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Victor Hugo, Melancholia - Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?

Bonsoir tout le monde, je dois faire un commentaire composé sur le poème Mélancholia et je m'en sors pas trop, j'ai écrit quelques lignes mais je pense pas que ce que j'ai écrit soit juste. C'est pour cela que je viens demander de l'aide, je vous mets tout dabord les questions posées par le professeur puis le poème et enfin ce que j'ai pus faire merci de bien vouloir m'aider !

1. quel image victor hugo donne du monde de l'usine?
2. Comment s'exprime les sentiments du poète ?
3. Quel méssage Hugo fait passer aux à travers ce poème ?
Melancholia

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ?
Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d’une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d’airain, tout est de fer.
Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : — Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! —
Ô servitude infâme imposée à l’enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu’a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
Et qui ferait — c’est là son fruit le plus certain ! —
D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil ! Victor Hugo (1802-1885), Les Contemplations
- Pour la première question j'ai répondu que dans la première strophe composé de cinq vers appellé quintil, le poète nous donne quelques description du lieux où travaillent les enfants , qu'il décrit la scène puis j'ai donné des exemples :vers 7,8,9 et 10 et enfin j'ai mit le champs léxicale du temps = durée de travaille des enfants..etc

La deuxième question = les sentiments j'ai mit qu'il avait de la pitié pour ces enfants et de la haine a ces hommes qui les font travailler durement mais j'ai pas su donner d'exemple

Et enfin la dernière question = le méssage que fait passé Victor Hugo aux hommes à travers ce poème je pense que c'est l'injustice face aux enfants je ne sais pas trop voila c'est tout ce que j'ai pus faire merci de m'aider c'est gentille bien à vous ! et excusez moi pour les fautes d'orthographes .
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Réponses

  • La deuxième question ne te demande pas d'énumérer les sentiments du poète, mais de dire de quelle façon il les exprime : ce qu'on te demande c'est de faire une étude stylistique (choix des termes, sonorités, rythme etc)
  • Jean-LucJean-Luc Modérateur
    Bonjour,

    Question 1 : cherche du côté des champs lexicaux de la prison et de l'enfer.
    Question 2 : indignation plutôt que haine... la pitié est bien vue. Les exemples se trouvent à la fin du poème. Tiens compte de la remarque de Léah.
    Question 3 : Hugo ne fait passer aucun "message", ce n'est pas un postier. Il se montre révolté par l'injustice, la lâcheté et la stupidité du patronat comme de l'Etat.
  • bonsoir Jean luc et leah j'espère que je me suis pas trompée ! je vous remerci beaucoup c'est gentille ! Mais Jean luc je ne vois pas le champs lexical de l'enfer !
  • Jean-LucJean-Luc Modérateur
    Bonsoir,

    Voilà quelques suggestions à interpréter par une mise en relation.
    Ne serait-ce pas une évocation d'un enfer terrestre ?

    Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement

    Dans la même prison le même mouvement.

    Accroupis sous les dents d'une machine sombre,

    Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,

    Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,

    Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.

    Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.

    Aussi quelle pâleur! la cendre est sur leur joue.

    Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las

    Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
  • Bonsoir Jean Luc c'est vrai tu as raison merci beaucoup beaucoup pour ton aide c'est très genitille :):);):):D
  • Bonsoir a tous, je suis sur mon commentaire composé , et pour l'introduction , je n'arrive pas a distinguer deux mouvements littéraires .
    Je dois faire un commentaire composé sur Mélancholia de Victor Hugo , mais cet auteur, fait t-il partie des réalistes ou des romantistes ? car les deux mouvements sont au XIX ème siècle .
    Pourriez vous m'en dire d'avantage
  • Jean-LucJean-Luc Modérateur
    Bonjour Berny,

    Je réponds à tes deux messages.
    Essaie de rester dans le fil d'une même discussion pour ne pas nous perturber !
    Hugo est un auteur romantique, mais assez particulier dans la mesure où il s'est peu à peu spécialisé dans un romantisme social ou un socialisme romantique dont le chef d'œuvre reste les Misérables. L'extrait que tu as à étudier relève de cette veine : la dénonciation de la damnation sociale par la misère, l'incompréhension et le rejet. Tu as là les grandes lignes de la situation de ton introduction pour ton commentaire.
  • merci beaucoup .
    J'ai réussi a rédiger mon introduction , serait-il possible de la mettre sur cette discussion afin que vous puissiez me dire votre avis ?
  • salut tout le monde ma prof de français nous a demandé de faire la description du poème MELANCHOLIA du vers 1 à 16 , j'ai mis que c'est un alexandrin mais je trouve ça un peu léger alors est-ce que quelqu'un peut m'aider?et merci d'avance.
  • bonsoirr voila g un devoir de francais ou je dois étudier le message ke fait passé l'auteur dans ce poeme et je dois également trouvé les 2 registres dominant dans ce poeme merci bcp pour votre aide je compte sur vous g pensé a un message qui serai l'injustice face aux enfant mais je ne suis pas sur
  • du vers 1 à 16 , j'ai mis que c'est un alexandrin
    UN seul alexandrin du vers 1 à 16 ? tu es sûr ?
  • salut léah tu pourrais pas m'aider stp je doit dire quel message fait passer hugo dans le poeme mélancholia je pense que le message est injustice des hommes envers les enfants et il faut que je trouve également les deux registre les plus dominant dans ce poeme
  • J'abandonne rapidement la lecture des phrases sans majuscules.
    As-tu lu ce qui précède ? Jean-Luc a donné pas mal de pistes...
  • Bon je suis désoler pour l'orthographe mais je suis pas sure de la validation des pistes qu'a donné jean luc alors merci d'avance pour ton aide .
  • Je pense que tu peux vraiment faire confiance à Jean-Luc ;)
  • Moi aussi ; je ne ferai pas mieux

