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Apollinaire, La Chanson du Mal-Aimé

Bonsoir,
J'essaye de comprendre ce dernier quintil pour finir mon explication de texte mais en vain. Je n'arrive pas à y trouver beaucoup de sens, mis à part que la poésie aide le poète à se "purger de ses passions", enfin j'ai mis ça en relation avec les quatre quintils précedent. Donc je pense que la compréhension sera meilleure pour vous également si vous avez les quatres quintils précédent mais patience car d'abord je vais manger (je n'ai pas trouvé de liens sur internet). Donc voila le quintil qui me pose problème:
J'essaye de comprendre ce dernier quintil pour finir mon explication de texte mais en vain. Je n'arrive pas à y trouver beaucoup de sens, mis à part que la poésie aide le poète à se "purger de ses passions", enfin j'ai mis ça en relation avec les quatre quintils précedent. Donc je pense que la compréhension sera meilleure pour vous également si vous avez les quatres quintils précédent mais patience car d'abord je vais manger (je n'ai pas trouvé de liens sur internet). Donc voila le quintil qui me pose problème:
Voila merci pour toutes aides venant de quiconque! Voici comme promis les quatre quintils précédent:Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes esclave aux murènes
La romance du mal aimé
Et des chansons pour les sirènes
Merci TexteJuin ton soleil ardente lyre
Brûle mes doigts endoloris
Triste et mélodieux délire
J'erre à travers mon beau Paris
Sans avoir le coeur d'y mourir
Les dimanches s'y éternisent
Et les orgues de Barbarie
Y sanglotent dans les cours grises
Les fleurs aux balcons de Paris
Penchent comme la tour de Pise
Soirs de Paris ivres du gin
Flambant de l'électricité
Les tramways feux verts sur l'échine
Musiquent au long des portées
De rails leur folie de machines
Les cafés gonflés de fumée
Crient tout l'amour de leur tziganes
De tous leurs siphons enrhumés
De leurs garçons vêtus d'un pagne
Vers toi toi que j'ai tant aimée
Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes esclave aux murènes
La romance du mal aimé
Et des chansons pour les sirènes
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Réponses
Ce quintil déjà se retrouve plusieurs fois dans le poème, comme un refrain
Il se rapproche du début
Et je chantais cette romance
En 1903...
Reprends les termes musicaux ; et à qui ces chansons s'adressent-elles ?
Donc je vais le mettre en relation avec ce dernier quintil, le problème c'est que je ne comprends pas le sens de celui ci, surtout le premier vers "Moi qui sais des lais pour les reines".
Je chercherais un peu du côté de l'orgueil du poète : comment, moi je sais tout ça, même charmer les sirènes, et tu ne m'écoutes pas ? Et sur la fonction magique qu'il prêterait au poème : charmer celle qui s'éloigne comme il charme les murènes, reines et sirènes.
Qui n'ont rien à voir avec les Chansons de la Renaissance.
Au XXe siècle, personne ne chanta (ou écriva) des lais, des complaintes, des hymnes, des romances...ça aurait été anachronique!
Pourtant un poète se doit de les connaître, même d'une autre époque. Une époque ou les savoir et le connaître s'entremêlent.
Ce que je remarque plus généralement dans chaque vers de ce poème et qu'en considérant le premier mot, j'ai plein d'images qui me viennent à l'esp^rit; cependant, Appolinaire choisit une image ou attribut presqu'en opposition à mes pensées.
Tu confonds lai : texte poétique médiéval (les lais de Marie de France sont les plus connus) et laisses-de-mer.
Non, le poète n'est pas prétentieux, il faut chercher autre chose ; c'est le rôle magique de la parole poétique qu'il met en avant. Il n'en est que le transmetteur.
JSC ! mon interlocuteur préféré ! On va avancer dans la compréhension
As-tu repéré dans le poème à quels endroits revient ce quintil ? qui est comme un refrain de sa Romance
Romance du mal-aimé
Je ne vois pas en quoi ce poème peut évoquer la fuite du temps, pourtant c'est une des problématiques possibles :
Si quelqu'un pouvait me répondre, même sans rentrer dans les détails, ça m'aiderait beaucoup
Je n'écris pas beaucoup car j'aimerais savoir si vous recevez mon message? Je vous répondrai sur Apollinaire par la suite... Bon, je me lance... Vous pourrez me demander des explications complémentaires par la suite!
Je ne trouve pas que ces dernières strophes de la "Chanson du Mal-Aimé" illustrent particulièrement le thème de la fuite du temps... J'y vois plutôt le "spleen" du poète qui erre dans son cadre familier : Paris, et qui exprime sa mélancolie sous forme d'une complainte, seul moyen pour lui de continuer à exister après le deuil de l'amour... Car ici, tout est musique, du chant d'ivresse des tramways aux orgues de Barbarie mélancoliques qui bercent l'ennui, mais ravivent aussi douloureusement le souvenir... Tout cela prend la forme sublimée de la "romance du mal aimé"...
C'est aussi l'impression que j'ai, je ne vois pas de rapport direct avec la fuite du temps...
Pour le spleen, ainsi que la douleur du poète, il n'y a pas de problèmes vu que ce sont les axes qu'on a suivi en cours. Mais encore merci de m'aider
- L'errance dans Paris (réalités, spectacles urbains, "ivresse" de la ville, etc...)
- Le vague à l'âme du poète, l'amour disparu (si cette voix est bien la sienne...)
- La recomposition de l'être et sa sublimation par la poésie (ici la complainte)
Conclusion : rapprochement avec les poèmes à Marie, avec le "pont Mirabeau" où la conscience est ce qui demeure dans le flux perpétuel des choses (dans ce dernier poème, le thème de la fuite du temps est bien présent!)
Bonnes révisions!