Méthode commentaire Méthode dissertation

Baudelaire, Spleen - J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans...

1bonjour a tous

je passe bientôt mon bac et j'ai un problème avec spleen 76 de Baudelaire
pouvez vous m'aider
voici ce que j'ai fait


PREMIER AXE composition du poeme : déséquilibre -déséquilibre intérieur
tu et je sont la meme personne dc dialogue intérieur

vers 1 hyperbole =impression d'immensité
tpms de réflexion du a l'isolement du vers

1 strophe Baudelaire sa mémoire je ne sais pas est un gros meuble a tiroirs avec ne nbx souvenirs épars
2 strophe ICI GROS PROBLEME JE NE COMPRENDS RIEN

DEUXIEME AXE les causes du spleen douleur d'amour (billets roses fanées,)
douleur de la perte(la mort des etres chers)les remorsd se trainent de longs verts s'agit il des vers poétiques ou des asticots?
l'ennui

merci de m'aider bonne journée
J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans.

Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans,
De vers, de billets doux, de procès, de romances,
Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C’est une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la fosse commune.
— Je suis un cimetière abhorré de la lune, [?173?]
Où comme des remords se traînent de longs vers
Qui s’acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,
Où gît tout un fouillis de modes surannées,
Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher,
Seuls, respirent l’odeur d’un flacon débouché.

Rien n’égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L’ennui, fruit de la morne incuriosité,
Prend les proportions de l’immortalité.
— Désormais tu n’es plus, ô matière vivante !
Qu’un granit entouré d’une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d’un Saharah brumeux ;
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié sur la carte, et dont l’humeur farouche
Ne chante qu’aux rayons du soleil qui se couche.

Réponses

  • MurielMuriel Membre
    Bonjour Visbou,

    Vois cette étude sur le site.

    Muriel
  • visbouvisbou Membre
    merci Muriel je l'ai lu mais cela ne m'a pas beaucoup aidé pour la deuxième strophe
    les termes littéraires ne nous ont pas été expliqués
    je voulais savoir si le plan était exact et comprendre la deuxième strohe avant de poursuivre

    merci de votre réponse
  • bonjour je voudrais savoir si la présence de trirets dans un poème signifie quelque chose ? Par exemple dans le spleen de Baudelaire
    LXXVI - Spleen

    J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.

    Un gros meuble à tiroirs encombrés de bilans,
    De vers, de billets doux, de procès, de romances,
    Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
    Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
    C'est une pyramide, un immense caveau,
    Qui contient plus de morts que la fosse commune.
    - Je suis un cimetière abhorré de la lune,
    Où comme des remords se traînent de longs vers
    Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
    Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,
    Où gît tout un fouillis de modes surannées,
    Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher
    Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.

    Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
    Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
    L'ennui, fruit de la morne incuriosité
    Prend les proportions de l'immortalité.
    - Désormais tu n'es plus, ô matière vivante!
    Qu'un granit entouré d'une vague épouvante,
    Assoupi dans le fond d'un Sahara brumeux
    Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
    Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
    Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.
  • Pour l'oral j'ai le 4eme Spleen "Quand le ciel bas et lourd .."

    Il y a un tiret au tout début du dernier quatrain, mon professeur de français nous a dit que celà signifiait l'égarement de l'esprit, la victoire du spleen. Je pense que ça doit être pareil pour ton texte !
  • Bonsoir,

    Voilà je dois trouver l'épisode mythologique auquel Baudelaire fait référence dans les trois derniers vers, ci- dessous d'un de ses Spleen ( J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans)
    " Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
    Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
    Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche."

    Je sais qu'il apparaît dans l'épisode d’Oedipe et j'ai trouvé que le Sphinx est le fils d'Echnida, mais rien d'autre.
    Sauriez- vous si le sphinx apparaît dans d'autres épisodes mythologiques? :s

    Merci pour votre aide! :)
  • Il ne s'agit pas ici du sphinx (ou mieux : de la sphinge) de la légende d'Œdipe, mais du sphinx égyptien. Baudelaire l'oppose ici à la fameuse statue de Memnon (cf le Malade imaginaire) qui rendait des sons harmonieux quand elle était frappée par les rayons du soleil levant.
  • Ah d'accord, merci pour votre aide! :)
  • AbarepAbarep Membre
    Bonsoir à tous, étudiant le poème "spleen : j'ai plus de souvenir", mon prof nous en dit qu'il est constitué de trois strophes ; or ces supposées strophes sont en fait de simples regroupement de vers, sans unité syntaxique ou métrique particulière. Ma question est donc : peut-on parler de strophe dès qu'il y a un saut de ligne ? ( je vois d'ailleurs dans wiki que les vieilles édition n'en mettaient pas : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Strophe )
    J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.

    Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans,
    De vers, de billets doux, de procès, de romances,
    Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
    Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
    C'est une pyramide, un immense caveau,
    Qui contient plus de morts que la fosse commune.
    - Je suis un cimetière abhorré de la lune,
    Où comme des remords se traînent de longs vers
    Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
    Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,
    Où gît tout un fouillis de modes surannées,
    Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher,
    Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.

    Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
    Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
    L'ennui, fruit de la morne incuriosité,
    Prend les proportions de l'immortalité.
    - Désormais tu n'es plus, ô matière vivante !
    Qu'un granit entouré d'une vague épouvante,
    Assoupi dans le fond d'un Saharah brumeux ;
    Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
    Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
    Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.
  • LaoshiLaoshi Membre
    Bonjour,
    Il s'agit bien sûr de strophes dès lors que l'on a affaire à un poème en vers.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.