    Le moindre des respects est de mettre des majuscules aux noms propres : Jean-Luc
  • Oui mais Jean-luc a dit que le poète ne faisai passé aucun message alors que la professeur de francais a dit qu'il fallait prouver le message donc il y en a forcément un
  • L'as-tu trouvé ce message ?
    Le propre de la lecture des poèmes, c'est de laisser un espace de liberté au lecteur...

    Relis attentivement ce que dit Jean-Luc pour la question 3
    Hugo ne fait passer aucun "message", ce n'est pas un postier. Il se montre révolté par l'injustice, la lâcheté et la stupidité du patronat comme de l'État.
  • luigigoluigigo Membre
    Bonjour, excusez moi mais j'ai un comentaire sur ce texte pour mercredi:
    Le pesant chariot porte une énorme pierre;
    Le limonier, suant du mors à la croupière,
    Tire, et le roulier fouette, et le pavé glissant
    Monte, et le cheval triste à le poitrail en sang.
    Il tire, traîne, geint, tire encore et s'arrête;
    Le fouet noir tourbillonne au-dessus de sa tête;
    C'est lundi; l'homme hier buvait aux Porcherons
    Un vin plein de fureur, de cris et de jurons;
    Oh! quelle est donc la loi formidable qui livre
    L'être à l'être, et la bête effarée à l'homme ivre!
    L'animal éperdu ne peut plus faire un pas;
    Il sent l'ombre sur lui peser; il ne sait pas,
    Sous le bloc qui l'écrase et le fouet qui l'assomme,
    Ce que lui veut la pierre et ce que lui veut l'homme.
    Et le roulier n'est plus qu'un orage de coups
    Tombant sur ce forçat qui traîne des licous,
    Qui souffre et ne connaît ni repos ni dimanche.
    Si la corde se casse, il frappe avec le pié;
    Et le cheval, tremblant, hagard, estropié,
    Baisse son cou lugubre et sa tête égarée;
    On entend, sous les coups de la botte ferrée,
    Sonner le ventre nu du pauvre être muet!
    Il râle; tout à l'heure encore il remuait;
    Mais il ne bouge plus, et sa force est finie;
    Et les coups furieux pleuvent; son agonie
    Tente un dernier effort; son pied fait un écart,
    Il tombe, et le voilà brisé sous le brancard;
    Et, dans l'ombre, pendant que son bourreau redouble,
    Il regarde Quelqu'un de sa prunelle trouble;
    Et l'on voit lentement s'éteindre, humble et terni,
    Son oeil plein des stupeurs sombres de l'infini,
    Où luit vaguement l'âme effrayante des choses.
    Hélas!
    pour ce texte j'ai fait un plan:
    I le tableau pathétique de la souffrance du cheval
    II la description du roulier.
    III les sentiments et reflexions du poète



    s'il vous plait pouvez vous m'aider à trouver les parties pour chaque (I,II,III)

    merci beaucoup
  • Bonjours, j'ai deux questions a faire en francais mais je sais pas dutout les réponse. C'est sur ce texte :

    Melancholia (extrait)
    Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
    Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
    Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
    Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
    Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
    Dans la même prison le même mouvement.
    Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
    Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
    Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
    Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
    Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
    Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
    Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
    Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
    Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
    Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »
    O servitude infâme imposée à l'enfant !
    Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
    Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
    La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
    Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
    D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
    Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
    Qui produit la richesse en créant la misère,
    Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
    Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? que veut-il ? »
    Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
    Une âme à la machine et la retire à l'homme !
    Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
    Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
    Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
    O Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
    Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
    Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !

    Victor Hugo, Les Contemplations, Livre III
    Voici les questions:

    1/ Quel est le principale registre utilisez? Justifiez votre réponse.
    2/ Quel est la thèse de Victor Hugo ? Donnez 2 exemples.

    Voila merci a ceux qui pourons m'aider :)
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