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Baudelaire, L’Héautontimorouménos

bonjour a tous
voila, j'ai un commentaire litteraire a faire sur ce poeme de Baudelaire, et il me pose quelques soucis, j'ai des idées mais ellessont mal assemblé, pour un plan.
je vous met le pome en cas ou, vous ne le connaissez pas
je vous remercie en avance
voila, j'ai un commentaire litteraire a faire sur ce poeme de Baudelaire, et il me pose quelques soucis, j'ai des idées mais ellessont mal assemblé, pour un plan.
je vous met le pome en cas ou, vous ne le connaissez pas
j'ai juste fait une petite linéaire sur ce sujetL'héautontimorouménos
A J. G. F.
Je te frapperai sans colère
Et sans haine, comme un boucher,
Comme Moïse le rocher !
Et je ferai de ta paupière,
Pour abreuver mon Saharah,
Jaillir les eaux de la souffrance.
Mon désir gonflé d'espérance
Sur tes pleurs salés nagera
Comme un vaisseau qui prend le large,
Et dans mon coeur qu'ils soûleront
Tes chers sanglots retentiront
Comme un tambour qui bat la charge !
Ne suis-je pas un faux accord
Dans la divine symphonie,
Grâce à la vorace Ironie
Qui me secoue et qui me mord ?
Elle est dans ma voix, la criarde !
C'est tout mon sang, ce poison noir !
Je suis le sinistre miroir
Où la mégère se regarde.
Je suis la plaie et le couteau !
Je suis le soufflet et la joue !
Je suis les membres et la roue,
Et la victime et le bourreau !
Je suis de mon coeur le vampire,
- Un de ces grands abandonnés
Au rire éternel condamnés,
Et qui ne peuvent plus sourire !
je vous remercie en avance
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Réponses
qu'il parlais plusieurs fois de la religion par apport a moise et le rocher ainsi que le Saharah
le lexique de la peine, des larmes
Je suis la plaie et le couteau !
Je suis le soufflet et la joue !
Je suis les membres et la roue,
Et la victime et le bourreau !
pour ce passage leffet de anaphore ainsi que la répetition de l'autodestruction
plusieurs métaphores
et enfin la dénonciation de la vision qu'il a de lui
pour le moment c'est tout ce que j'ai trouvé
La mauvaise vision qu'il a de lui, c'est aussi un thème baudelairien
L’Héautontimorouménos de Baudelaire.
En grec, cela signifie : « Le bourreau de soi-même ». Ce poème est dédié à une femme. C’est un fantasme, il n’est pas boucher. Les comparaisons sont des fantasmes. Les métaphores sont le « réel ». Il s’identifie à ce qu’il est. Il est le bourreau de lui –même. Il se torture lui-même.
Dans la première partie, il parle à quelqu’un (je, te).
Dans la 2nd partie, il parle à lui-même (je).
Les anaphores de « je » sont plus fortes dans la 2nd partie.
Temps des verbes : 1ère partie : futur
2nd partie : présent
1ère partie : verbes d’action
2nd partie : verbes d’état
Dans les métaphores, il dit qu’il est : « Je suis la plaie et le couteau », il se torture lui-même.
Il y a le désir de frapper une femme mais il se frappe lui-même. Il y a une antithèse.
Comparé : je et comparant : la plaie et le couteau ( le comparant est une antithèse)
« Faux accord » est un oxymore.
Il y a une idée de dualité dans la 2nd partie, dans le comparant.
Le mélancolique s’identifie à l’objet d’amour qu’il a perdu. L’identification est la figure dominante chez Baudelaire. La souffrance infligée à soi-même se substitut au désir de faire souffrir l’autre. Il se fait souffrir pour la faire souffrir. Analogie de la mélancolie chez Freud et du spleen chez Baudelaire. La structure du poème le démontre. Le désir n’existe qu’en tant que fantasme : les verbes sont au futur et il n’y a que des comparaisons.
Violences à l’encontre de soi-même.
La duplication des comparants (2nd partie) est simultanée avec la disparition des pronoms et adjectifs de la 2ème personne. Cela montre que l’autre est en soi.
