manon_cornet
Bonjour, bonne après-midi à tous,
Je dois rendre pour après les vacances (et oui, les belges ont beaucoup de chance d'être déjà en vacances!), un travail nommé "voyage en poésie". Très simple, choisir un poème du XIXe. et faire un tas d'analyses dessus!
J'ai décidé bien sûr de prendre un de mes poètes préférés qu'est Lamartine et après une hésitation entre Le Lac et L'automne d'Alphonse, mon choix s'est porté sur ce dernier.
Donc petit aperçu avant de voir ma petite question :
Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !
Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire,
J’aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois !
Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits,
C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !
Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d’un regard d’envie
Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !
Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L’air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d’un mourant le soleil est si beau !
Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?
Peut-être l’avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore
Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? …
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire,
S’exhale comme un son triste et mélodieux.
Après avoir presque tout terminé, je suis restée bloqué lamentablement à une question..
Imaginez en un texte de 20/30 lignes les circonstances (où quand qui quoi comment pourquoi) de la création de ce texte.
A vrai dire, je ne suis pas très inventive et ce genre de question me bloque totalement.
J'ai fait des recherches et je sais qu'il a écrit son recueil après la mort de sa compagne mais que dire d'autre pendant 20à30 lignes ? J’espérais trouver un peu d'aide ici donc n'hésitez surtout pas !
Et j'en reviens vite fait à une autre petit question.
Connaissez vous le questionnaire de Proust ?
- 1. Le principal trait de mon caractère ?
2. La qualité que je préfère chez un homme ?
3. La qualité que je préfère chez une femme ?
4. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis ?
5. Mon principal défaut ?
6. Mon occupation préférée ?
7. Mon rêve de bonheur ?
8. Quel serait mon plus grand malheur ?
9. Ce que je voudrais être ?
10. Le pays où je désirerais vivre ?
11. La couleur que je préfère ?
12. La fleur que j'aime ?
13. L'oiseau que je préfère ?
14. Mes auteurs favoris en prose ?
15. Mes poètes préférés ?
16. Mes héros favoris dans la fiction ?
17. Mes héroïnes favorites dans la fiction ?
18. Mes compositeurs préférés ?
19. Mes peintres favoris ?
20. Mes héros dans la vie réelle ?
21. Mes héroïnes dans l'histoire ?
22. Mes noms favoris ?
23. Ce que je déteste par-dessus tout ?
24. Personnages historiques que je méprise le plus ?
25. Le fait militaire que j'estime le plus ?
26. La réforme que j'estime le plus ?
27. Le don de la nature que je voudrais avoir ?
28. Comment j'aimerais mourir ?
29. État d'esprit actuel ?
30. Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence ?
31. Ma devise ?
Et bien une des questions du travail est de choisir 10 questions et y répondre comme si nous étions Lamartine en prenant comme réponse un vers de celui-çi du poème que nous expliquerons..
avez vous quelques idées à me soumettre?
Sur ce, bonne fin d'après-midi!
francaisdisparue
Bonjour
Voici une dissertation sur l'Automne de Lamartine
Je connais déjà la version standard reconnu par nos prédécesseurs.
Cette nouvelle version est juste pour faire sortir de ce poème une histoire qui se tient
UNE promesse faite à une femme aimé
Je vous fais réfléchir!!!
Je vais donc choisir Julie Charles, comme raison d'écrire, les funérailles de Julie, elle est morte le 18 décembre. L’automne finit le 20 décembre et l’hiver commence le 21 décembre. À Paris, à cette date, en 2013, il pleut et il y a des jours de soleil, donc c’est la fin de l’automne. Alphonse de Lamartine est un gentil homme. On pourrait croire qu’il ne dévoilera pas en public qu’il a été son amant, ou même juste une amourette, qu’il n’était pas juste ami avec Julie, car Julie est mariée à un autre homme et en 1820, cela ne se faisait pas.
