Quand il a répondu, Jehan a dû comprendre la phrase de la même façon que je l'avais comprise hier soir, c'est-à-dire qu'une lecture rationnelle nous a fait prendre « l'esprit de Dieu » comme sujet de « avai(en)t saisis », la marque du pluriel fautif nous ayant échappé tant cela nous semblait logique. C'est le gros inconvénient d'une lecture rapide, la preuve. Mais vous, vous êtes vigilant ! Bravo !
C'est Yeochoua qui s'est certainement trompé en recopiant sa phrase.
Elle correspond à :
- Paul (sujet) avait séduit Jeanne (COD) → Jeanne que (pronom relatif COD antéposé) Paul (sujet) avait séduite → Jeanne qu'avait séduite Paul (l'inversion du sujet entraîne l'élision du -e de « que » devant la voyelle de « avait »).
Dans la phrase que j'ai rapportée d'un texte qu'on m'a demandé de vérifier, c'est effectivement l'esprit etc. qui est sujet. Donc, les s, il faut les mettre?
Merci Muriel. Suis-je bête! C'est pour ça que j'ai perdu les pédales et que le principe de l'accord du participe passé avec le verbe avoir m'a paru soudain si compliqué! J'ai été eu!
Bonjour Anne 345,
Je viens de relire votre message.
Vous avez écrit:-
« Juste une remarque, ambiguïté, un nom, n'a pas de personne. »
Je n’ai pas dit que « ambiguïté » était troisième personne mais que le pronom relatif « que » était 3iéme personne.
Pour analyser un pronom, (personnel, possessif, RELATIF, interrogatif ,,,etc.) il faut citer
(1) la nature, (2) la personne, (3) le genre, (4) le nombre et (5) la fonction de ce pronom.
eg
le mien = pronom possessif, première personne, masculin, singulier qui a la même fonction que le nom qu’il remplace,
Chaque pronom relatif, qui, que, dont, lequel….etc est troisième personne !!
Wyn
Bonsoir Jehan,
Dans "Cours d'Analyse grammaticale de Grevisse, l'auteur met toujours la personne pour chaque exemple des pronoms relatifs, même si c'est toujours "troisième personne"
Evidement Grevisse n'a pas l'opinion qu'il est inutile de le faire !
Wyn
Tout aussi évidemment, tout le monde n'est pas obligé non plus d'analyser exactement comme Grevisse.
Au fait. Dans "Toi qui parles"... Vu la terminaison du verbe, ce ne serait pas ici un relatif de la deuxième personne ? Il n'y aurait donc pas que des relatifs de la troisième personne, alors...
Bonjour Jehan,
Merci pour m’avoir rappelé qu’il existe aussi des pronoms relatifs de la première personne et de la deuxième personne. Moi, je l’avais tout oublié.
Je me souviens d’un exercice sur ce----qui (pour moi, « qui » reste pronom relatif, sujet – malgré les grammairiens)
Étant étranger on a tendance de mettre le verbe au troisième personne et il me faut être vigilant.
C’est moi qui ai dit la vérité.
C’est toi qui as dit la vérité.
C’est nous qui avons dit la vérité.
C’est vous qui avez dit la vérité.
Est-ce que « toi qui parles » est le titre d’une sorte de chanson ?
J’ai cherché sur l’Internet et j’ai trouvé une multitude de fautes!
