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Hugo, Fonction du poète

Salut,
D'après vous, quelles sont les fonctions du poète ?
Merci.
D'après vous, quelles sont les fonctions du poète ?
Merci.
Fonction du poète
I
Pourquoi t’exiler, ô poète,
Dans la foule où nous te voyons ?
Que sont pour ton âme inquiète
Les partis, chaos sans rayons ?
Dans leur atmosphère souillée
Meurt ta poésie effeuillée ;
Leur souffle égare ton encens.
Ton coeur, dans leurs luttes serviles,
Est comme ces gazons des villes
Rongés par les pieds des passants.
Dans les brumeuses capitales
N’entends-tu pas avec effroi,
Comme deux puissances fatales,
Se heurter le peuple et le roi ?
De ces haines que tout réveille
À quoi bon emplir ton oreille,
Ô Poète, ô maître, ô semeur ?
Tout entier au Dieu que tu nommes,
Ne te mêle pas à ces hommes
Qui vivent dans une rumeur !
Va résonner, âme épurée,
Dans le pacifique concert !
Va t’épanouir, fleur sacrée,
Sous les larges cieux du désert !
Ô rêveur, cherche les retraites,
Les abris, les grottes discrètes,
Et l’oubli pour trouver l’amour,
Et le silence, afin d’entendre
La voix d’en haut, sévère et tendre,
Et l’ombre, afin de voir le jour !
Va dans les bois ! va sur les plages !
Compose tes chants inspirés
Avec la chanson des feuillages
Et l’hymne des flots azurés !
Dieu t’attend dans les solitudes ;
Dieu n’est pas dans les multitudes ;
L’homme est petit, ingrat et vain.
Dans les champs tout vibre et soupire.
La nature est la grande lyre,
Le poète est l’archet divin !
Sors de nos tempêtes, ô sage !
Que pour toi l’empire en travail,
Qui fait son périlleux passage
Sans boussole et sans gouvernail,
Soit comme un vaisseau qu’en décembre
Le pêcheur, du fond de sa chambre
Où pendent les filets séchés,
Entend la nuit passer dans l’ombre
Avec un bruit sinistre et sombre
De mâts frissonnants et penchés !
II
Hélas ! hélas ! dit le poète,
J’ai l’amour des eaux et des bois ;
Ma meilleure pensée est faite
De ce que murmure leur voix.
La création est sans haine.
Là, point d’obstacle et point de chaîne.
Les prés, les monts, sont bienfaisants ;
Les soleils m’expliquent les roses ;
Dans la sérénité des choses
Mon âme rayonne en tous sens.
Je vous aime, ô sainte nature !
Je voudrais m’absorber en vous ;
Mais, dans ce siècle d’aventure,
Chacun, hélas ! se doit à tous.
Toute pensée est une force.
Dieu fit la sève pour l’écorce,
Pour l’oiseau les rameaux fleuris,
Le ruisseau pour l’herbe des plaines,
Pour les bouches, les coupes pleines,
Et le penseur pour les esprits !
Dieu le veut, dans les temps contraires,
Chacun travaille et chacun sert.
Malheur à qui dit à ses frères :
Je retourne dans le désert !
Malheur à qui prend des sandales
Quand les haines et les scandales
Tourmentent le peuple agité ;
Honte au penseur qui se mutile,
Et s’en va, chanteur inutile,
Par la porte de la cité !
Le poète en des jours impies
Vient préparer des jours meilleurs.
Il est l’homme des utopies ;
Les pieds ici, les yeux ailleurs.
C’est lui qui sur toutes les têtes,
En tout temps, pareil aux prophètes,
Dans sa main, où tout peut tenir,
Doit, qu’on l’insulte ou qu’on le loue,
Comme une torche qu’il secoue,
Faire flamboyer l’avenir !
Il voit, quand les peuples végètent !
Ses rêves, toujours pleins d’amour,
Sont faits des ombres que lui jettent
Les choses qui seront un jour.
On le raille. Qu’importe ? il pense.
Plus d’une âme inscrit en silence
Ce que la foule n’entend pas.
Il plaint ses contempteurs frivoles ;
Et maint faux sage à ses paroles
Rit tout haut et songe tout bas !
