Je ne vois rien d'incorrect dans ton emploi des temps.
Ce n'est pas la première fois qu'une femme a...
Ce n'était pas la première fois qu'une femme avait...
Ce ne serait pas la première fois qu'une femme aurait...
Je m'amuse quelques fois à écrire des nouvelles, j'en ai commencé une en prenant le point de vue du héros à la première personne et avec le passé simple et l'imparfait comme temps de narration. Mon problème se pose sur la concordance de certains temps, voici un exemple :
"Je regardai mon radio réveil, trois heures du matin, je repoussai mes draps trempés et me levai. Dans trois heures et quarante minutes il sonnera et il faudra que je me prépare pour aller en cours."
La phrase ne me choque pas à l'oral, mais en y réfléchissant, l'emploie du futur avec "sonnera" et "faudra" et du subjonctif présent "que je me prépare" me perturbent.
Alors je viens vous demander si je commets une faute et si oui, qu'elles sont les bons temps à employer.
je pense que les deux sont correctes même si je préfère la première version.
Pour ma gouverne, quelle nuance apporte selon vous "je vais m'assurer" par rapport à "je m'assure" ou "je m'assurerai" ? une notion supplémentaire de déplacement ?
Le verbe pronominal s’assurer a plusieurs acceptions. Employé au sens de « vérifier, se rendre certain de quelque chose », il est suivi d’un verbe à l’indicatif et non au subjonctif. Avec ce verbe dont le sens implique la certitude d’un fait, il est normal d’employer l’indicatif, qui est précisément le mode de la certitude, du fait, du réel; le subjonctif ici serait contradictoire, car c’est le mode de l’incertitude, de l’hypothèse, du virtuel.
J'ai un peu de difficulté avec la concordance des temps, voici deux exemples :
Il serait arrêté à moins qu'il ne (verbe quitter) le pays avant.
La tension avait monté jusqu'à ce la crise (verbe éclater) en juin dernier.
-Il serait arrêté à moins qu'il ne quittât le pays avant (ou, si l'on veut bien marquer l'antériorité : avant qu'il n'eût quitté le pays avant).
-La tension avait monté jusqu'à ce que la crise éclatât en juin dernier.
L'utilisation de ces subjonctifs imparfait et plus-que-parfait sera correcte à l'écrit. A l'oral, on sera plus tolérant et entendre le subjonctif présent.
Réponses
Je viens de lire une phrase dans "Ce que le jour doit à la nuit" de Yasmina Khadra qui m'interpelle.
Il s'agit de "J'aurais aimé qu'il me dît un mot ou me prêtât attention" (page 12)
Je m'attendais à lire "j'aurais aimé qu'il dise" parce qu'il me semblait que c'était du présent dans le passé.
Me trompé-je ?
Merci
Mais le subjonctif présent est également admissible dans un registre courant.
J'aurais aimé / qu'il me dise un mot ou me prête attention.
Je me demande si ma phrase est juste :
Ce ne serait pas la première fois qu'une femme comme elle aurait des problèmes d'argent.
Mon contexte : une enquête policière. Le locuteur veut suggérer à la police que la femme en question avait récemment eu des problèmes d'argent.
Ce n'est pas la première fois qu'une femme a...
Ce n'était pas la première fois qu'une femme avait...
Ce ne serait pas la première fois qu'une femme aurait...
Je m'amuse quelques fois à écrire des nouvelles, j'en ai commencé une en prenant le point de vue du héros à la première personne et avec le passé simple et l'imparfait comme temps de narration. Mon problème se pose sur la concordance de certains temps, voici un exemple :
"Je regardai mon radio réveil, trois heures du matin, je repoussai mes draps trempés et me levai. Dans trois heures et quarante minutes il sonnera et il faudra que je me prépare pour aller en cours."
La phrase ne me choque pas à l'oral, mais en y réfléchissant, l'emploie du futur avec "sonnera" et "faudra" et du subjonctif présent "que je me prépare" me perturbent.
Alors je viens vous demander si je commets une faute et si oui, qu'elles sont les bons temps à employer.
Merci bien
Et de quel temps s'agit-t-il en réalité ? J'avais envisagé la terminaison "ait" mais j'avais peur de commettre une erreur encore plus flagrante.
Ici, il joue le rôle de futur dans le passé.
J'hésite entre deux temps dans la proposition subordonnée :
Je vais m'assurer que cet argent te soit restitué.
ou
Je vais m'assurer que cet argent te sera restitué.
Qu'en pensez-vous ?
je pense que les deux sont correctes même si je préfère la première version.
Pour ma gouverne, quelle nuance apporte selon vous "je vais m'assurer" par rapport à "je m'assure" ou "je m'assurerai" ? une notion supplémentaire de déplacement ?
Cordialement,
Paul
Ne pas tenir compte. prendre la réponse d'Anne.
J'ai cherché sur internet à quoi pouvait correspondre l'acronyme BDL et n'ai pas trouvé. A quoi ça correspond ?
http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bdl.html
J'ai un peu de difficulté avec la concordance des temps, voici deux exemples :
Il serait arrêté à moins qu'il ne (verbe quitter) le pays avant.
La tension avait monté jusqu'à ce la crise (verbe éclater) en juin dernier.
Merci beaucoup.
Première phrase : personnellement, je ne vois pas, quelque soit le temps de "quitter", comment conserver un sens à la phrase avec "à moins que" .
Deuxième phrase : ne me semblerait pas incorrecte.
Paul
-Il serait arrêté à moins qu'il ne quittât le pays avant (ou, si l'on veut bien marquer l'antériorité : avant qu'il n'eût quitté le pays avant).
-La tension avait monté jusqu'à ce que la crise éclatât en juin dernier.
L'utilisation de ces subjonctifs imparfait et plus-que-parfait sera correcte à l'écrit. A l'oral, on sera plus tolérant et entendre le subjonctif présent.
Je comprendrais . Avec "à moins que", je ne vois pas ce que l'on exprime de sensé.
Pour la seconde phrase j'ai hésité avec le passé simple que vous recommandez. Pour quelle raison le présent serait-il fautif à l'écrit ?
Paul