Il y a des coïncidences entre l’interprétation et l’aspect formel. L’aspect poétique doit primer dans le poème. Les poses phoniques sont les fins de vers, milieux de vers…
1ère partie ( 3 premiers quatrains) :
Structure grammaticale : 6 vers et 6 vers.
2 phrases de 6 octosyllabes, chacune est structurées par 2 comparaisons.
Elles sont motivées par l’absence de sentiments (colère, haine) Cela réunit les 2 comparaisons.
Moïse frappe pour donner de l’eau à son peuple assoiffé.
Paupière se substitut à rocher.
Sahara se substitut à Sinaï.
C’est un désert intérieur. Cela symbolise le désinvestissement. C’est une projection sur le monde extérieur de l’absence de désir.
Analogie boucher/Moïse. Il y a un double paradoxe. Le boucher connote le sadisme.
Les Hébreux sont dans le Sinaï pour rejoindre la Terre Promise. Ils meurent de soif. Moïse frappe le rocher 2 fois.
Le spleenétique est sans affect, sans désir et sans haine. Il meurt d’absence de désirs. La fonction du coup est de ramener le désir (sadisme) pour lui faire atteindre la terre promise du désir. Mais la terre promise est inaccessible.
Pleurs/large (« salés comme la mer »)
Le thème du voyage est omniprésent chez Baudelaire. On cherche l’idéal. C’est une image romantique.
- Il y a un espace aérien : l’esprit est libéré des contraintes de la matière, monde de l’art, religion, une des figures de l’idéal sous la forme spirituelle.
Espace tellurique (terre, pierre) montre l’enfermement, l’angoisse, la mort. Ils sont associés au monde du spleen.
L’espace marin est un idéal érotisé.
Il y a un rapport conflictuel entre moi et le monde extérieur.
Le monde extérieur est persécuteur à cause de la projection. Le mélancolique s’enferme lui-même.
L’image du désert de pierre montre le désinvestissement.
Dans un univers idéal ( espace marin), il y a toujours fusion ( spirituelle ou avec une femme)
(Voir « La Chevelure », « Parfum exotique »)
Le thème du voyage est omniprésent : il ne part jamais. S’il part, il est déçu.
Cela ne marche pas à cause de la mélancolie. Ce que l’on cherche est ce que l’on a perdu et que l’on veut retrouver. Ce que l’on trouve n’est pas ce que l’on cherche. Il cherche quelque chose qu’il a vécu enfant. C’est ce qui est arrivé à Baudelaire.
Il fait une grande crise d’adolescence, il est très provocateur, sa mère se remarie avec un général (un bourgeois). Il fait scandale. Il vient d’attraper la vérole. On l’envoie faire un voyage. Il ne parle pas, il est sinistre avec tout le monde. Il arrive à l’île Maurice. Il a dragué la femme de son frère. On le renvoie en France. Il raconte qu’il est allé aux Indes. C’est une retrouvaille avec l’idéal. Il raconte tout ça dans les bistrots.
Ce sont les pleurs qui sont censés faire le voyage. Les coups qu’il donne à la femme doivent ranimer le désir. C’est comme si le cœur se mettait à vibrer (« comme un tambour qui bat la charge »).
2ème partie :
C’est la réalité.
Le monde = « divine symphonie ».
Une symphonie, c’est harmonieux : tout mal est compensé par un bien.
Divine : le monde a été crée par Dieu.
« Faux accord » : c’est une dissonance. ( diabolicus in musica)
« Grâce à » : locution prépositive.
Il fait preuve d’ironie.
Il y a l’idée de dévorer. Ce n’est pas immoral C’est une ironie qui est tournée contre soi (mélancolie)
« Poison noir » fait allusion à la théorie des 4 humeurs.
Il y a 4 liquides dans le corps, 4 humeurs :
le sang qui véhicule l’énergie
la lymphe, la fatigue
la bile
la bile noire = mélancolia
Il faut 1 équilibre mais il y a toujours 1 dominante.
Baudelaire est un faux accord dans le monde poétique de son temps. Chez lui, la mélancolie est cruelle.
« Mégère » : la furie qui poursuit le mélancolique. Une femme le persécute. La mégère devient lui-même, il a des remords.