Plusieurs
XX « toi qui parle de lui » XX
XX « toi qui boit » XX
XX « toi qui l’a nommé » XX
XX « toi qui me manque » XX
Quand tu veux du fromage, XX « c’est toi qui dit BOUHHH » XX
J’ai même trouvé un poème plein de fautes
La voix qui parle au fond de l’âme
by MOMBO, Gabon
Et si on t’écoutait avant de commettre nos actions
Et si on mettait en avant ce que tu penses sans préjugés
Toi qui nous averti des meurtrissures, qui fissures nos plaies
Toi qui sans ambages nous met sur le droit chemin
Cette voix audible de l’intérieur, mais inaudible de l’extérieur
Les vagues de souffrance te donne raison, mais il est souvent trop tard
Toi qui parle aux racistes, aux xénophobes, aux gourous de ce monde
Toi qui interpelle le jeune bourgeon sur les prochaines intempéries
Parle encore, parle toujours, parle à jamais, fait entendre tes ondes
Sort de l’intériorité, pour te faire auditionné auprès des cœurs incrédules
Voix des sans voix, voix qui nous oriente vers des passerelles futures
La faim, les émeutes, la douleur, le Sida sont les signaux de ton appel
Ai-je raison qu’ils sont tous fautifs ?
J'apprends quelque chose de nouveau, chaque fois je visite le forum!
Wyn
Ce sont en effet des fautes très fréquentes...
Et pas seulement sur Internet, sans doute.
Je corrige celles-ci :
toi qui parles de lui
toi qui bois
toi qui l’as nommé
toi qui me manques
c’est toi qui dis
Et celles du poème :
La voix qui parle au fond de l’âme
by MOMBO, Gabon
Et si on t’écoutait avant de commettre nos actions
Et si on mettait en avant ce que tu penses sans préjugés
Toi qui nous avertis des meurtrissures, qui fissures nos plaies
Toi qui sans ambages nous mets sur le droit chemin
Cette voix audible de l’intérieur, mais inaudible de l’extérieur
Les vagues de souffrance te donnent raison, mais il est souvent trop tard
Toi qui parles aux racistes, aux xénophobes, aux gourous de ce monde
Toi qui interpelles le jeune bourgeon sur les prochaines intempéries
Parle encore, parle toujours, parle à jamais, fais entendre tes ondes
Sors de l’intériorité, pour te faire auditionner auprès des cœurs incrédules
Voix des sans voix, voix qui nous oriente vers des passerelles futures
La faim, les émeutes, la douleur, le Sida sont les signaux de ton appel
J'ai une phrase qui me pose problème en orthographe, la voici:
Les réparations, je les ai (faire:accordez au participe passé) faire en urgence.
Voici ma réponse à moi: Les réparations, je les ai faites faire en urgence. Pour moi présence d'un COD, les donc j'accorde le verbe en genre et en nombre avec le COD placé avt: les pour réparations.
Hors la correction est: Les réparations, je les ai fait faire en urgence.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi je ne tiens pas compte du COD placé avant pour l'accord de mon verbe?
Bonjours , moi spontanément j'aurais répondu :
Je les ai fait faire ; car j'aurais conjugué au passé composé & dans le tableau de conjugaison des verbes il y a écrit : J'ai fait , Tu as fait ...
Enfin je vois ce que tu veux dire mais je n'arrive pas à m'expliquer désolé . Tu pourras toujours demander à ton professeur de français .
je me pose des questions sur la phrase "je la lui ai donné". (imaginons un type donnant une bague à sa femme).
En effet, quand il y a un COD placé avant l'auxiliaire, il y a accord du participe passé ( ici ça donnerait " donnée" puisque le COD bague remplacé par "la" est placé avant et est feminin) mais lorqu'il y a un COI placé avant, il n'y a pas d'accord ( ici "lui" est COI).
J'en ai parlé à mes profs de l'iufm mais pas de réponse vraiment tranchée.
Des idées?
Je la lui ai donnée (pour le cas de figure précité).
Le "truc" consiste à remplacer le participe passé par celui du verbe prendre. On voit tout de suite si on l'aurait remplacé par "pris" ou par "prise".
Si l'on a déjà écrit avant le participe ce qui est donné, on accorde. Ce qui est donné, c'est "la bague" (féminin singulier"), représentée par "la", déjà écrit.