L’AUTOMNE
Alphonse de Lamartine est né en 1790, c’est un poète qui écrit des poèmes romantiques comme l’Automne. Il est né durant les dures années de vie après la Révolution française de 1789. Au XIXe siècle, c’est le début de quatre principaux courants littéraires, soit le réalisme, le fantastique, le symbolisme et le romantique comme le poème que nous allons étudier. Ceux qui écrivent de cette façon le font avec une tonalité lyrique, ils écrivent leurs émotions, leurs peines, leur excès sentimental, leur solitude, l’isolement, l’introspection, ils sont autodiégétiques, ils emploient souvent «je». L’Automne a été édité en 1820, mais on ne connait pas sa date réelle d’écriture et encore moins la raison de l’avoir écrit. C’est un poème construit de huit strophes en quatrain d’alexandrins avec des rimes croisées, en plus, il utilise l’automne métaphoriquement. Le poète utilise le sonnet parfait pour représenter son amie et la nature de l’automne pour faire passer un message durant la cérémonie funéraire de celle-ci. Il est triste de cacher l’identité de la personne décédée en utilisant le masculin au début du poème. Ce qui rend le poète triste. Sa tristesse fait naître son chagrin et sa mélancolie.
Tout d’abord, le poète est chagriné par le deuil. En effet, la vue du cercueil le rend triste de chagrin dans ses souvenirs. Avant, il faut comprendre ; il faut savoir que « le sentier solitaire » (V.5) peut être représenté pour métaphore aux corridors de l’église vide ou à une allée dans un cimetière vide, vide presque tout le temps. En plus, au début du poème, le poète dit : « bois couronnés » (V.1), cette fois, il faut voir la possibilité de représenter le bois par un cercueil couronné(s) par plusieurs couronnes funéraires, et le poète utilise : « d’un reste de verdure! /Feuillages jaunissants sur les gazons épars! » (V.1-2) c’est pour montrer que les couronnes sont faites de fleurs jaunissantes d’automne et de gazons entremêlés, l’automne est une saison où la nature s’endort. Une fois compris que l’on est soit dans une église ou soit dans un cimetière à l’automne, le poète montre sa tristesse. Au tout début du poème, il annonce un « Salut! » (V.1) avec un point d’exclamation, qui veut dire qu’il se dégage de toutes responsabilités sur les malaises que ce poème pourrait causer. On pourrait facilement croire qu’il a fait une promesse à la personne décédée, soit de lire ce poème, pour faire passer un message. En plus, si c’est les funérailles de Julie Charles, cette amie, qui est mariée avec un autre homme, donc il ne peut avouer qu'il l’a vue dans toute sa splendeur. Si Julie à 20 ans, Lamartine peut écrire « La fleur » à la fin du poème, pour montrer qu'elle est une beauté et si s'exagère, je pourrais dire qu'elle est vierge, mais je ne le dirais pas, car elle est mariée. Mais elle a 20 ans, elle est malade de tuberculose pulmonaire, elle n’a peut-être pas profité de son mariage au lit avec son époux à cause de sa maladie. Il continue à la première strophe en marquant que « le deuil de la nature/convient à la douleur et plaît à mes regards » (V. 3-4) le poète nous indique que c’est le deuil de la vie et que l’ambiance de tristesse convient dans ce moment de deuil et que de voir des gens en deuil lui convient. Maintenant, le chagrin augmente en se souvenant. Le poète dit : « je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire/J’aime à revoir encor, pour la dernière fois » (V.5-6) donc des souvenirs refont surface pendant qu’il marche dans l’allée de l’église ou dans l’allée d’un cimetière et qu’il va voir pour la dernière fois son amie. Par la suite, il écrit : « Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière/perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois » (V. 7-8), « Ce » veut dire (CE), adjectif démonstratif, désigne la chose dont on a parlé ou qui est à proximité, il sert aussi à indiquer un moment proche du moment présent. « Ce soleil » (V.7) veut dire qu’une personne conviviale qui le rendait heureux est morte, dont les seuls bons souvenirs ne suffisent pas, il anticipe mal l’avenir sans cette personne. En plus, le poète trouve dans le chagrin du deuil juste un peu de consolation. Dans ce vers, « À ses regards voilés je trouve plus d’attraits » (V. 10), ce qui signifie qu’il trouve un peu de réconfort dans la sympathie des gens voilés en deuil, car en 1820, les dames se couvraient le visage d’un voile noir pour montrer le deuil. Bref, le poète est l’orateur dans une église ou un cimetière, il utilise allégoriquement la nature morte de l’automne pour faire passer le message de sa tristesse dû au deuil.