Foule qui répands sur nos rêves
Le doute et l’ironie à flots,
Comme l’océan sur les grèves
Répand son râle et ses sanglots,
L’idée auguste qui t’égaie
À cette heure encore bégaie ;
Mais de la vie elle a le sceau !
Ève contient la race humaine,
Un oeuf l’aiglon, un gland le chêne !
Une utopie est un berceau !
De ce berceau, quand viendra l’heure,
Vous verrez sortir, éblouis,
Une société meilleure
Pour des coeurs mieux épanouis,
Le devoir que le droit enfante,
L’ordre saint, la foi triomphante,
Et les moeurs, ce groupe mouvant
Qui toujours, joyeux ou morose,
Sur ses pas sème quelque chose
Que la loi récolte en rêvant !
Mais, pour couver ces puissants germes,
Il faut tous les coeurs inspirés,
Tous les coeurs purs, tous les coeurs fermes,
De rayons divins pénétrés.
Sans matelots la nef chavire ;
Et, comme aux deux flancs d’un navire,
Il faut que Dieu, de tous compris,
Pour fendre la foule insensée,
Aux deux côtés de sa pensée
Fasse ramer de grands esprits !
Loin de vous, saintes théories,
Codes promis à l’avenir,
Ce rhéteur aux lèvres flétries,
Sans espoir et sans souvenir,
Qui jadis suivait votre étoile,
Mais qui, depuis, jetant le voile
Où s’abrite l’illusion,
A laissé violer son âme
Par tout ce qu’ont de plus infâme
L’avarice et l’ambition !
Géant d’orgueil à l’âme naine,
Dissipateur du vrai trésor,
Qui, repu de science humaine,
A voulu se repaître d’or,
Et, portant des valets au maître
Son faux sourire d’ancien prêtre
Qui vendit sa divinité,
S’enivre, à l’heure où d’autres pensent,
Dans cette orgie impure où dansent
Les abus au rire effronté !
Loin ces scribes au coeur sordide,
Qui dans l’ombre ont dit sans effroi
À la corruption splendide :
Courtisane, caresse-moi !
Et qui parfois, dans leur ivresse,
Du temple où rêva leur jeunesse
Osent reprendre les chemins,
Et, leurs faces encor fardées,
Approcher les chastes idées,
L’odeur de la débauche aux mains !
Loin ces docteurs dont se défie
Le sage, sévère à regret !
Qui font de la philosophie
Une échoppe à leur intérêt !
Marchands vils qu’une église abrite !
Qu’on voit, noire engeance hypocrite,
De sacs d’or gonfler leur manteau,
Troubler le prêtre qui contemple,
Et sur les colonnes du temple
Clouer leur immonde écriteau !
Loin de vous ces jeunes infâmes
Dont les jours, comptés par la nuit,
Se passent à flétrir des femmes
Que la faim aux antres conduit !
Lâches à qui, dans leur délire,
Une voix secrète doit dire :
Cette femme que l’or salit,
Que souille l’orgie où tu tombes,
N’eut qu’à choisir entre deux tombes :
La morgue hideuse ou ton lit !
Loin de vous les vaines colères
Qui s’agitent au carrefour !
Loin de vous ces chats populaires
Qui seront tigres quelque jour !
Les flatteurs du peuple ou du trône !
L’égoïste qui de sa zone
Se fait le centre et le milieu !
Et tous ceux qui, tisons sans flamme,
N’ont pas dans leur poitrine une âme,
Et n’ont pas dans leur âme un Dieu !
Si nous n’avions que de tels hommes,
Juste Dieu ! comme avec douleur
Le poète au siècle où nous sommes
Irait criant : Malheur ! malheur !
On le verrait voiler sa face ;
Et, pleurant le jour qui s’efface,
Debout au seuil de sa maison,
Devant la nuit prête à descendre,
Sinistre, jeter de la cendre
Aux quatre points de l’horizon !
Tels que l’autour dans les nuées,
On entendrait rire, vainqueurs,
Les noirs poètes des huées,
Les Aristophanes moqueurs.
Pour flétrir nos hontes sans nombre,
Pétrone, réveillé dans l’ombre,
Saisirait son stylet romain.
Autour de notre infâme époque
L’iambe boiteux d’Archiloque
Bondirait, le fouet à la main !
