@Lucid_Lynx : Ai-je été plus clair ? 😉
J’essaie de comprendre.
"Sur le terrain, on obtient surtout un succédané de stylistique, aux concepts et enjeux mal compris. C’est ce phénomène que je nomme la folie des figures de style."
Cela est la forme que prend l’approche techniciste sur le terrain.
Des générations d’écoliers — futurs étudiants — qui non seulement pensent, mais estiment qu’étudier un texte, c’est faire un relevé des figures de style, si possible en connaissant le maximum de définitions.
Cela est comment ça se traduit chez les élèves.
Leur (= les outils analytiques) emploi reste et doit rester inféodé au(x) sens. C’est l’oubli de ce dernier principe que je déplore, dans le monde éducatif.
Cela signifie que les gens utilisent malheureusement des termes techniques pour utiliser des termes techniques. Cela doit être la réalité du terrain qui fait ça (système de notation, manque de motivation et/ou de temps des élèves, etc.).
Pour revenir sur la discussion, et dans vos termes (@dudule, @Lucid_Lynx), il est constaté que les élèves cherchent à accoler aux auteurs une catégorie (romantisme, symbolisme, etc.), sans avoir lu ni se préparer à lire cet/cette auteur(e) et ses textes. C’est ça ce qu’exprime l’expression de @dudule "mettre dans des boîtes" : en reformulant cette expression sous ton contrôle, comme les élèves n’ont pas lu les textes, leur étiquetage est dans ces cas là brutal et rigide. Il n’y a pas de contenu, c’est vide (cf. "la boîte"), car aucune matière littéraire, ou même connaissances scientifiques n’a été lu par l’élève.
Certes.
Cette situation est regrettable, car comme je l’expliquais, la catégorisation est une épistémologie/méthodologie très valable. Elle nous fait avoir des jugements qui sont souvent nuancés, comme par exemple que Baudelaire avait des traits fondamentaux du romantisme (révolte, absolu, etc.), mais est aussi celui qui a contribué à l’introduction du symbolisme, un mouvement nettement différent du romantisme. (cf. réponses de Jean-Luc au début de la conversation).