Le 6ème quatrain illustre le titre. C’est le plus étonnant.
Le vampire : image de la mélancolie qui dévore. Le poète est le vampire de son cœur.
« Abandonnés » : image de l’abandon qui revient dans le spleen.
« rire » : substitution de rire à enfers.
Métonymie : la relation comparant /comparé est contiguë. ( ex : le toit→ la maison)
(Voir « De l’essence du rire », Baudelaire)
Le Christ ne rie jamais. Au paradis terrestre, les hommes ne rient pas et ne pleurent pas. Le rire est satanique, le sourire aussi. L’orgueil satanique se cacherait, l’envie et la joie maligne aussi. Nous supportons mal le bonheur d’autrui mais nous supportons très bien le malheur d’autrui.
C’est une métonymie puisque le rire est satanique.
1)Etudiez la construction du poème. Quel est le type de strophes? Quel est le mètre? comment sont disposées les rimes ?
2)Etudiez l'énonciation dans le poème. Quelles sont les marques de personne? Qui désignent-elle ?
3 Etudiez la composition du poème. Décomposez le en trois partie et reformulez l'idée générale de chacune?
4 Relevez les comparaisons, métaphores et périphrases dans les 3 premières strophes et expliquez leur sens dans le poéme ?
5 Etudiez les champs lexicaux dans le poème. Que révélent-ils sur les sentiments et sensations des personnages ?
6 Relevez les noms propres et expliquez leur sens dans le poème.
7 Que pouvez vous dire de la question contenue dans la quatrième strophes ?
8 Quelles figures de style remarquez vous entre les vers 21 et 24 ?
9 Que pouvez vous dire des noms communs dans ces vers (sens et disposition) ?
10 Quelle métaphore remarquez vous dans la dernière strophe? Expliquez ce que cela révéle sur l'état d'esprit du poète ?
11 Comment Comprenez vous le paradoxe des derniers vers? Quelle différence faites vous entre le "rire éternel" et le "sourire" ?
12 A la lumière de vas réponse prècédentes, montrez que ce poème reflète le lyrisme tourmenté du poète ?
Merci pour ce qui essayeront =D
Douze questions, et pas l'ombre d'un semblant de réponse au moins sur l'une ?
Muriel
1) Le poème est composé de 7 strophes, dans les quelles il à 4 vers chacune, et les rimes du poème sont embrassé (A-B-B-A).
2)Dans la 1re partie, il parle à quelqu'un (je - te) et dans la deuxième partie il parle à lui même (je).
3) - 1er partie ( 3premier quatrains)
l'idée de la 1ere partie est la colère et la haine
- 2 eme parties (quatrains 4 & 5)
L'idée de la seconde partie est la mélancolie, la colère.
- 3 eme partie ( quatrain 6 & 7 )
l'idée générale de la 3 ème parties, résume le titre qui veut dire " celui qui veut se venger sur soi-même".
L'idée général des partie de ce poème et la souffrance d'un homme à cause d'une femme.
4) comparaison: ligne 2 à 3 & Ligne 11 & 12
métaphore: ?
Périphrase:Ligne 1, 6, 7, 9
Ils sont pour but de donner un sens au poème.
5)Ils révèlent sur les sentiments de la souffrance de cette homme. Et ce qui est de la sensation des personnages, on a la sensation qu'il ne s'entendent pas.
6) les noms propres du poème sont "MoÏse; Sahara", le sens des nom propre dans le poème montre que malgré la souffrance, il veut s'en sortir malgré de mauvaise condition.
7) On peut dire de la question contenue dans la quatrième strophes, qu'elle prouve encore la souffrance du personnage dans ce poème
8) On remarque dans le vers 21 et 24 une métaphore.
9) On peut dire des noms communs qu'ils sont placé de préférence à la fin des vers et qu'ils sont pour sens les larmes d'un homme.
10) ?
11)On comprend qu'il est condamné à ne plus rire, à ne plus être heureux.
"Rire éternel" veut dire s'exprimer oralement et "sourire" s'exprimer physiquement.
12) ?
Voila se que j'ai trouvé