Mais Dieu jamais ne se retire.
Non ! jamais, par les monts caché,
Ce soleil, vers qui tout aspire,
Ne s’est complètement couché !
Toujours, pour les mornes vallées,
Pour les âmes d’ombre aveuglées,
Pour les coeurs que l’orgueil corrompt,
Il laisse au-dessus de l’abîme,
Quelques rayons sur une cime,
Quelques vérités sur un front !
Courage donc ! esprit, pensées,
Cerveaux d’anxiétés rongés,
Coeurs malades, âmes blessées,
Vous qui priez, vous qui songez !
Ô générations ! courage !
Vous qui venez comme à regret,
Avec le bruit que fait l’orage
Dans les arbres de la forêt !
Douteurs errants sans but ni trêve,
Qui croyez, étendant la main,
Voir les formes de votre rêve
Dans les ténèbres du chemin !
Philosophes dont l’esprit souffre,
Et qui, pleins d’un effroi divin,
Vous cramponnez au bord du gouffre,
Pendus aux ronces du ravin !
Naufragés de tous les systèmes,
Qui de ce flot triste et vainqueur
Sortez tremblants et de vous-mêmes
N’avez sauvé que votre coeur !
Sages qui voyez l’aube éclore
Tous les matins parmi les fleurs,
Et qui revenez de l’aurore,
Trempés de célestes lueurs !
Lutteurs qui pour laver vos membres
Avant le jour êtes debout !
Rêveurs qui rêvez dans vos chambres,
L’oeil perdu dans l’ombre de tout !
Vous, hommes de persévérance,
Qui voulez toujours le bonheur,
Et tenez encor l’espérance,
Ce pan du manteau du Seigneur !
Chercheurs qu’une lampe accompagne !
Pasteurs armés de l’aiguillon !
Courage à tous sur la montagne !
Courage à tous dans le vallon !
Pourvu que chacun de vous suive
Un sentier ou bien un sillon ;
Que, flot sombre, il ait Dieu pour rive,
Et, nuage, pour aquilon ;
Pourvu qu’il ait sa foi qu’il garde,
Et qu’en sa joie ou sa douleur
Parfois doucement il regarde
Un enfant, un astre, une fleur ;
Pourvu qu’il sente, esclave ou libre,
Tenant à tout par un côté,
Vibrer en lui par quelque fibre
L’universelle humanité ;
Courage ! – Dans l’ombre et l’écume
Le but apparaîtra bientôt !
Le genre humain dans une brume,
C’est l’énigme et non pas le mot !
Assez de nuit et de tempête
A passé sur vos fronts penchés.
Levez les yeux ! levez la tête !
La lumière est là-haut ! marchez !
Peuples ! écoutez le poète !
Écoutez le rêveur sacré !
Dans votre nuit, sans lui complète,
Lui seul a le front éclairé.
Des temps futurs perçants les ombres,
Lui seul distingue en leurs flancs sombres
Le germe qui n’est pas éclos.
Homme, il est doux comme une femme.
Dieu parle à voix basse à son âme
Comme aux forêts et comme aux flots.
C’est lui qui, malgré les épines,
L’envie et la dérision,
Marche, courbé dans vos ruines,
Ramassant la tradition.
De la tradition féconde
Sort tout ce qui couvre le monde,
Tout ce que le ciel peut bénir,
Toute idée, humaine ou divine,
Qui prend le passé pour racine
A pour feuillage l’avenir.
Peuples! écoutez le poète !
Écoutez le rêveur sacré !
Dans votre nuit, sans lui complète,
Lui seul a le front éclairé !
Des temps futurs perçant les ombres,
Lui seul distingue en leurs flancs sombres
Le germe qui n’est pas éclos.
Homme, il est doux comme une femme.
Dieu parle à voix basse à son âme
Comme aux forêts et comme aux flots !
C’est lui qui, malgré les épines,
L’envie et la dérision,
Marche, courbé dans vos ruines,
Ramassant la tradition.
De la tradition féconde
Sort tout ce qui couvre le monde,
Tout ce que le ciel peut bénir.
Toute idée, humaine ou divine,
Qui prend le passé pour racine
A pour feuillage l’avenir.
Il rayonne ! il jette sa flamme
Sur l’éternelle vérité !
