonce une relation impossible.

    et j'ai besoin d'aide pour le premier axe :)

    j'ai déjà trouvé que tout le dernier paragraphe de " ça devait être [...] sans honneur " montre bien que le personnage est traumatisé par la guerre notamment avec la notion de vide de solitude ainsi que "épées" "armures" et "combat sans honneur"

    J'ai aussi le moment ou il parle des tranchées, de la guerre et du vers qui le hante

    Mais mon problème est que je dois faire 3 arguments par partie et que là pour moi je n'en ai que deux
    Les dégâts de la guerre sur le personnage.
    Sa (celle du personnage) vision de la guerre.

    Donc j'aimerai savoir si mes arguments sont "bien", si vous avez une idée de troisième argument et surtout d'autres idées en rapport avec la guerre qui sont dans le texte et que je n'ai pas repérée :)

    Merci
  • Bonjour :)

    Alors voila un de mes textes de Bac, c'est l'incipit d'Aurelien de Louis Aragon.
    "La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n'aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu'il n'aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d'Orient sans avoir l'air de se considérer dans l'obligation d'avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien n'aurait pas pu dire si elle était blonde ou brune. Il l'avait mal regardée. Il lui en demeurait une impression vague, générale, d'ennui et d'irritation. Il se demanda même pourquoi. C'était disproportionné. Plutôt petite, pâle, je crois… Qu'elle se fût appelée Jeanne ou Marie, il n'y aurait pas repensé, après coup. Mais Bérénice. Drôle de superstition. Voilà bien ce qui l'irritait.
    Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l'avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu'il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore :
    Je demeurai longtemps errant dans Césarée…
    En général, les vers, lui… Mais celui-ci lui revenait et revenait. Pourquoi ? c'est ce qu'il ne s'expliquait pas. Tout à fait indépendamment de l'histoire de Bérénice…l'autre, la vraie… D'ailleurs il ne se rappelait que dans ses grandes lignes cette romance, cette scie. Brune alors, la Bérénice de la tragédie. Césarée, c'est du côté d'Antioche, de Beyrouth. Territoire sous mandat. Assez moricaude, même, des bracelets en veux-tu en voilà, et des tas de chichis, de voiles. Césarée… un beau nom pour une ville. Ou pour une femme. Un beau nom en tout cas. Césarée… Je demeurai longtemps … je deviens gâteux. Impossible de se souvenir : comment s'appelait-il, le type qui disait ça, une espèce de grand bougre ravagé, mélancolique, flemmard, avec des yeux de charbon, la malaria… qui avait attendu pour se déclarer que Bérénice fût sur le point de se mettre en ménage, à Rome, avec un bellâtre potelé, ayant l'air d'un marchand de tissus qui fait l'article, à la manière dont il portait la toge. Tite. Sans rire. Tite.
    Je demeurai longtemps errant dans Césarée…
    Ça devait être une ville aux voies larges, très vide et silencieuse. Une ville frappée d'un malheur. Quelque chose comme une défaite. Désertée. Une ville pour les hommes de trente ans qui n'ont plus de cœur à rien. Une ville de pierre à parcourir la nuit sans croire à l'aube. Aurélien voyait des chiens s'enfuir derrière les colonnes, surpris à dépecer une charogne. Des épées abandonnées, des armures. Les restes d'un combat sans honneur."

    J'avais fait un bon plan en cours :
    I - Une anti-rencontre amoureuse
    II - Une passion naissante qui dépend du vécu psychologique d’Aurélien

    Ma prof nous a donné une liste de problématiques pour qu'on s’entraîne pour le bac, mais je bloque sur une d'entre elles : " De quelle vision du monde sont porteurs les personnages de cet extrait ?" Quelqu'un aurait une idée de plan, ou du moins d'axes, quelques pistes à me donner ? Merci d'avance...
  • Bonjour :)
    Je souhaite me préparer à mon oral de français donc j'ai essayé de reprendre la lecture analytique donnée par le prof ,la reformuler avec mes mots et rajouter des informations supplémentaires
    Cepandant,je ne sais pas si c'est bien...
    Donnez moi vos avis;merci d'avance :D

    Introduction: Suite à la guerre de 14-18,Aragon revient brisé et a des difficultés à s'adapter dans la société.Il exprime son malaise à travers l'écriture de son roman Aurélien.Celui-ci est un personnage cynique et détruit par la guerre;il ne retrouve plus goût à la vie ni à l'amour.Dans cet incipit,l'auteur s'amuse à pervertir Aurélien en nous présentant un personnage anti-héroique.On assiste au portrait négatif de Bérénice.
    Pbk:Aurélien,un héros romanesque ?