Par la suite, le poète est mélancolique face aux ouï-dire et devant le deuil. En effet, les mensonges l’attristent. À la fin de la strophe trois, le poète dit « c’est le dernier sourire/ Des lèvres que la mort va fermer pour jamais » (V. 11-12), ce qui signifie que c’est les derniers rires des personnes qui inventent des anecdotes, car la mort mets fin aux anecdotes. En plus, en se souvenant du passé, le poète est envieux. Dans ces deux vers « Je me retourne encore, et d’un regard d’envie/ Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui. » (V.15-16), ce qui veut dire qu’il pense au passé, il est envieux, il contemple ses qualités, dont il n’a pas porté assez attention avant, car il a aimé cette femme et son amour est resté platonique (idyllique). Rendu au centre du poème, le poète parle de son amie. Dans la cinquième strophe quand il dit : « Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, » (V.17), on peut facilement les remplacer par; force de caractère, joie de vivre, courbes, beauté et personnalité tout pour un être aimé. En plus, à la fin de cette strophe, il écrit : « Aux regards d’un mourant, le soleil est si beau » (V.20), il veut dire par là qu’en regardant son ami juste les beaux souvenirs refont surface. En utilisant le «le» devant «soleil», il peut aussi parler du vrai soleil où les cieux comme le paradis, Lamartine a étudié la Bible. Le poète est vraiment triste, car il aime vraiment cette personne. Rendu à ce moment du poème, le poète est dégouté par la vie. La strophe six, commence par d’autres métaphores que voici : « Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie/ Ce calice mêlé de nectar et de miel » (V.21-22), ceci veut dire qu’il voudrait perdre ses souvenirs au maximum, car la vie qu’il a vécu a été remplie de bonheur et de "merde". En plus, les deux autres vers que voici : « Au fond de cette coupe où je buvais la vie,/ Peut-être restait-il une goutte de miel! » (V.23-24), il veut dire que durant toutes les années qu’il a profité de la vie, il a peut-être passé au côté d’un bonheur. En conséquence, le poète est vraiment mélancolique face aux qualités de son amie et il est au point écœuré des ouï-dire qu’il veut perdre la mémoire.
Par conséquent, la tristesse et la mélancolie du poète vont l’emmener à dépasser les limites. En effet, il parle d’amour pour frustrer les personnes présentent. Les deux dernières strophes sont utilisées pour présenter la chute du poème. Quand il dit : « Peut-être l’avenir me gardait-il encore/un retour de bonheur dont l’espoir est perdu » (V.25-26), ce qui signifie que peut-être que l’avenir lui réserve un nouvel amour, ou une ancienne amourette qui va revoir, mais il n’a pas d’espoir. Le poète montre sa supériorité dans l’écriture en disant : « Peut-être, dans la foule, une âme que j’ignore/Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu!... » (V.27-28), l'âme est l'être humain appréhendé dans son essence, physique et métaphysique, c'est la personne en tant qu'être humain vivant, comme le nombre d'habitants, on peut dire que la population d'une ville est de vingt mille âmes. Il veut dire que peut-être durant la messe de l’église ou dans le cimetière, si une personne inconnue de lui avait compris, elle aurait été frustrée et elle aurait répondu fâchée. Pour terminer son poème, l’auteur compare la mort d’une fleur comme la mort de son amie avec la fin de son poème. Il présente la chute du poème : « La fleur tombe… » (V.29), c’est au féminin pour dire que c’est en fait une femme qui est décédée et on pourrait croire qu’elle est vierge, car la fleur désigne aussi la virginité et la jeunesse. Quand il écrit : « Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, / S’exhale comme un son triste et mélodieux. » (V.31-32) c’est pour dire qu’une partie de lui vient de mourir, son amour pour cette femme (amie), et au moment qu’il termine son poème, il expire avec un souffle de tristesse et de soulagement, car personne n’a compris. C’est pourquoi, le poète essaie de frustrer les gens présents, il est triste de voir les gens sans connaissances littéraires pour comprendre le message dans le poème, même si c’est son but.
En conclusion, Alphonse de Lamartine est triste, il a écrit les strophes pour rendre hommage à son amie. Le poète parle devant un public dans une église ou dans un cimetière. Il utilise l’automne allégoriquement pour que les gens ne le comprennent pas pour réussir à faire passer le message et il utilise le masculin au début pour troubler la compréhension. Le poète a le dégout de la vie et il aimerait perdre la mémoire. Il en profite pour essayer de frustrer les gens sans que personne ne s’en rende compte, car le poème est écrit avec de belles rimes et des mots à sa hauteur d’écrivain romantique, il finit par la chute du poème au féminin. Le titre de l’œuvre, L’Automne, évoque une nature en deuil, morte, aux repos, endormis. C’est un bon thème pour parler du deuil et de la mort. Le titre que l’auteur a choisi correspond amplement à la perte d’un être cher.