Il la fait resplendir pour l’âme
D’une merveilleuse clarté.
Il inonde de sa lumière
Ville et désert, Louvre et chaumière,
Et les plaines et les hauteurs ;
À tous d’en haut il la dévoile ;
Car la poésie est l’étoile
Qui mène à Dieu rois et pasteurs !
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Réponses
Cette question en cache une autre.
Pourquoi ne regardes-tu pas ton cours sur la poésie ?
Les fonctions du poète ou de la poésie sont très diverses selon les époques et les personnes : amuseur, enseignant, courtisan, pleureur, mage, guide, conscience, troubadour, peintre, "voleur de feu", expérimentateur, mystique, prêtre, philosophe... J'en oublie certainement.
Mais ce qui unit tous ces types est la recherche d'un langage musical, rythmé et évocateur (ou conforme à leur projet).
Non, c'était par rapport à un poème de Victor Hugo, "fonction du poète".
"La Fonction du poète" est un peu la marque de fabrique de Hugo : l'engagement. Pour lui le poète doit être engagé, c'est un "prophète", un "guide" pour le peuple mais aussi pour les dirigeants. C'est lui qui voit la vérité, l'avenir et qui est chargé de les dire, de les transmettre. Bon, il ne dit pas que la tâche soit facile !
Mais c'est sa conception. Certains poètes partagent cet avis mais d'autres pourront dire que le premier engagement d'un poète, c'est son art. C'est, par exemple, le cas du mouvement de "L'Art pour l'art".
Si tu peux étoffer ta question, on pourra peut-être mieux te répondre.
Selon Saint-John perse, elle est" libre de toute idéologie" elle s'affirme comme le moyen, pour l'homme, de rompre l'inertie car" poète est celui-là qui rompt pour nous l'accoutumance".
Selon Eluard: "la poésie est dans la vie (...) la poésie "est un combat", elle n'est pas "langage poétisé", "mots trop jolis", mais "nudités crues" car elle est partie prenante de tout ce qui constitue la vie de l'homme "les mots disent le monde et les mots disent l'homme".
Chaque poète a sa propre conception de son travail, de son art, que ce soit Hugo, Rimbaud, Baudelaire, mais le travail poétique est un travail qui vise à exprimer une expérience personnelle, celle d'un homme parmi les hommes.
Là j'ai un souci pour le plan sur la "Fonction du Poète" de Victor Hugo, pouvez-vous m'en donner un svp et que rajouter sur la fiche ?
Merci de m'aider car je galère.
J'ai quelques difficultés à rédiger cinq questions concernant le poème de Victor Hugo : Fonction du Poète " Les Rayons et les Ombres "
Dans mon livre, je n'ai juste cet extrait :
Ensuite viennent les questions suivantes :
1) D'après ce texte, quelles sont les fonctions du poète ?
Pour cette question déjà je ne comprends pas le terme "fonction du poète".
2) Relevez-le champ lexical de la lumière. Que représente-t-il symboliquement ?
Relevez le champ lexical d'accord mais ensuite, je vois pas du tout...
3) Quels éléments du texte tiennent à diviniser le poète ?
Je ne comprends pas le terme "tiennent à diviser le poète"... de quoi ?
4) Quels rapports le poète entretient-il avec le temps ?
Si vous pouviez m'éclairer sur certains termes que je ne comprends pas et m'aider sur la rédaction svp
J'ai énormément de mal en français cette année du fait que je viens rentrer en 2nde et les notes ont littéralement chutté ! Ces questions sont un DM et j'aimerais bien remonter un peu ma moyenne alors si vous pouviez m'éclairer ne serait-ce qu'un petit peu...
Merci bcp
Pour ta rédaction, je ne pense pas qu'il faille faire quelques chose en particulier. Pour l'instant ce n'est ni un commentaire ni une dissertation. Il s'agit de questions auxquelles tu dois répondre comme à celles que tu répondais en troisième, me semble t-il.
Pour t'aider :
1 ) Quelles sont les fonctions du poete, pose toi la question a quoi le poete sert-il selon Hugo ?... En l'occurence il lui donne pour mission de guider vers la lumière ( ce qu'ils te disent, intermédiaire entre les hommes et dieu...