    I.Un incipit déroutant
    Equivalent d'une scène d'exposition ,cet incipit donne le ton

    A.Non respect du code de l'incipit
    La 1ère phrase est surprenante et innatendue,il a une chute soudaine amplifiée par l'expression "franchement laide",celle-ci souligne la laideur de Bérénice.
    Quant à la 2e phrase,elle marque le refus de toute relation amoureuse.En effet,on peut dire que cet amour impossible représente l'anti-thèse de l'amour de Julien Sorel et Mme de Rénal.L'amour d'Aurélien et Bérénice et platonique.
    Ensuite,à la ligne 2:"elle lui déplut enfin" marque la négation de toute séduction.

    B.Les associations d'idées
    On suit le fil des pensées du personnages,celui ci est hanté par un vers "Je demeurai longtemps errant dans le Césarée"lorsqu'il était au front.Ce vers est obsédant,il a une "beauté douteuse",on peut se demander s'il n'y aurait pas une assimilation à Bérénice avec cette expression.
    Ce vers est particulier car il a une dimension musicale,poétique.Il est le symbole de l'errance du personnage.
    Ce vers ne serait-il pas le symbole de l'amour impossible entre Bérénice et Aurélien ?

    Après s'être intéresser à cet incipit déroutant,il faut voir comment le personnage nous fait une critique de Bérénice.
    II.Bérénice,un portrait négatif
    A.La vraie Bérénice

    Pour émettre sa critique,le personnage utilise un champ lexical de la laideur :"cheveux ternes","mal tenus",il la juge "petite" et "pâle",ce qui dévalorise son physique.
    Ensuite,il est "irrité" par celle-ci,car il la trouve trop banale pour porter un nom aussi pompeux que Bérénice.
    Cependant,il ne comprend pas sur quoi sont fondées ses interrogations;il se demande :"pourquoi? c'est bien ce qu'il l'irritait".
    Ainsi,il utilise un point de vue interne et subjectif.
    Il n'arrive pas à cerner le personnage de Bérénice ,il utilise donc les modalités du doute;il est dans l'impression générale:"il l'avait mal regardée".Il se demande si elle 'blonde ou brune"

    B.L'autre Bérénice : un mythe
    La Bérénice de la tragédie est critiquée par le personnage éponyme.Celle-ci est dévalorisée.Son histoire est considérée comme "une scie,une romance",ce qui caricature cette histoire mythique.
    Le mythe évoque l'amour impossible de Bérénice et de l'empereur Titus,celle -ci "se met en ménage" avec celui-ci,ce qui montre une relation hors-mariage qu'on comprend à travers cette expression moderne.On a donc une critique implicite.
    Le vers 'Je demeurais longtemps errant dans le Césarée" évoque la souffrance du prince d'Orient amoureux de Bérénice qui erre dans le palais tandis que celle-ci se trouve avec son "bellâtre potelé"qui dévalorise Titus.
    Ensuite on a une dérision du nom "Titus"qui devient Tite.
    Le prince d'Orient transi d'amour est désigné par des adjectifs péjoratifs tels que "ravagé" "flemmard"
    On a donc une assimilation indirecte au sort futur d'Aurélien.
    Dans ce passage,Aurélien ne fait preuve d'aucune considération envers la Bérénice antique,ni l'autre Bérénice d'ailleurs.Il est cynique et on peut trouver une part de misanthropie dans sa personne.On a un parréllélisme entre Aragon et Aurélien,c'est en réalité l'auteur qui souhaite s'exprimer...



    Nous avons aborder le portrait négatif de Bérénice par la critique du personnage Aurélien.
    Cepandant ce personnage demeure complexe dans sa façon d'être,et d" exprimer ses pensées...

    III. Un anti-héros / Un héros ?

    Aurélien est -il un héros ou un anti-héros?
    Il agit comme un anti-héros en dévalorisant Bérénice,il est banal,insignifiant;il n'a par exemple rien avoir avec la Princesse de Clèves.Celle-ci est une fille modèle qui sacrifie son amour pour obéir à Mme De Chartes.
    Cependant,ce personnage peut être rapproché à l'histoire de la princesse de Clèves,car dans les deux histoires il s'agit d'un amour impossible.On peut comparer cet amour à Un amour de Swann, car Swann aime une femme mais leur amour n'est pas rendu possible à cause de l'infidélité d'Odette,c'est une cause différente de l'impossibilité de l'amour,mais il y a une ressemblance avec le personnage d'Aurélien.Aurélien s'oppose à l'héros collectif,par exemple présent dans le roman de Zola,Germinal ,qui évoque la lutte des mineurs contre l'exploitation des ouvriers par les patrons.
    Il peut représenter un héros car il est fascinant par son côté mauvais,on s’intéresse à ses pensées,on regarde donc la psychologie du personnage,ce roman ne peut pas être qualifié de roman psychologique comme la princesse de Clèves,car on ne pas vraiment tout cerner du personnage.