Donc on accorde au féminin singulier : "donnée"
Réponses
Quand il a répondu, Jehan a dû comprendre la phrase de la même façon que je l'avais comprise hier soir, c'est-à-dire qu'une lecture rationnelle nous a fait prendre « l'esprit de Dieu » comme sujet de « avai(en)t saisis », la marque du pluriel fautif nous ayant échappé tant cela nous semblait logique. C'est le gros inconvénient d'une lecture rapide, la preuve. Mais vous, vous êtes vigilant ! Bravo !
C'est Yeochoua qui s'est certainement trompé en recopiant sa phrase.
Elle correspond à :
- Paul (sujet) avait séduit Jeanne (COD) → Jeanne que (pronom relatif COD antéposé) Paul (sujet) avait séduite → Jeanne qu'avait séduite Paul (l'inversion du sujet entraîne l'élision du -e de « que » devant la voyelle de « avait »).
Muriel
Oui oui, la réponse de Jehan est la bonne réponse.
Par contre, il faut que tu écrives « avait (saisis) » au singulier.
Muriel
Je viens de relire votre message.
Vous avez écrit:-
Je n’ai pas dit que « ambiguïté » était troisième personne mais que le pronom relatif « que » était 3iéme personne.
Pour analyser un pronom, (personnel, possessif, RELATIF, interrogatif ,,,etc.) il faut citer
(1) la nature, (2) la personne, (3) le genre, (4) le nombre et (5) la fonction de ce pronom.
eg
le mien = pronom possessif, première personne, masculin, singulier qui a la même fonction que le nom qu’il remplace,
Chaque pronom relatif, qui, que, dont, lequel….etc est troisième personne !!
Wyn
Si tous les relatifs sont "troisième personne" du fait même de leur nature, préciser la personne dans leur cas me semble un peu redondant...
Dans "Cours d'Analyse grammaticale de Grevisse, l'auteur met toujours la personne pour chaque exemple des pronoms relatifs, même si c'est toujours "troisième personne"
Evidement Grevisse n'a pas l'opinion qu'il est inutile de le faire !
Wyn
Tout aussi évidemment, tout le monde n'est pas obligé non plus d'analyser exactement comme Grevisse.
Au fait. Dans "Toi qui parles"... Vu la terminaison du verbe, ce ne serait pas ici un relatif de la deuxième personne ? Il n'y aurait donc pas que des relatifs de la troisième personne, alors...
Merci pour m’avoir rappelé qu’il existe aussi des pronoms relatifs de la première personne et de la deuxième personne. Moi, je l’avais tout oublié.
Je me souviens d’un exercice sur ce----qui (pour moi, « qui » reste pronom relatif, sujet – malgré les grammairiens)
Étant étranger on a tendance de mettre le verbe au troisième personne et il me faut être vigilant.
C’est moi qui ai dit la vérité.
C’est toi qui as dit la vérité.
C’est nous qui avons dit la vérité.
C’est vous qui avez dit la vérité.
Est-ce que « toi qui parles » est le titre d’une sorte de chanson ?
J’ai cherché sur l’Internet et j’ai trouvé une multitude de fautes!
Plusieurs
XX « toi qui parle de lui » XX
XX « toi qui boit » XX
XX « toi qui l’a nommé » XX
XX « toi qui me manque » XX
Quand tu veux du fromage, XX « c’est toi qui dit BOUHHH » XX
J’ai même trouvé un poème plein de fautes
La voix qui parle au fond de l’âme
by MOMBO, Gabon
Et si on t’écoutait avant de commettre nos actions
Et si on mettait en avant ce que tu penses sans préjugés
Toi qui nous averti des meurtrissures, qui fissures nos plaies
Toi qui sans ambages nous met sur le droit chemin
Cette voix audible de l’intérieur, mais inaudible de l’extérieur
Les vagues de souffrance te donne raison, mais il est souvent trop tard
Toi qui parle aux racistes, aux xénophobes, aux gourous de ce monde
Toi qui interpelle le jeune bourgeon sur les prochaines intempéries
Parle encore, parle toujours, parle à jamais, fait entendre tes ondes
Sort de l’intériorité, pour te faire auditionné auprès des cœurs incrédules
Voix des sans voix, voix qui nous oriente vers des passerelles futures
La faim, les émeutes, la douleur, le Sida sont les signaux de ton appel
Ai-je raison qu’ils sont tous fautifs ?