2 ) La lumière peut réprésenter la clarté, la divinité. Le poete est ainsi représenté comme l'élu. La lumière peut encore une fois représenté le chemin a suivre et fait reference sans doute a la religion.
3 ) " c'est pas diviser" mais diviniser On te demande comment, grace a quels procédés l'auteur arrive a diviniser le poete.
4 ) la réponse est sur le site
J'ai fait une introduction complète je n'arrive pas à faire le plan du développement.
j'ai comme indication :
* expliquer et justifier les biens faits apporter par le poète
* montrer quelle place prend le poète dans la cité
* montrer en quoi le poete peut s'assimiler à un profete
je suis en premiere STG et j'ai beaucoup de mal a trouver des arguments et les developper si vous pourrier m'aider j'avancerais beaucoup. merci
Indique quel poème, (à mon avis ce doit être Fonction du poète) et quelles bornes exactes.
Je pense aussi que ce poème a dû être abordé sur les forums. La fonction recherche pourrait t'aider dans un premier temps.
Je suis en S et j'ai moi aussi un commentaire à rendre sur "Fonction du poète" d'Hugo, mais seulement sur les trois dernières strophes:
J'ai repéré la forme libre du poème, l'abondance de termes appartenant au champ lexical de la lumière dans la dernière phrase, le parallèle religieux... J'ai vu les répétitions et les allusions à la nature, mais je n'arrive pas à trouver de problématique, en partie à cause de vers que je ne comprend pas, comme "De la tradition féconde / Sort tout ce qui couvre le monde". Il y a peut-être l'idée du passé qui sert à construire le futur mais je ne vois pas en quoi cela peut m'aider.
Et puis la comparaison avec les forêts et les flots m'échappe également.
Je ne vois vraiment aucune piste possible de problématique avec cet extrait. Je sais qu'il faudrait parler de l'innondation de lumière à la fin et du fait que le poète soit un guide, mais je ne trouve pas comment orienter ma lecture... Quelqu'un pourrait-il m'aider?
Merci
Sort tout ce qui couvre le monde,
idée du passé qui sert à construire le futur : oui c'est bien ça
Tu as l'explication dans la strophe même
C'est lui qui, .../...
Marche, courbé dans vos ruines,
Ramassant la tradition.
De la tradition féconde
Sort tout ce qui couvre le monde,
Tout .../...
Qui prend le passé pour racine,
A pour feuillage l'avenir.
Donc à partir de là quelle est UNE des fonctions du poète ?
Quelle est l'autre, qui est bien exprimée dans la dernière strophe ?
Je dois donner les thèmes que les deux vers suivant annonce: "Peuples! écoutez le poète!
Ecoutez le rêveur sacré!"
mais je ne trouve pas ces thèmes
Merci d'avance de votre réponse.
Après 1789, on écoute l'authorité des Directoires et autres Conventions. Les Droits de l'Homme sont vite lus! Qui écouter, alors?
Le poète, qui a toujours eu une fonction de rhétor public.
De nos jours on écoute les psychanalystes et hommes de la Communication, eux aussi sacralisés.
C'est peut-être pour les auditeurs et lecteurs des poètes de les sacrer.
Si j'ouvre une nouvelle discussion sur ce poème plusieurs fois cité, c'est parce que maintes fois j'ai eu l'occasion de lire à quoi "servait" le poète sur ce forum, mais ma prof de français - je suis en 1ère ES - nous demande dans le commentaire de ce poème de commenter en plus du thème du poème la "grammaire".
Je ne sais pas si j'ai été clair et pour me faire comprendre je vais donner un exemple :
"J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie."
Tristesse d'Alfred de Musset
Ici le thème serait la tristesse ou la perte des choses qui lui sont chères et ce que j'entends par grammaire, c'est le fait que le poème soit en 4 vers octosyllabes, que ce soient des rimes embrassées (AB-BA) etc...
Il est vrai que j'ai de grosses lacunes au niveau du vocabulaire propre à la poésie ainsi j'aimerais que vous m'aidiez a trouver les différents éléments me permettant de faire mon commentaire.
Ce devoir est pour vendredi mais étant en internat je n'ai que jusqu'à demain (dimanche) pour lire vos réponses...
Je vous en remercie d'avance
Donc si quelqu'un pouvait nous aider...
Merci.