    Conclusion:
    Le personnage d'Aurélien exprime le malaise du retour à la vie normale,le traumatisme infligé par la guerre,qui se manifeste par l'impossibilité d'aimer et un cynisme profond.Au XX ème siècle , la poésie a permis de délivrer les souffrances des hommes,elle permettait aux hommes de s'évader grâce à la beauté des mots.Celle-ci permet de combattre la vanité du monde et de l'absurdité.On peut comparer ce roman à Malone Meurt de Beckett.Il parle d'un homme qui souhaite mourir,et a un comportement absurde les heures précédant sa mort.

    Merci d'avance de vos conseils,la 3ème partie est très mal développée ,il faut que je modifie ça.

    Merci :)


    J'ai du mal à développer la 3e partie,elle est importante en plus !Je ne sais pas quoi dire,si vous pouviez me donnez des pistes à développer :)
    Ensuite dans cet extrait je ne vois pas où est l'humour et mon professeur en a parle :X Il faudrait que je développe sur l'humour noir peut-être ?Mais je ne vois vraiment pas...
  • AmmyAmmy Membre
    Elle est plus importante ici car c'est la problématique que tu as donnée, mais il y a de fortes chances que l'examinateur te donne plutôt une problématique sur l'incipit et ses fonctions que sur Aurélien anti-héros il me semble. Par ailleurs dans ta première partie tu ne dis rien du manque d'informations : on attend d'un incipit "traditionnel" qu'il nous renseigne sur "qui ? Où ? Quand ? Quoi ?" or ici on ne sait pas qui sont ces personnages, quelle est leur situation exacte, où se déroule l'histoire... Cela déroute le lecteur.
    Pourquoi dire au début "équivalent d'une scène d'exposition ?" Il me semble que tu inclus dans ta présentation certaines remarques de ton professeur qui étaient juste destinées à vous aider à comprendre certaines choses.
    Enfin dans le III, il y a beaucoup trop de comparaisons avec d'autres œuvres et peu ou pas d'analyse de l'extrait. Penche-toi plus sur ses hésitations "je ne sais plus", ses goûts arrêtés, bref sur des éléments du texte lui-même.
  • Bonsoir,
    Je me posais la question ,j'ai peur de faire un hors-sujet en parlant "de l'humour noir" en troisième partie.
    Et en plus c'est vraiment difficile à expliquer.... :rolleyes:
  • La consigne:
    Rédiger un texte d'environ 15 lignes pour raconter la rencontre entre Aurélien et Bérénice du point de vue de Bérénice.

    Voici l'incipit de base:
    La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n'aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu'il n'aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d'Orient sans avoir l'air de se considérer dans l'obligation d'avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien n'aurait pas pu dire si elle était blonde ou brune. Il l'avait mal regardée. Il lui en demeurait une impression vague, générale, d'ennui et d'irritation. Il se demanda même pourquoi. C'était disproportionné. Plutôt petite, pâle, je crois… Qu'elle se fût appelée Jeanne ou Marie, il n'y aurait pas repensé, après coup. Mais Bérénice. Drôle de superstition. Voilà bien ce qui l'irritait.
    Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l'avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu'il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore :
    Je demeurai longtemps errant dans Césarée…

    Merci!
  • Quelle serait ta première phrase pour cette ré-écriture ?
  • Et donc ? Quelle est ta question par rapport à ce sujet ? Quelles sont tes difficultés ?
  • Bonjour,
    je suis en 1ère et j'ai l'incipit d'Aurélien et j'ai la problématique suivante: Comment cet incipit révèle-t-il la vision du monde du romancier et les valeurs de la société de son époque ?
    voilà le problème est que je n'arrive pas à trouvée de plan...
  • J'étudie l'incipit d'Aurelien , et j'ai vu qu'ici on a deja beaucoup parlé de ce texte d'Aragon . Ce que je voulais approfondir , c'est que dans Racine , l'amour est impossible à la fois pour titus et pour antiochus, j'espère ne pas me tromper ? Alors que Aurélien est seul à aimer berenice , y aurait t'il un double visage d'Aurélien a la fois dans titus et dans antiochus? Titus pour l'amour impossible , meme si pour antiochus aussi (ducou c'est ambivalent ) et antiochus pour le temps à révéler son amour . Pourriez vous m'éclairer ?
    Merci
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