J'apprends quelque chose de nouveau, chaque fois je visite le forum!
Wyn
Ce sont en effet des fautes très fréquentes...
Et pas seulement sur Internet, sans doute.
Je corrige celles-ci :
toi qui parles de lui
toi qui bois
toi qui l’as nommé
toi qui me manques
c’est toi qui dis
Et celles du poème :
La voix qui parle au fond de l’âme
by MOMBO, Gabon
Et si on t’écoutait avant de commettre nos actions
Et si on mettait en avant ce que tu penses sans préjugés
Toi qui nous avertis des meurtrissures, qui fissures nos plaies
Toi qui sans ambages nous mets sur le droit chemin
Cette voix audible de l’intérieur, mais inaudible de l’extérieur
Les vagues de souffrance te donnent raison, mais il est souvent trop tard
Toi qui parles aux racistes, aux xénophobes, aux gourous de ce monde
Toi qui interpelles le jeune bourgeon sur les prochaines intempéries
Parle encore, parle toujours, parle à jamais, fais entendre tes ondes
Sors de l’intériorité, pour te faire auditionner auprès des cœurs incrédules
Voix des sans voix, voix qui nous oriente vers des passerelles futures
La faim, les émeutes, la douleur, le Sida sont les signaux de ton appel
Dommage, c'est un beau poème...
"ils n'ont subis aucune transformation" est correcte
subi avec ou sans s ?
merci
J'ai une phrase qui me pose problème en orthographe, la voici:
Les réparations, je les ai (faire:accordez au participe passé) faire en urgence.
Voici ma réponse à moi: Les réparations, je les ai faites faire en urgence. Pour moi présence d'un COD, les donc j'accorde le verbe en genre et en nombre avec le COD placé avt: les pour réparations.
Hors la correction est: Les réparations, je les ai fait faire en urgence.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi je ne tiens pas compte du COD placé avant pour l'accord de mon verbe?
Je vous remercie par avance,
miss30.
Je les ai fait faire ; car j'aurais conjugué au passé composé & dans le tableau de conjugaison des verbes il y a écrit : J'ai fait , Tu as fait ...
Enfin je vois ce que tu veux dire mais je n'arrive pas à m'expliquer désolé . Tu pourras toujours demander à ton professeur de français .
Ici, il n'y a pas d'accord parce que le "les" n'est pas COD du participe, mais de l'infinitif "faire"
Car les réparations, je ne les ai pas faites moi-même. (dans ce cas il y aurait accord)
Je les ai fait faire = J'ai fait faire quoi ? les réparations, COD de "faire", et pas du participe "fait".
Donc, ici, on n'a pas à accorder le participe avec le COD placé avant lui, puisque ce COD n'est pas le sien.
miss30
je me pose des questions sur la phrase "je la lui ai donné". (imaginons un type donnant une bague à sa femme).
En effet, quand il y a un COD placé avant l'auxiliaire, il y a accord du participe passé ( ici ça donnerait " donnée" puisque le COD bague remplacé par "la" est placé avant et est feminin) mais lorqu'il y a un COI placé avant, il n'y a pas d'accord ( ici "lui" est COI).
J'en ai parlé à mes profs de l'iufm mais pas de réponse vraiment tranchée.
Des idées?
Merci!!
Le "truc" consiste à remplacer le participe passé par celui du verbe prendre. On voit tout de suite si on l'aurait remplacé par "pris" ou par "prise".
Si l'on a déjà écrit avant le participe ce qui est donné, on accorde.
Ce qui est donné, c'est "la bague" (féminin singulier"), représentée par "la", déjà écrit.
Donc on accorde au féminin singulier : "donnée"